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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 409

  • Jean-Charles Tolza, l'itinéraire d'un baroudeur de la communication

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    Jean-Charles Tolza

    faisait partie du staff de Pierre Pavanetto, à la discothèque "Le privé" dans les années 80. Cette brève introduction doit sûrement suffire à rappeler des souvenirs  à toute une génération de noceurs Carcassonnais. L'ex-enfant terrible de ces nuits de fêtes dont il ne subsiste plus rien, s'est même marié pour rire avec son patron, en septembre 1987 sur la place Marcou avec la bénédiction de Louis Pech, faisant office de maire. Tout comme l'avaient réalisé Coluche et Thierry Le luron, ils arrivèrent en calèche aux portes de la Cité avec tambours et confettis. Cette joyeuse bande de potes - qui ne suçait pas que des glaçons - acheva son périple au Dôme, où l'attendait l'orchestre de René Coll.

    La communication tolzienne

    Tolza ? C'est monsieur une idée à la minute ! En l'espace de cinq ans, il organise à Carcassonne l'élection de miss, La nuit du Bac, la corrida pédestre, un match de football américain le jour des élections européennes en 1984. Il devient attaché de presse de XIII magazine et fonde la Pena de Carcassonne du FC Barcelone en 1985. Lors du match de Barcelone contre la Juventus de Michel Platini, ce sont 120 Carcassonnais qui font le voyage au Camp nou.

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    "J'avais eu un entretien avec M. Samaranch, président du Comité olympique international et sur ses conseils, j'ai pu rencontrer le président Nunez et le vice-président Casaus. Ils ont été ravis et m'ont aidé à monter cette Pena qui est la seconde de France."

    A 24 ans en 1986, Jean-Charles Tolza monte sa propre agence de communication. Elle s'intitule "J.C Top" et ouvre au 91 de la rue Aimé Ramond. Le jeune ambitieux détaille dans la presse ses propositions de service.

    "Les directeurs d'entreprises ou les propriétaires de commerces n'ont pas le temps de s'occuper des relations avec la presse ou avec le public. Et c'est là que j'interviens. Quelqu'un fait l'ouverture d'un salon de coiffure, je m'occupe de tout. Pour l'inauguration, je fais venir des hôtesses, j'organise le lunch...etc. Mon but est de satisfaire le client."

    St-Tropez à Carcassonne

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    A la fin des années 80, Jean Segui - patron de la discothèque La tuilerie - laisse les clés de son affaire à JC Tolza. Ce dernier débaptise la boite du Minervois et lui donne le nom de "La Scatola". Pour l'inauguration, le vendredi 13 octobre 1989 c'est presque tout Saint-Trop' qui débarque à Villeneuve-Minervois : Philippe Corti, Carlos, Thierry Ardisson, Stéphane Collaro et Eddy Barclay. Celui-ci accompagné de sa très jeune épouse Caroline débarquera de Salvaza en avion privé, puis sera reçu à la mairie de Carcassonne avec Fécos et jets de confettis. A cette époque, Tolza anime également les soirées du Papagayo à Saint-Tropez. 

    L'Aude à Bruxelles

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    Depuis Bruxelles où il rejoint sa compagne, J-C Tolza est mandaté par la Communauté de communes du Minervois pour faire la promotion de ce terroir. C'est donc tout naturellement que lui sont confiées les clés de la Maison du Minervois en 2010. Après sa fermeture, deux ans plus tard, il monte "Le sud à Bruxelles" dont le but est de faire connaître aux Belges, le sud de la France depuis Menton jusqu'au Pays-Basque.

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • La fiancée des ténèbres : un film tourné à la Cité de Carcassonne

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    La fiancée des ténèbres

    est un film de Serge de Poligny, tourné dans la Cité de Carcassonne en 1944. Le scénario a été écrit par Gaston Bonheur, un journaliste et écrivain né à Belvianes dans l'Aude.

