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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 389

  • Robert Ménard : Le premier concessionnaire Citroën de Carcassonne

    Le première concession automobile Citroën est fondée par

    Robert Ménard

    en 1925.

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    Robert Ménard dans son bureau

    Elle se situait dans la rue Montpellier à l'emplacement où travait initialement de l'Acacia Tennis. Vers 1932, ce garage se déplace non loin de là, sur l'avenue de la gare qui prendra en 1936 le nom du Maréchal Joffre.

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    L'agence Citroën dans les locaux de l'hôtel des deux gares (Hôtel Bristol) vendait également les marques Unic, Sizaine Frères et Talbot. Remarquons que l'entrée a été rénovée dans le style Art-déco, par rapport au bâtiment datant de la second moitié du XIXe siècle.

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    Magasin d'exposition

    Elle assurait également les réparations des automobiles.

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    Les ateliers

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    Les véhicules devant l'agence Citroën

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    Cette partie était occupée autrefois par l'écurie de P. Resseguier. Il reste encore aujourd'hui la tête de cheval sur le toit et en bordure de la façade.

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    Peu de temps avant la seconde guerre mondiale, le garage Citroën se déplace sur le boulevard Omer Sarraut, juste à côté du Bar Edouard. Quand Robert Ménard partira du centre ville dans les années 70 pour s'installer route de Toulouse, le local sera occupé par Rey 113. C'est aujourd'hui, un supermarché.

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    Une facture de 1938 pour l'achat d'une Citroën 5 cv de 2700 francs.

     Robert Ménard s'installe donc 32 route de Toulouse jusqu'en 1992, presque en face de l'ancienne clinique Cathala. C'est aujourd'hui, un grand parking avec quelques commerces d'alimentation. Le garage vend également la gamme légère Berliet et propose la location de véhicules sans chauffeur Citer. Une station service Total délivre du carburant. Robert Ménard prend sa retraite en 1970 et décède l'année suivante. La concession Citroën continuera avec le nom de son fondateur.

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    Sur cette carte téléphonique publicitaire, nous retrouvons en 1994 le garage Citroën à côté de l'actuel Hypermarché Géant-Casino.

    Merci à Jean-François Ménard

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Sur les traces du tournage du film "Le corniaud", dans la Cité médiévale

    Il est fait un froid de canard en ce début de mois de novembre 1964 à Carcassonne et le vent du nord accentue cette impression glaciale, alors que l'on tourne les dernières scènes du dernier film de Gérard Oury dont l'action se passe en été.

    Le Corniaud

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    Pendant trois jours, la Cité devient le décor naturel d'un tournage réunissant les plus grandes vedettes du cinéma comique français : Louis de Funès, Bourvil, Henri Genès, Jean Droze, Henri Ferrière... 

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    Les figurants Carcassonnais

    La production qui a pris ses quartiers à l'hôtel Terminus, comme d'ailleurs Louis de Funès, a engagé une vingtaine de figurants Carcassonnais. Bourvil loge à l'hôtel du Donjon et l'équipe technique à La croque sel chez Madame Pavernès.

     

    Les décors

    Le passage à niveau

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    Ce passage à niveau ne se trouve pas à Douzens, comme de nombreux Carcassonnais continuent à le prétendre. Cette scène a été tournée dans le département du Var, ainsi que j'ai pu moi-même le découvrir en 2005 à force de recherches et en me rendant sur les lieux. Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'est que le passage à niveau est identique à celui utilisé dans une scène du film "Le gendarme se marie". Gérard Oury n'a fait que créer un panneau de la N113.

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    Il s'agit du passage à niveau de la gare La motte - Sainte-Roseline qui se situe sur l'axe Les arc - Draguignan. La route a bien changé depuis 1964...

    Le café de France

    Sur la place Saint-Nazaire, lieu principal du tournage, le magasin de photographie de M. Bouffard a été transformé en "Café de France".

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    En 1964

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    La scène du Café de France

    La gendarmerie

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    Dans le film en 1964

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    En 2015

    L'hôtel "Dame Carcas" a été habillé d'un panneau indiquant "Gendarmerie nationale"  réalisé en isorel mou, carton et cadre de bois par la menuiserie Loupia. Quant aux lettres, elles ont peintes par les ouvriers de chez Labeur. Il ne s'agit que le l'aspect extérieur car les scènes d'intérieur de la gendaramerie seront tournées dans le garage de l'hôtel de la Cité.

