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Seconde guerre mondiale - Page 74

  • Le siège de la Milice française à Carcassonne

    La Milice française est crée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy afin de lutter contre la Résistance. Elle est une force d'appui à la Gestapo et une police collaborationniste dans la traque des juifs, des résistants, des francs maçons, des communistes... Placée sous la responsabilité de son chef Joseph Darnand, elle a torturé, exécuté ou fait massacrer des patriotes français qui se battaient pour la libération de la France de l'occupant nazi. Certains miliciens allèrent jusqu'à incorporer la Waffen SS et furent envoyés sur le front russe pour combattre les communistes.

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    L'ancien siège de la Milice française

    18, place Carnot et 45, rue de Verdun

    Le 28 février 1943 se tint au théâtre municipal, la grande soirée inaugurale de la Milice départementale. Selon le journal la Dépêche en date du 3 mars de la même année, cet évènement présidé par le Préfet de l'Aude a eu lieu en présence d'un grand nombre de corps constitués nationaux et locaux dont je ne donnerai pas la liste ici.

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    Tampon de la Milice départementale

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    Document officiel

    (Lucien Maury/ La résistance audoise/ 1980/ Annexe VII)


    A la libération, 78 miliciens audois seront arrêtés. Beaucoup parmi eux furent passés par les armes contre un mur de la caserne Laperrine dont beaucoup de sous-fifres et peu de chefs. Les cercueils en bois furent alignés avec devant chacun d'eux, un condamné. Il y a là un prêtre pour la confession. Pendant que le précédent condamné est exécuté, le suivant se confesse. Pendant ce temps, on place le cadavre du dernier dans le cercueil. Ainsi de suite... Voilà ce que virent de nombreux carcassonnais massés ce jour là autour de la caserne. Cette description est tirée de mon père qui assista à l'âge de 7 ans à ce "spectacle" et en fit longtemps des cauchemars.

    Ce blog ne fait pas de propagande. Il ose regarder l'histoire en face!

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2013

  • Le 20 août 1944, Quai Riquet

    Depuis 2009 l'ancien blog "Histoires de Carcassonne" et désormais celui-ci, se battent afin d'entretenir la mémoire des victimes innocentes du Quai Riquet, lâchement assassinées par les allemands le jour de la libération de Carcassonne. A chaque fois nous nous sommes émus du manque d'entretien floral du monument situé sous le pont de la gare SNCF vers la rue Buffon, au moment des commémorations de cette journée. De même, nous avons milité afin qu'à nouveau le cortège des autorités civiles et militaires s'arrête à cet endroit, y dépose une gerbe avec une sonnerie aux morts et une Marseillaise. Le 22 septembre 2012, j'ai rencontré M. le député-maire de Carcassonne lors de l'inauguration du nouveau conservatoire de musique. Il m'a assuré que cette année (2013) et donc demain, l'arrêt à la stèle des martyrs du Quai Riquet ferait à nouveau partie du programme des commémorations.

    Je voudrais rappeler ici ou faire connaître l'histoire de cette triste journée du 20 août 1944. Le récit que j'en donne se base uniquement sur des documents écrits et signés de leurs auteurs.

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    Stèle des 26 martyrs du Quai Riquet

    Le 20 aout 1944 alors que la 11e panzer division en déroute passe par Carcassonne, des coups de feu retentissent en sa direction dans le quartier de la gare. Les "boches" à bout de force et harcelés de toutes parts, sans chercher vraiment à comprendre d'où venaient exactement ces tirs vont incendier toutes les maisons du Quai Riquet et mitrailler à l'aveugle tous les passants. Le carnage fera 22 victimes civiles étendues le long du quai et de la route minervoise. Les soldats allemands allèrent ensuite quérir le maire Jules Jourdanne et le préfet Marchais qui, accompagnés par trois FFI durent s'expliquer sur place devant les officiers de la Wehrmacht en furie. Ceux-ci prétendirent qu'on avait tiré sur eux et que 50 des leurs avaient été tués. C'était faux, mais ils tenaient en joue 16 autres otages prêts à être fusillés. Finalement le lieutenant FFI Hauguenauer obtint que l'on relacha les otages pour le cas, où aucun incident contre l'armée allemande serait observé jusqu'au retrait total des troupes de la ville. Les otages furent libérés mais cette triste journée couta la vie à 22 personnes innocentes. (Source: Lucien Maury/ La résistance audoise/ 1980)

