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  • La façade de la Caisse d'Epargne révèle des secrets inédits...

    On passe devant sans lever les yeux vers la superbe mosaïque - il s'agit de bien de cela - qui orne la façade de la Caisse d'Epargne, boulevard Camille Pelletan. Que savions-nous jusque-là de cette réalisation artistique ? Qu'elle était l'œuvre de l'architecte Emile, Charles Saulnier (1828-1900) et c'est à peu près tout. Or, grâce à une découverte très récente mise à ma disposition par l'un de ses descendants, j'ai pu mener un travail de recherche plus approfondit.

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    © Archives de l'Académie d'architecture

    Emile Saulnier naît à Paris le 19 janvier 1828. Grand prix Percier de l'Ecole de dessin en 1845 puis élève à l'Ecole des Beaux-arts, il est nommé à Carcassonne ensuite comme Architecte de l'Aude. On lui doit de nombreux édifices publics dans le département, mais également lorsqu'il prendra les fonctions d'architecte diocésain en 1880, la construction d'églises et de chapelles-tombeaux pour des particuliers : Famille de Pennautier (Pennautier), Rolland du Roquan (Carcassonne), Denelle (Alzonne), Perrière (Puichéric), Sicard (Caunes-Minervois), etc. Citons pour la ville de Carcassonne, la façade du Musée des Beaux-arts et la Caisse d'Epargne. Emile Saulnier mourra à Carcassonne en 1900 et est inhumé au cimetière Saint-Vincent.

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    Un membre de la famille Saulnier conserve le dessin préparatoire à la mosaïque. Elle vient de m'en adresser une copie. Il nous suffira d'observer les différences entre le projet et le résultat final, pour s'apercevoir de la disparition du "Epargne" au-dessus de la tête du personnage central. Le triptyque devait être Travail, Epargne, Famille. Sans doute pour des questions de mesures, ce mot a t-il été supprimé lors de la pose de la mosaïque. L'homme à gauche ne tient plus l'enclume et le marteau, mais les symboles de l'industrie, comme un engrenage par exemple.

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    Ce qui m'a surtout interpellé ce sont les signatures en bas du dessin. Nous avons certes Emile Saulnier qui réalisa le dessin et fait nouveau porté à notre connaissance, les noms du mosaïste et du sculpteur. Giandomenico Facchina (1826-1903) fut un mosaïste français d'origine italienne de renommée internationale. On lui doit les décors de l'opéra Garnier, de Basilique du Rosaire à Lourdes, du Musée Carnavalet, etc. Quant à C. Carlès, j'ai cherché un bon moment... Il s'agit du sculpteur Jean Paul Antonin Charles Carlès (1851-1919), dit Antonin Carlès.  Lui aussi, un très grand artiste dans le domaine de la sculpture auquel ont doit plusieurs œuvres d'envergure :  Palais des Tuileries (Paris), New-York (Buste de Gordon Bennett), Mexico... Nous avons là semble t-il les noms des artistes qui ont réalisé la façade de la Caisse d'Espagne de Carcassonne. Une trouvaille qui ne manquera d'enrichir désormais "Carcassonne, ville d'art et d'histoire'.

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  • Ces Harkis réfugiés à Villeneuve-Minervois qui avaient choisi la France

    © Cinq colonnes à la une / 1963 / Ina.fr

    Après les accords d'Evian en 1962, la France va faire face à une énorme flot de réfugiés en provenance de l'ancien département d'Algérie. Ces familles algériennes qui s'étaient battues aux côtés de l'armée française contre le Front de Libération Nationale favorable à l'indépendance, fuient leur territoire. Elles n'ont pas d'autre choix pour échapper à la mort que d'abandonner l'existence qu'elles menaient là-bas. Considérées comme des traitres aux yeux du nouveau régime, elles arrivent dans une France dépassée par les évènements. Les conditions de rapatriement et d'accueil sont misérables et beaucoup les considèrent aujourd'hui comme indignes du service rendu à la patrie. Ces milliers d'algériens nommés harkis sont parqués dans des camps comme celui de Rivesaltes, où déjà le gouvernement français avait installé les "indésirables étrangers" en 1938. C'est-à-dire les Républicains espagnols fuyant le régime franquiste. Le 2 février 1939, le ministre de l'intérieur Radical-socialiste Albert Sarraut emploie pour la première fois le terme de "Camp de concentration". « Ce ne sera pas un lieu pénitentiaire : un camp de concentration, ce n’est pas la même chose » affirme-t-il. En 1942, le gouvernement de Vichy y mettra dans des conditions sanitaires pitoyables, les juifs livrés ensuite aux Allemands pour leur extermination dans le camp d'Auschwitz.