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    Serge de Poligny pendant le tournage

    © Gaumont

    Argument

    Sylvie est convaincue de sa malédiction et mène une vie sans espoir dans la sombre demeure de son adoptif, à Carcassonne. Un jour, elle rencontre Roland, un jeune compositeur de musique, et décide de fuir avec lui. Mais son père, à la recherche du secret des Cathares, la persuade de renoncer au monde pour retrouver, dans les souterrains, le sanctuaire des Albigeois.

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    La première scène se passe sur le Pont vieux

    Distribution

    Pierre Richard-Wilm (Roland), Jany Holt (Sylvie), Edouard Delmont (M. Toulzac), Line Noro (Mlle Perdrières), Simone Valère (Dominique Samblanca)...etc.

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    Gaston Bonheur, Jany Holt, Pierre Richard-Wilm

    Analyse

    Il existe dans l'histoire du cinéma français un film, unanimement considéré aujourd'hui comme le premier et le seul d'inspiration Cathare. Accueilli, lors de sa sortie, par des ricanements dans une incompréhension quasi générale, à cause de la complexité labyrinthique d'un scénario chargé de références culturelles ; admiré pour la perfection formelle de ses images, La fiancée des ténèbres surprend aujourd'hui et fascine les jeunes générations de spectateurs plus informées des problèmes de l'irrationnel et plus sensibles aussi à un discours qui rompt avec les conventions trop littéraires du cinéma des années 30.

    (Les cahiers de la cinémathèque / Hiver 1975/ N°16) 

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    Interview de Gaston Bonheur

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    Pierre Richard-Wilm dans les lices

    Le scénario de La fiancée des ténèbres est adapté d'une nouvelle que j'avais publiée en 1943, dans l'édition de Paris-soir Toulouse : La mort ne reçoit que sur rendez-vous. J'avais trente ans, ce qui peut expliquer un peu de ce délire romantico-philosophique et j'avais aussi, depuis longtemps, terminé mes propres études de philosophie à Paris. Il faut, peut-être, préciser pour mieux comprendre les intentions de mon texte, que j'étais monté à Paris comme "investi" d'une mission par mes maîtres Joë Bousquet et Estève, mon professeur de terminale : j'aurais dû devenir philosophe ; je suis devenu homme de lettres et c'est Alquié [Ferdinand Alquié, NDLR] qui a pris ma place.

    En arrivant à Paris j'avais  de nombreuses lettres de recommandation auprès de Germaine Dulac, Abel Gance et même Jean Renoir pour qui j'ai même commencé à écrire un scénario sur Le blé et qui aurait dû être tourné à Chartres. C'était une époque où l'on voyait dans le cinéma une forme d'expression qui prolongeait la littérature ; où nous pensions que le fin du fin c'était un cinéma qui tiendrait ses lettres de noblesse de la littérature. Après la défaite de 1940 c'est donc tout naturellement que j'ai participé en zone sud, aux activités cinématographiques de la Côte d'azur avec les frères Prévert et mon ami Marc Allégret, entre autres. De Pâques 1941 à juin 42, j'ai travaillé aux films Impéria.

    C'est dans ce climat que j'ai donc pour l'édition toulousaine de Paris-Soir, dont le rédacteur était René Maine, écrit cette courte nouvelle qui devait retenir l'attention du producteur François Chavannes et celui qui allait devenir mon ami, Serge de Poligny. Il y a eu aussi Jean Anouilh, qui a écrit la scène d'amour sur les remparts ; une scène un peu plaquée, mais qui servit surtout à justifier un salaire.

    Le film est un peu le résultat de deux groupes, des Méridionnaux qui voulaient faire passer quelque chose ; et des parisiens dont la connaissance des goûts du public permettaient de mettre en images, dans un style qui avait fait ses preuves selon les conventions romanesques du moment.

    Pour ce qui est du climat de la vie quotidienne, je m'étais inspiré de faits précis et de personnages réels que je connaissais. C'est ainsi que Charpin représente mon bon maître François-Paul Alibert dans sa faconde joviale. Delmont, immobilisé sur sa voiture d'infirme, recouvert de sa longue cape, représente Joë Bousquet. Avec un peu de Déodat Roché qui, lorsque je l'ai connu en 1930, se prétendait le dernier évêque cathare...