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    © Collection J-L Bergnes

    Bourvil se concentre dans la gendarmerie

    L'hôtel de l'esplanade

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    Sur le panneau bleu "Café de France", apparaît le nom du propriétaire du commerce de photographie loué pour le tournage : M. Bouffard. Il devient cafetier...

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    Seule la marquise de l'hôtel de la Cité a changé depuis 1964

    corniaud

    C'est de l'une des cabines de l'hôtel de la Cité donnant sur la place que Bourvil téléphone à Louis de Funès.

    corniaud

    Gérard Oury a posé sa caméra dans le hall de l'hôtel

    corniaud

    La scène s'est tournée contre les fenêtres à droite situées dans le hall de l'hôtel.

     

    Les lieux de tournage

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    Les gangsters arrivent par le chemin des Anglais en longeant le cimetière vers la Porte Narbonnaise. On remarque à gauche que le parking, ni la route vers Montlegun n'existent en 1964.

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    Le même endroit en 2015

    Plaisir d'amour dans les lices...

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    Plaisir d'amour... depuis le Pont levis

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    © autourdelouisdefunes.com

    80, rue des fossés verts

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     - Le patron est en danger !

    - Où ça ?

    - 80, rue des fossés verts

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    La course poursuite

    La rue du Four Saint-Nazaire. Il reste encore les traces de la marquise au-dessus de la porte à droite

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    Bourvil avec l'ancien presbytère en toile de fond. Il entraînera les policiers dans une course poursuite à travers la Cité, dont le but essentiel sera de montrer les plus beaux plans du monument.

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    Le presbytère en 2014 devient un restaurant

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    La Porte d'Aude

     

    Les photos de tournage

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    © René Roques

    Gérard Oury et Bourvil

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    © René Roques / Coll. Patrice Cartier

    Louis de Funès et Gérard Oury sortent de l'Hôtel de la Cité

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    © René Roques

    Gérard Oury donne ses instructions

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    © René Roques

    Moteur...

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    © René Roques

    (avec l'aimable autorisation de Patrice Cartier)

    Entre deux prises

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    Bourvil lit l'Indépendant et signe des autographes

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    © Collection J-L Bergnes

    Louis de Funès se fait discret et écoute dans la basilique St-Nazaire les orgues, jouées par un jeune séminariste.

    Quelques anecdotes

     L'équipe de tournage se réunit chaque fin de journée à l'hôtel du Donjon pour faire le point. Ensuite, le réalisateur et ses techniciens visionnent les rushs au Chapeau rouge (rue Trivalle), mis grâcieusement à disposition par Jacques Cau.

    La cabine téléphonique de laquelle sort Louis de Funès a été retrouvée :

    http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/archive/2013/10/19/on-a-retrouve-le-decor-du-corniaud-dans-un-restaurant-de-car.html

    De nombreuses Carcassonnaises se sont présentées pour la figuration. Aucune habitant la Cité n'a été choisie ; ce sont celles de la ville basse qui tournèrent dans le film. Chacune d'entre-elles est habillée pour les besoins du tournage en jupe et manches courtes alors qu'en ce mois de Novembre, il fait un froid glacial.

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    Une jeune Carcassonnaise fera ses débuts au cinéma dans le rôle de Suzanne (serveuse du Café de France). Il s'agit d'Annie Claparède, âgée de 16 ans.

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    Ci-dessous, son interview

    http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/archive/2013/05/31/novembre-1964-on-tourne-le-corniaud-dans-la-cite.html

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  • La flamme olympique est passée à Carcassonne en 1992

    Il est bon de se souvenir que la dernière fois où furent organisés des Jeux olympiques en France, Carcassonne eut le privilège d'accueillir la flamme olympique. Après les JO d'hiver de Grenoble en 1968, la petite ville savoyarde d'Albertville décrochait le graal après 24 années d'attente. 

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    Durant l'année précédent les jeux et jusqu'en février 1992, ce sont 57 villes françaises qui accueillirent le passage de la flamme olympique. En provenance d'Albi et descendant la montagne noire en passant par Les Martys et Cuxac-Carbardès, elle arrive à Carcassonne le 14 janvier 1992.

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    Ce jour-là, la ville est bloquée sous un épais manteau neigeux de 52 cm, qui immobilisera une centaine de camions aux portes de la ville.

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    © Patrice Cartier

    La flamme olympique devant la porte Narbonnaise

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    Une épinglette sera commercialisée à cette occasion

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    La Poste, en tant que partenaire officiel du parcours de la flamme olympique, fit éditer un timbre et une enveloppe premier jour.

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