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    Le camp de réfugiés de Rivesaltes en 1939

    Dans ce camp gardé par des militaires, les harkis reçoivent une somme d'argent qu'ils utilisent pour acquérir des denrées alimentaires, vêtements. Un juge leur demande s'ils souhaitent garder la nationalité française, avant d'apposer leur signature en bas d'un formulaire. Aux hommes, on fait suivre des cours de préformation professionnelle :bâtiment et métaux, et aussi, des classes d’IVM, Initiation à la vie métropolitaine. Aux femmes, on fait suivre des cours de travaux ménagers. Il faut apprendre à se servir d’un fer électrique, d’une machine à coudre. Il faut aussi apprendre à parler et à lire en français.

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    Après leur internement dans ce camp, les familles de harkis totalement déracinées sont conduites dans des villages abandonnés. Il s'agit de domaines forestiers qui font penser au djebel algérien. Dans l'Aude à Pujol-de-Bosc, au-dessus de Villeneuve-Minervois, là où il n'y a qu'un seul berger vont s'entasser 190 personnes pendant plusieurs années. Les familles vivront à 8 ou 10 dans des pièces de vieilles maisons rurales. Les hommes sont employés par l'Office national des forêts et replaceront la main-d'œuvre espagnole pour les travaux viticoles. Il n'y a pas l'eau courante, mais l'électricité. Les sanitaires sont dans des baraques à l'extérieur. On accède à cet endroit par une route étroite sans revêtement. Deux fois par semaine, les commerçants de Villeneuve y montent. Il s'agit du boulanger, du boucher. L'épicière du village s'y rend une fois dans la semaine. 28 villages accueilleront les harkis en France, puis 70 fin septembre 1963. Les préjugés ont la dent dure, lorsque la télévision interroge Charles Huc, le maire de Villeneuve-Minervois en 1963 : 

    "Dites-moi, c’est une expérience un peu particulière pour un maire de France d’avoir à administrer des musulmans, non ?" "Oui, au début, c’était un petit peu… ça m’a un peu gêné, parce que ce sont des gens en somme qui sont d’une autre… d’une autre forme, quoi, d’une autre civilisation que nous, peut-être. D’une autre mentalité. Alors, au début… Je m'y suis très bien habitué. Ce sont des gens très sympathiques."

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    Le Pujol-du-Bosc aujourd'hui

    45 familles soit 400 personnes resteront dans ce hameau jusqu'en 1978, avant d'aller s'installer progressivement dans les villages voisins. Pendant un bon bout de temps, l'administration tint les harkis à l'écart du reste de la population Villeneuvoise. Ceci n'empêcha pas les naissances et les premiers prénoms français firent leur apparition. Parmi les trois enfants du couple Mazouni, il y aura Jacques et Gisèle. Les premiers à naître à Pujol-du-Bosc. Ces citoyens français de l'ancien département d'Algérie, anciens combattants de la France, n'obtiendront jamais les mêmes gratifications que leurs homologues métropolitains. Une blessure bien difficile a cicatriser encore aujourd'hui...

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    Une stèle et une plaque en l'honneur des harkis à Pujol-de-Bosc

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  • L'abbé Gau, ce curé humaniste élu député de l'Aude à l'Assemblée Nationale (2)

    Après l'armistice du 8 mai 1945, l'abbé Gau décide de porter sa candidature à l'élection des députés pour la 1ère assemblée constituante d'après guerre. A la surprise générale, il est élu au scrutin de liste en ayant obtenu la plus forte moyenne avec 22 354 voix. Sur 166 515 inscrits pour 129 886 votants, les partis récoltent les suffrages suivants : Communistes (33 741), SFIO (51 002), Radicaux-Socialistes (20 317), M.R.P (22 354). L'abbé Gau siège donc sous la bannière du Mouvement Républicain Populaire ; il s'agit d'un parti démocrate-chrétien classé au centre de l'échiquier politique. Au sein de la Commission du travail et de la Sécurité sociale, Albert Gau rédige sa première proposition de loi le 7 mars 1946. Elle porte sur la création de jardins ouvriers. L'année suivante, il est réélu les 2 juin 1946 (2e assemblée constituante) et le 10 novembre (Assemblée nationale) avec un nombre voix égal à son score de 1945.

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    A l'élection de 1951, il ne sauve son siège qu'à l'apparentement de la liste MRP aux listes Socialistes et d'entente du Rassemblement des Gauches Républicaines et du Parti Radical. Dans l'Aude et ailleurs, le système électoral mis en place a réussi à faire éliminer les Gaullistes du RPF (8,1%) et surtout les Communistes (26%). La profession de foi du MRP indiquait :

    "Vous ne voulez pas être russifiés. Vous ne voterez pas non plus RPF, car RPF = Dictature, aventure et communisme à terme".