    En partant de l'aventure vécue par le héros comme une épreuve pour atteindre la purification, on peut interpréter l'histoire comme la représentation symbolique d'un itinéraire vers la perfection. Le trésir enfoui sous la Cité serait le Saint-Graal... Et la fête à Tournebelle, le Paraclet... J'avais conçu La fiancée des ténèbres comme un opéra, aux implications ésotériques rigoureuses. En ce sens l'apport fondamental a été celui de Manuel Mirouze qui écrit pour le film une partition très élaborée, éditée sous le titre de Symphonie Albigeoise. [L'air de la chanson occitane "Lo Boier" est reprise dans la musique du film. NDLR]

    Originaire de Toulouse, Marcel Mirouze qui a ensuite dirigé pendant de longues années l'orchestre de Monte-Carlo était parfaitement au courant de mes intentions.

    Aviez-vous connaissance à cette époque, de l'intérêt porté en Allemagne non seulement à la quête du Graal, mais à certaines spéculations qui voyaoent en Montéségur le Fontsalvage de la tradition, et surtout de certaines conceptions ou interprétations wagnériennes, voire nietzchéennes, de la pensée cathare ?

    Bien sûr,  nous connaissions les livre d'Otto Rahn (La croisade contre le Graal) ; mais la littérature sur le catharisme était en ce temps-là, assez rare. Les cahiers du sud avaient pourtant réalisé en 1942, un numéro sur l'occitanie et la pensée cathare. René Nelli y avait collaboré ; mais c'est à peu près ce dont on disposait en France. Par contre, j'ai une anecdocte de tournage du film qui va dans le sens de votre question. Au moment de la réalisation, la Cité de Carcassonne était sous contrôle de l'armée d'occupation, et nous étions en rapport constant avec les officiers. Je me souviens fort bien de l'un d'entre-eux  qui avait installé son bureau dans une des grandes salles et qui avait devant lui une statuette de Trencavel dont il prétendait s'attribuer la fière devise : "Mon épée pour la veuve, mon bouclier pour l'orphelin". Il était persuadé que le combat de la Wehrmacht vengeait les victimes de Simon de Montfort... Ceci dit le tournage du film s'est parfois déroulé sous leur contrôle, mais pour des raisons de sécurité uniquement. C'est ainsi par exemple que pour la scène du drame passionnel sur la péniche, c'est un officier allemand qui a tiré le coup de révolver pour l'enregistrement du son.

    Nous étions dans un climat intellectuel profondément influencé par le surréalisme, et toutes ces idées d'un romantisme plus contemporain, nous hantaient. Malheureusement, le tournage a été interrompu pendant la Libération et les scènes de la fête à Tournebelle ne sont pas ce qu'elles auraient dû être. Pour moi, elles devaient se dérouler près de Gruissan, au vrai Tournebelle.

    Figurants célèbres

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    Durant la scène du bal filmée à l'ancienne guinguette "Le Grougnou", près de l'écluse du Fresquel, on remaquera la présence devant la caméra du peintre Jean Camberoque et de son épouse.

    En DVD

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    Depuis le mois dernier, Gaumont vient de sortir ce film en DVD au prix de 12€90. Vous pouvez vous le procurer chez Leclerc ou chez Cultura à Carcassonne.

    Merci à Noël Pagé pour son aide

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  • Le Festival de la Cité a bientôt 60 ans (Acte I, dernière scène)

    1972

    “Hommage au Cinéma Italien”

     avec le concours de la cinémathèque de Toulouse

    (Théâtre Municipal)

     

    “Les Justes”

    d’Albert Camus,

    mise en scène de Jean Deschamps.

