Je suis en train de travailler sur l'élaboration du troisième et dernier tome de mon livre "Carcassonne, une histoire de photographies". Les ouvrages précédents ont connu et connaissent toujours un grand succès. Comme vous pouvez l'imaginer, sans vous ces livres n'existeraient pas. Beaucoup parmi vous y ont participé en prêtant des photographies immortalisant la vie Carcassonnaise. Ce dernier opus prendra en compte la période allant de la fin des années 1960 au début des années 1990. Permettez-moi donc de vous solliciter...

Je recherche des photographies de Carcassonnais habillés dans le style des années 70 : pantalon pattes d'éléphants, jupes larges, vêtements à la mode hippie...etc. Je recherche des photographies des premiers supermarchés de Carcassonne : Cité 2, Euromarché, Mammouth, Leclerc, Labécède, Carbasse.

Vous pouvez m'envoyer vos clichés ou m'écrire à :

andrieu-martial@wanadoo.fr

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Nous venons d'apprendre avec tristesse le décès du trompettiste Carcassonnais René Cadrès.  Ancien directeur de l'école municipale de musique et chef de l'Harmonie municipale. René Cadrès était également connu pour son orchestre de bal qui a fait dansé des générations après la guerre. 

Nous lui avions consacré un article le 18 octobre dernier. Ses obsèques auront lieu lundi 9 mars à 14h30 au crématorium de Trèbes.

http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/archive/2014/10/18/rene-cadres-une-icone-des-bals-populaires-carcassonnais-200262.html

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Dans ce Carcassonne occupé où l'action de résistance fut marginale chez les commerçants, viticulteurs et industriels — s'accommodants très souvent des bénéfices qu'ils pouvaient tirer de la collaboration avec l'ennemi — il faut citer avec d'autant plus de force, l'action clandestine de quelques-uns contre Vichy et les Allemands. 

François Daydé

tenait un garage à l'hôtel Terminus situé sur l'avenue du maréchal Joffre pendant la guerre. Rappelons simplement que l'hôtel était occupé par la Kommandantur ; le restaurant servait de mess aux officiers de la Wehrmacht. En somme, une souris au milieu d'un bataillon de chats... Et pourtant, cela n'a pas empêché notre artisan de mener une action résistante, quand d'autres n'eurent aucun scrupule à faire des affaires avec les nazis. Ceux-là même que l'on a retrouvé après la guerre roulant carosse avec de belles maisons secondaires à la mer, donnant presque des leçons de probité au sein de la résistance de 1945...

François Dardé s'est vu remettre en 1945, le diplôme de soldat sans uniforme des Forces Françaises Combattantes par le Ministère des armées.

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L'ancien nom de la place Carnot (Place aux herbes) est à lui seul évocateur des nombreux maraîchers qui s'y installèrent pour vendre les produits de leurs récoltes. S'il s'agit aujourd'hui majoritairement de revendeurs de légumes et de fruits, hier l'ensemble des producteurs carcassonnais se partageaient depuis des générations les emplacements. Tant et si bien que l'on pourrait reconstituer ce marché au centimètre près avec les noms de chacun.

À ma connaissance, il ne doit rester qu'une poignée de vrais maraîchers historiques sur la place Carnot. Il n'y avait point d'étals, les légumes étaient disposés dans des pannières et pesés à la main avec un poids. Notons au passage sur cette photo, les anciens bureaux de la Dépêche du midi qui occupaient l'actuelle parfumerie de la place.

Les mardis, jeudis et samedis c'était jour de marché bien que celui de fin de semaine fusse le plus important. De nos jours, il s'agit d'un folklore où ceux qui veulent être vus se mettent à la table d'un café dès 11 heures du matin. Les vrais acheteurs se lèvent tôt pour éviter la foule et font leur marché avant 10 heures. Quant aux maraîchers, qu'il pleuve ou qu'il vente, ils sont là à l'aube. Dans le fond de ce cliché, le magasin Prénatal (aujourd'hui, Esprit), le primeur Mayol (Pizzeria Pepone qui a brûlé) et l'Indépendant.

Les maraîchers cultivaient leurs légumes sur des terrains dont la plupart sont devenus des lotissements. C'est le cas pour les jardins de la plaine Saint-Nazaire (La Prade). Voici quelques noms: L'île (Près de la Barbacane), Mayrevieille, Montplaisir, Païcherou, Pont rouge...etc.

J'ai constitué ci-dessous une liste des maraîchers de Carcassonne dans la années 1950. Elle est classée par lieux d'exploitation

Pont rouge

A.Cubérès, Fumanal, A. Joseph, Sablayrolles

Plaine Mayrevieille

G. Andurand, M. Bigot, L. Bourdel, Couroux, Daynes, Farenc, Gellis, F. Pech, M. Pech, M. Pera, F.Sablayrolles, Jh. Sablayrolles, J-B. Tailhan, Vassal, Jh. Vordy

L'île

H. Andurand, Bonnaure, H. Bourdy, A. Brunel, M. Cappel, H. Cubérès, Th. Fernandez, Fourcade, Jh. Garric, C. Issanchou, L. Pinel, Ch. Salvetat.

Route de Berriac

Belmas, Fort, S. Murat, H. Rauzy, Rosa, Santaliestra

La Prade

Bièche, E. Bourges, L. Brunel, V. Clavero, F. Cubérès, B. Daraud, M. Jamma, Jh. Maran, Mouchon, A. Pourhomme, Jh. Teichère.

Av Roosevelt

Blanc, J. Cubérès, M. Gondal, Marvejouls, H. Péres, A. Pujol, J. Tudel.

Salvaza

V. Jamma, Julia, Pinel

Route de Saint-Hilaire

Jh. Authier, P. Jean, B. Taillant

Saint-Jean

J-B Teissère

Av Général Leclerc

Bordes, D. Malherbe, A. Piéri.

Cucurnis

Blanc, J. Cubérès

Route Minervoise

J. Brunel, Noustens

Montlegun

J. Solano

Montredon

Bessière, M. Gout.

4 chemins

Ventresque

Quartier des capucins

Authier-Assens, J. Fourcade.

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