    Entre 1945 et 1955, Albert Gau manifeste une importante activité parlementaire. Il est membre de nombreuses commissions : Marine marchande et des pêches (1946), Travail et Sécurité sociale (1946), Presse (1949). A cela il faut ajouter son rôle de juré de la Haute cour de justice (1947) et secrétaire de la commission de la coordination de l'énergie atomique (1955). Il partira de cette dernière lorsqu'on envisagea de fabriquer la bombe atomique. Il rédige 10 propositions de loi de 1946 à 1951 et une quinzaine entre 1951 et 1955.

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    Sa première intervention à la tribune date du 1er octobre 1946. D'emblée, il se place du côté des masses laborieuses et comme défenseur de la justice sociale. Concernant les crimes de l'Occupation, il prône le pardon et l'union. Ce qui le distingue des communistes c'est son aversion pour les méthodes staliniennes. En particulier, celles infligées au cardinal Mindszenty, primat de Budapest, opposant au communisme jugé et incarcéré. Parmi ses souvenirs les plus chers, c'est sa rencontre avec Tito avec le Président de l'Assemblée Nationale. Il s'agissait de créer de nouveaux liens avec la Yougoslavie et poursuivre le socialisme de Jaurès. 

    Sur les bancs de l'Assemblée, Albert Gau siège avec d'autres ecclésiastiques : Le Chanoine Kir, l'Abbé Pierre et l'Abbé Boganda. Ils n'avaient pas les mêmes préoccupations ou, tout du moins, ne les exprimaient pas publiquement. L'ami de Pierre Mendes-France avoua "avoir veillé à ne jamais être vu sous l'angle d'un parti. Je crois être resté resté l'ami de tous, avec plus d'amitié à gauche qu'à droite. Mais l'Evangile n'est pas neutre". 

    La torture en Algérie

    Le 31 mars 1955, il brise un tabou alerté par des séminaristes. Il faut faire cesser la torture en Algérie ! Simone de Beauvoir, dans son libre "La force des choses" (Folio/Seuil - 1963), écrit : "Un député MRP, l'Abbé Gau, dénonça à l'Assemblée les méthodes employées en Algérie par la police et dignes de la Gestapo. On l'écouta distraitement, et un peu plus tard on décréta l'Etat d'urgence."

    L'abolition de la peine de mort

    Bien avant 1981 et la loi Badinter, Albert Gau fut un précurseur de l'abolition de la peine de mort. Ceci d'une manière totalement solitaire dès 1947. Il déposa le 6 juin 1947 avec le professeur Paul Boulet, député-maire de Montpellier, devant l'Assemblée nationale, la première proposition de loi en ce sens. "Son unique article tombe comme un couperet en cinq mots : La peine de mort est abolie. Ultralaconique (deux phrases), son exposé des motifs se réfère curieusement ou ironiquement au vote que venait d'adopter le présidium de l'URSS par son oukase abolitionniste du 26 mai 1947, suivi de l'oukase de rétablissement du 12 janvier 1950. L'acte audacieux et isolé d'Albert Gau n'était pas sans courage dans la France de 1947, alors que les juridictions d'exception, cours de justice et surtout tribunaux militaires, faisaient tomber les arrêts de mort." Il réitéra sa proposition à plusieurs reprises, notamment avec Francine Lefebvre, député de la Seine, avec l'argument que sa suppression en France serait "de nature à servir d'exemple à l'ensemble des nations civilisées". 

    Le défenseur de la paix

     Contre les guerres d'Algérie et d'Indochine, il s'activa au côté du Mouvement de la Paix. L'une des caravanes qui sillonnaient la France avec des tracts s'arrêta à Arzens avec l'Abbé Gau et fut reçue par le maire Sabadie. Pour l'anecdote, le père Gau se fit arrêter à Carcassonne avec le député Félix Roquefort et Henri Callat, professeur au Lycée de la ville pour affichage illégal. Conduit au poste de police avec ses amis, le commissaire Aze le posa cette question : "Que faites-vous à cette heure tardive dans les rues de Carcassonne ?" Ce à quoi il répondit : "Tant qu'il y aura une guerre en Algérie, nous serons dans les rues de Carcassonne !"