    Avec Jean-Marie Fertey

     (Ivan Kaliayev), Pierre Hatet (Stepan Fedorov), André Thorent (Boris Annenkov), François Robert (Alexis Voinov), Jacques Ferriere (Skouratov), Guy Saint-Jean (Foka), Maryvonne Schiltz (Dora Doulebov), Hélène Vallier (La Grande Duchesse). Un Gardien. (Cour du Midi)

     

    “Auguste, Auguste, Auguste”

     de Pavel Kohout, 

    adaptation de Philippe Adrien,

    mise en scène de Gabriel Garran

    assisté de Henri Delmas et de Christine Mandouze, collaboration technique de Little Walter, décors et costumes de Christine Laurent assistée de Françoise Sureau, thèmes musicaux de Jean F. Fischer (création de Prague) et de Raphaël Biondi. Avec Armand Meffre (Hippolyte Beaubidon, directeur), Jacques Canselier (Auguste Auguste, Auguste), Gaston Vacchia (Monsieur Loyal), Guyette Lyr (Lulu), Claude Bouchery (Bouboule Bouboule, Bouboule), Amélie Prévost (Evelyne Beaubidon, fille du directeur), Jean-Pierre Rambal (Auguste junior), Little Walter (Le Chef d’Orchestre), Raphaël Biondi, Oswald Petrazzoli et Paul Sans (Les Musiciens), Henri Delmas (Le Régisseur). Garçons de Piste. (Cloître Saint-Nazaire).

     

    “La Femme et son Ombre”

    d’après Paul Claudel.

    Introduction: sur le Nô en général,

     commentaire des pièces: Tarô Kimura, adaptation et paroles: Tarô Kimura, musique et chorégraphie: Yoshio Izumi. Avec Yoshio Izumi (Shité, l’Ombre), Yasutaka Izumi (Tsuré, La Femme), Minoru Hashimoto (Waki, Le Guerrier). Après l’entr’acte: extrait d’une pièce de  Nô:  “Outo”, avec Yoshio Izumi. Théâtre Nô (Cour du Midi).

     

    “La Mégère Apprivoisée”

     de William Shakespeare,

     adaptation et mise en scène de André Thorent, décors et costumes de Camillo Osorovitz, costumes réalisés par Mine Barral- Vergeze, arrangements et direction musicale de Raphaël Biondi. Avec Maryvonne Schiltz (Catharina, valeureux combattant), Pierre Hatet (Petrucchio, valeureux combattant); André Thorent (Biondello), Jacques Ferriere (Grumio), François Robert (Tranio), Henri Delmas (Curtis), Guy Saint-Jean (Nathaniel), Guyette Lyr (Tire-Bouchon), Claude Bouchery (Sucre d’Orge), ces 7 derniers personnages étant des valets par ordre d’imbécilité décroissante; Gaston Vacchia (Baptista), Claude Bouchery (Vincentio), Henri Delmas (Le Pédagogue), ces 3 derniers personnages étant les Pères (véritables ou supposés tels); Jean-Pierre Rambal (Hortensio, prétendant sans espoir), Armand Meffre (Gremio, prétendant sans espoir), Guyette Lyr (Cardona, La Veuve revêche), Guy Saint-Jean (Sartino, le Tailleur précieux). Les Musiciens: Raphaël Biondi (piano), Little Walter (trompette), Oswald Petrazzoli (violon), Paul Sams (percussion). Les Comparses: 1° valet de Baptista, 2° valet de Baptista, 1° Officier de Police, 2° Officier de Police, Le Valet bègue: les mêmes. Grand Théâtre.

     

    “Fracasse”