    Témoignage de G. Nunez, agent de police

    "Vers 16 heures environ, une patrouille allemande accompagnée de deux officiers mitraillettes à la main et accompagnés d'une femme qu'ils avaient pris comme otage, ont démandé à voir M. le maire. Personne ne bougeant dans le poste, j'ai pris l'initiative d'aller le faire appeler par M. Jeanjean, secrétaire général. Le maire averti s'est rendu au commisariat où se trouvait une patrouille allemande et à demandé à l'officier de paix s'il voulait bien l'accompagner; ce dernier trouvant un prétexte afin de rester avec ses hommes a refusé de la suivre. C'est alors que je me suis proposé pour accompagner M. le maire et les gardiens Vidaillac et Gros nous ont suivi. De là, la patrouille allemande a demande le préfet. Nous nous sommes rendus à la préfecture. Ils ont prié M. le préfet de les suivre au PC, route Minervoise. Ce dernier était suivi du lieutenant Haguenauer et d'un inspecteur des renseignements généraux. C'est ainsi que nous nous dirigeâmes vers la route Minervoise sous la fusillade ou le commandant allemand nous attendait au milieu de la route entouré de son état-major et de nombreux soldats en furie. Au Quai Riquet, les maisons flambaient. Il y avait de nombreux morts. Face à la boucherie Claustre, étendu sur le trottoir dans une mare de sang, le mécanicien-tollier Ramon Noël venait d'être fusillé. L'officier allemand criait, gesticulait et vociférait. Dans sa colère rouge, il prétendait que les habitants avaient tiré sur sa troupe et demandait à l'interprète qui avait pu tirer sur ses soldats. J'ai informé M. le préfet qu'il veuille bien faire dire qu'il y avait certains immeubles sur la route Minervoise qui avaient été occupés par les allemands et qu'il pouvait y avoir quelques bombes à retardement qui auraient pu blesser ses hommes. Sur cela le lieutenant Haguenauer se mit à parlementer en allemand avec le commandant ennemi et chercha dans un long entretien très mouvementé dont les sus-nommés étaient témoins, à sauver la situation qui semblait désespérée. Petit à petit, nous avons saisi que la grande menace de la destruction de Carcassonne, décidée fermement par les allemands lors de l'arrivée de la délégation, semblait s'écarter. Un avis fut publié dans tous les quartiers de la ville par le haut-parleur de M. Chiambarreta, accompagné des gardiens Viadaihac, Gros et moi-même, et deux officiers allemands qui étaient portés sur les ailes de la voiture avec leur mitraillette.

    Ce qu'écrivait J-L Bonnet en commentaire sur le blog "Histoires de Carcassonne", le 8 décembre 2009.

    Pour approfondir le sujet qui ne peut s’évoquer en quelques lignes et rectifier certaines maladresses, on lira avec intérêt les articles parus le 20 et le 22 août 2004 dans l’Indépendant, chronique « D’hier et d’aujourd’hui », sur les massacres du quai Riquet et le personnage de Chim Boum Boum. L’historien J-L Bonnet se permet de raconter les événements récents avec fidélité quand il a des renseignements de première main, comme les témoignages directs des descendants des martyrs fusillés. La légende maintient des histoires irréelles ou inventées pour rendre service à tel ou tel : ainsi, les documents officiels de la Préfecture (1) ne mentionnent pas l’intervention du maire Jules Jourdanne et du préfet Marchais pour libérer de prétendus otages. On comprend l’intérêt de faire courir ce bruit pour justifier une attitude louable chez ceux qui avaient servi le gouvernement de Pétain. Les témoins encore vivants de l’époque, notamment M.A. J…, secouriste de l’époque avec le lieutenant Amigues, M. C… qui habitait au début de la route minervoise, Mme M. S.. dont la jeunesse a été marquée par ce drame, les nombreux descendants des fusillés qui ont assisté à une conférence sur la Libération ne sauraient tolérer sans réagir cet innocent écran de fumée qui ferait de fonctionnaires soumis des héros ! Soixante après ces événements, il faut savoir qu’il existe encore des gens qui osent évoquer « les sinistres maquisards de Picaussel » sur un site Internet et rendre gloire au x collaborateurs.
    Jean-Louis Bonnet

    (1) Nous croyons savoir que les archives de la préfecture de cette période ne sont pas consultables avant 2015. Il est bon de le préciser aux lecteurs (NDLR)

    Les victimes

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    Cette plaque avait disparue l'année dernière dans l'indifférence générale suite à un ravallement de façade. Le blog "Histoires de Carcassonne" a obtenu de haute lutte sa remise en place.