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    En 1956, suite à la dissolution de l'Assemblée nationale prononcée par Edgar Faure le 2 décembre 1955, une nouvelle élection législative est organisée. L'Abbé Gau perd son siège de député ; le MRP n'a pas voulu faire alliance avec les Poujadistes. Le prêtre se retire de la vie politique et se remet à la disposition de son diocèse. Il ne renonce pas pour autant à son militantisme contre les sectarismes et en faveur du dialogue. A Ferrais-les-Corbières, il organise une rencontre entre les Communistes et les Chrétiens de la paroisse qui se terminera par un pot de l'amitié. Il fait de même avec la Franc-maçonnerie. Avec son ami et résistant Jacques Ruffié, Professeur au Collège de France, il organisa à Carcassonne une rencontre avec "l'évêque rouge" de Récife, Mgr Helder Camara. Avec Henri Callat, un cycle de conférences se tient en ville où Henri Laborit et Albert Jacquart sont invités.

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    Aux mineurs de Salsigne : "C'est votre usine" en 1991

    Parmi les actions d'éclats du père Gau, la location d'un avion de tourisme à Salvaza. Ce jour-là, alors que se tient une messe célébrée à Fanjeaux par le clergé intégriste de Mgr Lefebvre (Fraternité Saint-Pie X), il fait pleuvoir des milliers de tracts rappelant l'aggiornamento de l'Eglise catholique Vatican II. Albert Gau, chantre de la transformation sociale, s'afficha aux côtés de mineurs de Salsigne, un casque de chantier sur la tête. 

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    Il participe également au Mouvement pacifiste "L'appel des 100"

    L'abbé vantant "Le devoir de désobéissance" s'est accompli en refusant ce qui était inacceptable à ses yeux. Il n'a pas seulement fait que s'opposer, il a aussi forgé les consciences et bâti solidement. Cela se voit encore aujourd'hui... 

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    Le marquis Charles de Lordat n'ayant pas de descendance, confie le domaine de Sainte-Gemme à Bram au soin de l'Abbé Gau en 1950. Charge à lui d'y créer un établissement social. Albert Gau prend alors contact avec Odette Robert. Cette éducatrice fonde avec l'abbé et Geneviève Geldreich, le Centre Educatif de Sainte-Gemme. Lorsqu'il apprend en 1968 la vente du château de Lordat, le père Gau s'active avec l'Association Sainte-Gemme pour recueillir des fonds. C'est la création d'un second établissement, sous la forme d'un C.A.T. Au début des années 1970, toujours avec la bienveillante autorité d'Albert Gau, les terres de Sainte-Gemme voient l'édification d'une maison de convalescence : Le Centre de Lordat. Il est inauguré le 2 février 1972 ; toujours en activité, il s'est transformé en Pôle de santé. 

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    Le 26 février 1990 à l'Indépendant

    Durant toute sa vie, l'Abbé Gau remplit également les fonctions de journaliste. A la Croix du Midi, mais également au journal l'Indépendant dans lequel il signait des articles. Cet homme si riche intellectuellement sera progressivement gagné par la maladie d'Alzheimer. Le 14 mai 1993, Albert Gau est rappelé - comme on le dit - à la maison du père à 12h30 chez lui, à Sainte-Gemme. Ses obsèques sont célébrées dans la cathédrale Saint-Michel, par l'abbé Mazières.

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    L'abbé Jean Cazaux

    "C'était un homme hors du commun. Un prêtre courageux, malheureusement affaibli par la maladie depuis quelques temps.

    Marcellin Horus, résistant et ancien maire de Villesèquelande

    "C'était une grande personnalité du monde combattant, mais aussi un saint homme avec le cœur sur la main. Un grand monsieur et un homme très charitable."

    Dans cette cathédrale, il y avait des chrétiens, des juifs et des athées. Des francs-maçons, des communistes, des laïcs, des occitanistes, des mineurs de Salsigne. Il y avait le député Gérard Larrat, Nicole Bertrou, Joseph Vidal, Henri Garino, Alain Marcaillou, Jacques Cambolive. On nota l'absence de représentants de la municipalité et du Président du Conseil général. Un homme dira : "Avec ce qu'il a fait, il aurait dû y avoir du monde dehors."

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    Albert Gau repose dans le cimetière de Conques-sur-Orbiel, dans le quasi anonymat, aux côtés de sa mère et de Suzanne Laisné. Il n'obtint que deux médailles : celle des Combattants Volontaires de la Résistance et celle des Justes parmi les Nations. C'est parce que son œuvre doit perdurer à travers les générations, que j'ai rédigé ces deux articles. Je n'ose imaginer son désarroi s'il revenait à la vie aujourd'hui... 

    Sources

    Fonds Albert Gau / ADA 11

    Journaux locaux

    Simone de Beauvoir / La force des choses / 1963

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