    de Serge Ganzl d’après Théophile Gautier,

    mise en scène de Marcel Maréchal,

     Bernard Ballet et Raoul Billerey, décors de Jacques Angeniol, costumes et masques de Matias, rélisation de Nicole Bize et Molotkoff, combats: Raoul Billerey, montage sonore de Bernard Ballet, réalisation Denis Blanc-Bernard. Réalisation technique du Cothurne sous la direction de Patrick Ballet et André Vigouroux, avec la collaboration des techniciens du Théâtre du Huitième. Avec Jean-Claude Drouot (Sigognac, puis Fracasse), Christine Fersen, de la Comédie-Française  (Isabelle), Sophie Jeney (Serafina), Jean-Jacques Lagarde (Matamore), Bernard Ballet (Scapin), Marie-Hélène Leschiera (Soeur Martine). Tous ces personnages jouent les rôles des Comédiens. Luce Melite (Yolande, Comtesse de Foix), Raoul Billerey (Duc de Vallombreuse), Guy Delorme (Prince de Vallombreuse), Jean-Jacques Lagarde (Monsieur Frère du Roi), José Gagnol (Comte de Granville), Nicolas Pignon (Le Gouverneur de Niort), Alain Crassas (Surintendant Seguier de Rouen), Jacques Brecourt (Le Cardinal de Richelieu), José Gagnol (Le Roi Louis XIII),  Guy Fox (Un Seigneur), Nicolas Pignon (Surintendant du Roi). Tous ces personnages jouent le rôle des Nobles. Alain Crassas (Belzébuth), Gilbert Guillaud (Miraut), José Gagnol, Nicola Pignon et Marie-Hélène Leschiera (Les Loups). Tous ces personnages jouent le rôle des Chimères de Fracasse. Sonia Tanauji (Chiquita), Jacques Angeniol (Agostin), Philippe Bianco (Lampourde). Tous ces personnnages jouent le rôle des Spadassins. Guy Delorme (1° Rose, Guy Fox (2° Rose), Jacques Brecourt (3° Rose), Rico Lopez (4° Rose), Antoie Baud (5° Rose) Alain Crassas (6° Rose). Tous ces personnages jouent le rôle des “Rose-Noire”. Jacques Angeniol (Jean Va-nu-pieds), José Gagnol, Alain Crassas, Nicolas Pignon, Sonia Tanauji, Gilbert Guillaud (Les Va-nu-pieds). Tous ces personnages jouent le rôle des Révoltés. Philippe Bianco (Pierre), Gilbert Guillaud (Robert), Alain Crassas (Foutriquet, Un Inquisiteur, Un Paysan, Un Page, Un Valet), Jacques Angeniol (Un Inquisiteur), Marie-Hélène Leschiera (Une Paysanne, Une Femme du Peuple), Philippe Bianco (Un Paysan), José Gagnol (Goujefolle, Un Courtisan, Un Paysan, Un Valet), Nicolas Pignon (L’Officier des Gardes Rouges, Un Paysan, Un Valet, Un Noble, Le Passant), Gilbert Guillaud (Un Paysan, Un Chirurgien, Un Noble), Rico Lopez (Le Curé), Henri Valette (Le Valet d’Isabelle), Guy Delorme, Guy Fox et Rico Lopez (Les Espagnols). Tous ces personnages jouent les rôles des Valets, du Peuple, de La Foule, Du Clergé, des Soldats, des Officiers etc... et les cascadeurs de Raoul Billerey (Grand Théâtre).

     

    “L’Annonce faite à Marie”

    de Paul Claudel,

    mise en scène de Hubert Gignoux, éléments scéniques de William Underdown, costumes de Maryvonne Schiltz. Avec Nicole Jamet (Violaine), Nita Klein (Mara), Françoise Bertin (La Mère), Hubert Gignoux (Anne Vercors), Jacques Roux (Jacques Hury), Daniel Sarky (Pierre de Craon), Gilbert Vilhon (Le Maire), Bernard Koltes (Un Ouvrier), Jacques Pieiller (L’Apprenti), Gérard Pichon (Un Paysan), Robert Lucibello (Un Homme), Andrée Kermarec (Une Femme). Cour du Midi.

    Festival

    “Récital Gyorgy Cziffra”

     Au programme: 6 études (Opus 25 N° 1; Opus 10 N° 5; Opus 10 N° 12; Opus 10 N° 3; Opus 10 N° 10; Opus 10 N° 4) et 3 valses (en Ut Dièze Mineur; en Ré Bémol Majeur et en La Mineur), de Chopin; “Valse Impromptu”; “Rêve d’Amour (Nocturne N° 3)”; “Ronde des Lutins (Étude de Concert)”; “Etude transcendante N° 10 en Fa Majeur (dite: Appasionnata)”; et “2° Rhapsodie Hongroise”, de Liszt.