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    Armand Ballotari (19 ans), agriculteur

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    Georges Calvel (30 ans)

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    Joseph Justo dit Chim-Boum-Boum (64 ans)

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    Jean Baratciart (38 ans)

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    Bastide Jean-Marie, Belbèze Jean, Bonnet Louis, Carreras roger, Chassaing Raymond, Dualé René, Fages Marguerite, Fournès Marie-Thérèse, Gélis Pierre, Jassin Gabriel, Maynadier Emile, Mazzer Emilio, Milhau Pierre, Pradelle Joséphine, Quintin Hyppolite, Rey Jean-Baptiste, Viscarra Jean.

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    Photographie prise sur les lieux en 1944

    Témoignages recueillis sur le blog "Histoires de Carcassonne"

    "Je suis né en 1942 chez mes grands-parents à l'Olivette: Quai Riquet. Ma grand-mère maternelle, Joséphine-Marguerite Pradelles est une des victimes. Inutile de vous dire le traumatisme familial qui s'en est suivi. Elle était dehors avec ses amies. Il faisait beau. Elle est allée se réfugier sous les escaliers extérieurs d'une villa. Elle n'a pas eu le temps de rentrer chez elle, Villa St-Joseph. Trop loin, et même si elle l'avait eu... Ils l'ont massacrée. A coup de crosse, sur la tête. Elle appelait sa dernière fille qui avait fait sa communion solennelle au mois de juin 1944 à St-Vincent. Elle a été pratiquement décapitée. Ils se sont acharnés. Ma mère et les enfants étions partis quelques jours à peine avant, dans un village du minervois. Quand elle a été prévenue; sa mère, ma grand-mère était déjà enterrée au cimetière St-Michel, à proximité de Chim-Boum-Boum. J'ai eu deux explications du déchaînement de ses allemands. La première, la sirène de la ville a retenti; ils ont eu peur. La seconde, un coup de feu a retenti du haut de Grazailles. La seconde semble privilégiée d'après un article. Alors pourquoi? Aucune enquête n'a été faite?" (Eliane)

    "Je m'en souviens particulièrement. Nous habitions au 53 rue du septembre et une voisine étant décédée ma mère Jane Dupuy née Bugnard a décidée malgré tous les avis d'aller a l'enterrement de cette voisine. Etant passée un moment sur nos tombes de famille Elle est arrivée a la sortie du pont du chemin de fer juste au moment ou la fusillade a éclatée. Elle a été touché a la jambe et n'a pu se relever. C'est Jean-Marie BASTIDE de Villardonnel qui malgré la fusillade la secourue en la portant a la maison du coin après le pont, direction l'Olivette. Quant les "boches" ont passé le pont du canal ils ont alignés tous les Hommes et les ont fusillés. Hommage a Jean-Marie que ma mère a vu mourir. Ss parents n'avait que ce fils et nous sommes allés les voir plusieurs années en témoignage de reconnaissance. Comment ce fait il que ce soit un des rares qui n'est pas la mention MPF après un tel acte de dévouement? Ma mère a pu finalement etre évacuée a la clinique Delteil ou mon père a pu aller la voir tard en fin du soir. Je ne vous dit pas l'horreur de l'angoisse quant ayant entendu les tirs nous ne l'avons pas vu rentrer. Cela lui a valu une invalidité trés partielle car pour Elle comme pour tant d'autres le médecin consultant pour la pension a été odieux car son but essentiel de réduire le taux de pension. Par ailleurs ma Mère m'a souvent répété que tous Ceux qui se trouvaient dans la maison du coin, où Ils avaient trouvé abri, avaient été obliger de sortir par les boches et que les Hommes avaient été séparés des Femmes et Enfants et qu'Ils avaient été fusillés sous le pont." (Claude)

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  • 20 août 1944: Baudrigues, vision d'horreur