     

    “Récital Hepzibah et Yehudi Menuhin”.

     Au programme: “Sonate N° 2 en La Majeur”, de Beethoven; “Partita en Ré Mineur pour violon seul”, de Jean-Sébastien Bach; “Sonate”, de Debussy; “Sonate “Le Printemps”, de Beethoven.

     

    1973

    “Xochipilli”

    Ballet National Mexicain. 50 artistes, 500 costumes.

     

    Duo de piano “Billard-Azaïs”

    Au programme: Mozart, Brahms, Poulenc, Debussy, Milhaud.

      

    “Mikis Theodorakis et son orchestre”

    avec Maria Farantouri, Petros Pandis, Afroditi Manou, Yannis Didilis.

     

    “London Festival Ballet”

     avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse (dix ballets),

     direction artistique: Beryl Grey. 90 danseurs. “La Somnambule”, musique de Rieti-Bellini, chorégraphie de George Balanchine; “Tchaïkovsky - Pas de Deux”, musique de Tchaïkovsky, chorégraphie de George Balanchine; “Webern Opus 5”, musique de Webern, chorégraphie de Maurice Béjart; “Le Corsaire” (Pas de Deux), Musique de Drigo, chorégraphie de Klavin; “Etudes”, musique de Riisager/Czerny, chorégraphie de Harald Lander.

     

    “Le Lac des Cygnes”

     par le London Festival Ballet avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. 

    Ballet en quatre actes de Tchaïkovsky, chorégraphie et production de Beryl Grey, d’après Petipa et Ivanoff. Costumes de John Truscott. Interprété par Galina Samsova et André Prokovsky.

     

    “Le Médecin Volant”

    de Molière, 

    mise en scène de Francis Perrin, décors et costumes de

     Jacques Marillier.

     

    “Les Fourberies de Scapin”

     de Molière, 

    mise en scène de Jacques Echantillon, décors et costumes de Pace.

    René Camoin, Paule Noëlle et Alain Pralon, Sociétaires de la Comédie-Française; ClaireVernet, Marcel Tristani, Catherine Salviat, Virginie Pradal, Gérard Caillaud, GeorgesAudoubert, Francis Perrin, André Dussolier et Bernard Alane, Pensionnaires de la Comédie-Française (Sous chapiteau, dans les lices de la Cité).

     

    “Les Vilains”

    d’André Gille d’après Ruzzante. 

    Mise en scène de Jacques Echantillon. Avec André Gille, Jacques Echantillon, Françe Dary.

     

    “Récital Sviatoslav Richter”

    pianiste Soviétique.

     

    “Don Quichotte”

    création de Serge Ganzl, d’après Cervantès.

     Mise en scène de Gabriel Garran, décors et costumes de Hortense Guillemard, musique originale de François Rabbath. Avec Rufus (Don Quichotte), Pierre Santini (Sancho), et 30 comédiens.

     

    “Yehudi et Hephzibah Menuhin”

     Au progamme: Brahms, Bach, Beethoven.

     
    1974 

    Festival

    Suzanne Sarroca est née à Carcassonne en 1927

     

    “La Tosca”

    Opéra en 3 actes,

     d’après le drame de Victorien Sardou, livret de Giacosa et Luigi Illica,

     musique de Giacomo Puccini, mise en scène de Jacques Doucet.

     Avec Suzanne Sarroca (Floria Tosca), Guy Chauvet (Mario Cavaradossi), Henry Peyrottes (Baron Scarpia), Jean Brun (Angelotti), François Gatto (Spoletta), Henry Amiel (Le Sacristain), France Prince (Sciarrone), Gérard Blatt (Le Geôlier), Maïté Techene (Le Pâtre). Orchestre du Capitole de Toulouse, dirigé par Michel Plasson. Chef Décorateur: Claude Drogrez, Chef des Choeurs: Guy Lhomme, Chef Luminariste: J.C. Sans; Chef Machiniste: J. Larripa, Régie: F. Prince et R. Armond.

     

    “Galilée” 

    de Bertolt Brecht, 

    texte français de Armand Jacob et Edouard Pfrimmer,

     musique de Hans Eisler, 

    mise en scène de Jean-Paul Cathala, Jean Favarel, Lise Granvel, Maurice Sarrazin, décors

     et costumes de Patrice Cauchetier, décor et accessoires réalisés dans les Ateliers du Grenier de Toulouse sous la direction de Jean Juillac, costumes réalisés par Colette de Roy-Victor, éclairages de Michel Duverger, régie générale: Jacques Diwoux, musique enregistrée par Jean-Pierre Tiberge (flûte), Armand Medous (clarinette), Solange Courgaigt (clavecin), chanteuses: Françoise Gayral, Monique Comte, Yvonne Dalou, au Studio Condorcet, sous la direction de Georges Armand. Avec Maurice Sarrazin (Galiléo Galilei), Dominique Lagier (Andrea Sarti, enfant), Lise Granvel (Madame Sati, gouvernante de Galiléo, mère d’Andréa), Jean-François Pujol (Ludovico Marsili, jeune homme riche), René Gouzenne (Monsieur Priuli, curateur de l’Université de Padoue), Jean Favarel (Sagredo, ami de Galilée), Micheline collaborateur de Galilée), Michel Oster (Le Doge), Louis Granville, Claude Marcan, Jacques Cavanhac, Gilbert Boccara (Les membres du Conseil), André Fuentes (Cosimo de Medicis, Grand-Duc de Florence, enfant), Albert Hassert (Le Maréchal de Palais), Marcel Gaubert (Le Théologien), Jean-Claude Bastos (Le Philosophe), Pierre Jordini (Le Mathématicien), Jacqueline Benoit (L’Aînée des Dames d’Honneur), Agnès Montegut (La Jeune Dame d’Honneur), René Gouzenne (Premier Savant), Jean-Claude Bastos (Deuxième Savant), Christian Teyras (Premier Moine), Patrice Beauséjour (Deuxième Moine), Jacques Cavanhac (Le Gros Prélat), Pierre Jordini (L’Astronome), Michel Oster (Le Moine très Maigre), Albert Hassert (Le Vieux Cardinal), Jean Favarel (Le Père Christophe Clavius, astronome), Gilbert Boccara (Le Jeune Moine), Louis Granville (La Cardinal Grand Inquisiteur), Jacques Cavanhac (Le Cardinal Barberini, qui deviendra le Secrétaire),  Patrice Beauséjour (Deuxième Secrétaire), Jean-Claude Bastos (Andrea Sarti, adulte), Patrice Beauséjour (Philippo Mucius, savant), Jean Favarel (Le Chanteur Ambulant), Jacqueline Benoit (Sa Femme), Claude Marcan (Vanni, patron de fonderie), Patrice Beauséjour (Un Huissier), René Gouzenne (Un Haut Dignitaire), Christian Teyras (Un Individu), Gilbert Boccara (Casimo de Medicis, Grand-Duc de Florence, adulte), Marcel Gaubert (Un Moine), Agnès Montegut (Une Paysanne), Jean-Claude Credot (Un Homme du Peuple).

     

    “Gheorghe Zamfir”

    accompagné de Pantelimon Stinga, Efta Botoca, Petru Vidrean, Marin Chisar, Ion Mihaescu,

     Dorin Guibaru.

     

    “Cziffra”

    Au programme: Chopin “Fantaisie en Fa Mineur”, “Étude en La Bémol Majeur op. 25 N° 1”;

     “Étude en La Bémol op. 10 N° 10”; “Étude en Mi Majeur op. 10 N° 3”; “Étude en Sol Bémol

     Majeur op. 10 N° 5”; “Étude en Ut Dièze Mineur op. 10 N° 4”; “Fantaisie Impromptue”;

     “Impromptu en Fa Dièze Majeur N° 2”; “Polonaise en Ut Mineur”; “Polonaise en La Bémol

     Majeur”. Ravel “Sonatine”; Ravel “Jeux d’eaux”; Liszt “Ballade en Si Mineur”; Paganini “La

     Campanella”.

     

    “Claude Marti”

    accompagné par Michel Sauret, Robert Rivals, Roger Alonzo et André Malacan.

    Cour du Midi.

     

    “Galilée”

    de Bertolt Brecht, 

    mise en scène et interprétation du Grenier de Toulouse.

     

    “Othello”

    de William Shakespeare,

     texte Français de Jean Vauthier, 

    mise en scène Jean Deschamps, scénographie, costumes, décor sonore: atelier du Théâtre du Midi. Avec: Jean Deschamps (Othello), Serge Erich (Iago), Jean Favarel (Cassio), Gilbert Boccara (Roderigo), Claude Marcan (Brabantio), Albert Hassert (Le Doge), Robert Bousquet (Montano), Louis Granville (Gratiano), Jacques Cavanhac (Ludovico), Jean-Claude Bastos (Le Bouffon), Marcel Gaubert (1° Gentilhomme), Jean-François Pujol (2° Gentilhomme), Pierre Jordini (Le Sénateur), Alain Frerot (Le Hérault), Maryvonne Schiltz (Desdemone), Lise Granvel (Emilia), Dominique Lagier (Bianca). Marins, Soldats, Officiers, Serviteurs.

     

    “Dague Pop Occitania”

    avec  Françoise Dague (chant), Guy Bertrand (flûte traversière), Claude Romero (cabrette), Bernard Bennaval (vieille), Roger Pages (basse électrique), Raymond Bedel (batterie-percussions).

     

    “Horizons Danse Compagnie”

     sous la direction de Jacques Marsa.

     14 danseurs de l’Opéra de Paris. Ballets contemporains. Chorégraphie de Norbert Schmucki, de l’Opéra de Paris. “Ballet d’Ouverture”, création, de Jacques Marsa; “La Curieuse”, solo pour une danseuse, chorégraphie de Norbert Schmucki, sur des montages sonores; “Écheveau”, ballet de Norbert Schmucki sur une musique de Michel Magne; “Delta T = L’Infini”, pas de deux de Norbert Schmucki sur une musique de Ghorghe Zamfiret de Liturgie Orthodoxe; “Quator à Corps”, chorégraphie de Peter Heubi sur une musique de Schibler; “Out-Sider ou une Petite Histoire... à part”, pantomime de Werner Büchler; “Ergonia”, ballet de Norbert Schmucki sur une musique de Igor Wakhévitch; “The Planets”, création, de Norbert Schmucki sur une musique de Gustav Holst. Avec Noriko Kubota, soliste de l’Opéra de Zurich; Chantal de Fontenay, Soliste des Ballets Roland Petit (Marseille); Murielle Boulay, Soliste des Ballets du Rhin (Strasbourg) et de la Compagnie Félix Blaska; Sophie Lessard; Chanti Ruchpaul, Ballet de Stockholm; Catherine Biry, Elisabeth Bony, Soliste de Bonn; François Guierre, Ballet Classique de France; Ronald Meister, Grands Ballets Canadiens; Jacques de Camaret, Opéra de Paris; Pierre Rambert, Ballets Roland Petit; Philippe Bussac, Ballet de l’Opéra de Zürich; Jacques Marsa, Opéra de Paris; Werner Buchler, Mime; Dominique Bagouet, Ballets Blaska-Ballet du XX° siècle-Maurice Béjart.

     

    “Othello”

    10 danseurs, 10 danseuses, des guitaristes. Avec Manolito et Rafael Aguilar. Première partie: “Pueblos en España”; Deuxième partie: “El Rango”; Troisième partie “Cuadro

     Flamenco”.

     

    “Danses Nationales d’Espagne”

     de Manolita et Rafael Aguilar. “Pueblos de España”; “El Rango”; “Cuadro Flamenco”.

     

    “Los Rupay”

    folklore Bolivien. 

    Avec Ery Cortes, Omar Hoyos, Basilio Huarachi, Ricardo Mendoza, Mario Gutierrez.

     Danseurs du Ballet National de Bolivie.

     

    Source

    J-F Vivès/ Le théâtre de la Cité

     

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