    Le 19 août 1944, les allemands évacuent Carcassonne après presque deux années d'occupation dans le département. A la prison se trouvent notamment des résistants et l'on s'inquiète du sort qui leur sera réservé, après que l'ennemi eût informé la Croix-rouge qu'elle n'aura pas à leur apporter le repas de midi. Il y a parmi eux Jean Bringer (fonctionnaire des eaux et forêts), Aimé Ramond (Officier de paix) et le Dr Delteil (Chirurgien et propriétaire de la clinique du Bastion). Le préfet envoie alors deux délégués charger de négocier un échange de prisonniers, mais le sous-chef de la Gestapo "Schiffner"déclare que seul le Dr Delteil sera libéré avec d'autres détenus sans préciser lesquels. Le chirurgien aurait été gracié pour avoir soigné des soldats allemands dans sa clinique. Vers 11 heures du matin, ceux qui vont être libérés voient monter dans un fourgon cellulaire de la prison, six hommes et deux femmes. Un autre homme, peut-être déjà mort ou agonisant, sur lequel on avait tiré pour avoir tenté de s'évader fait également partie du convoi. L'escorte sera vue à la sortie de la ville en direction de Limoux.

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    Ils se rendent en fait au domaine de Baudrigues situé sur la commune de Roullens, où ils ont entreposé des torpilles de 50 à 500 kilos et d'autres munitions. Intrigué par cette agitation peu coutumière, le régisseur Henri Cambon s'instruit auprès de l'adjudant-chef qui lui conseille de fuir car tout va sauter. A Villalbe, hameau de Carcassonne dont les champs jouxtent ceux du domaine, certains ouvriers agricoles ont aperçu des fils et se doutent de l'iminence d'une explosion. Alphonse, à peine âgé de 20 ans se propose d'aller les couper, mais ses amis du hameau l'en dissuaderont car les allemands pourraient exercer des représailles sur la population. Ils assisteront de loin à l'explosion(la première à 16h45 et la dernière à 16 heures) des neufs depôts sur seize que les "boches" avaient minés.

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    Le lendemain 20 août 1944 les dégâts sont considérables et c'est une vision d'épouvante. "Nous avons été parmi les premiers à Villalbe, à nous rendre sur place" souligne Alphonse. "Ce que nous avons vu dépasse tout ce que nous pouvions imaginer. Pendus aux branches des arbres encore debouts, des morceaux de boyaux et de cervelle. Il ne restait rien du parc." ajoute t-il.Trois corps pourront seulement être reconstitués grâce à certains éléments: Ramond, Bringer et un inconnu. Par exemple, madame Bringer reconnaîtra les restes de son mari à l'alliance d'un doigt. Au total ce sont neuf cadavres que l'ont dit avoir retrouvés dans le parc, sur la base du rapport de gendarmerie. Celui-là même prétend qu'un homme a été fusillé dans le dos et une femme de face. Cela sous-entendrait l'hypothèse qu'ils étaient déjà morts avant l'explosion, mais il est tout aussi possible qu'ils aient été attachés en vie sur le dépôt. On n'a pas pu retrouver une tête !

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    Selon Julien Allaux, les 7 personnes non identifiées sont: Maurice Sevajols (arrêté à Perpignan le 7 août 44 et transféré à Carcassonne dix jours après); Pierre Roquefort, Jean Hiot, Léon Juste et Gilbert Bertrand, tous les quatre rescapés du maquis de Trassanel. Les deux femmes restent inconnues, mais il semblerait qu'elles aient été de confession juive. Les recherches menées par M. Allaux en 1988 permettent de penser qu'il n'y a pas eu 9 mais 14 victimes à Baudrigues. En effet, comme Maurice Sevajols d'autres résistants arrêtés avec lui étaient détenus à Carcassonne. Au lendemain de la tuerie la gendarmerie retiendra neuf, mais le 5 mai 1945 le juge d'instruction accompagné d'un médecin a constaté que des débris humains avait été au cours des huit derniers mois, recueillis par le régisseur du domaine et déposé dans un cercueil. La liste des martyrs serait donc la suivante: Bringer Jean, Ramond Aimé, Roquefort Pierre, Hiot Jean, Juste Léon, Avignon René, Bronson Jacques (né le 16 février 1923 à St-Pé de Bigorre), Gros André, Sevajols Maurice, Torrent André, Bertrand Gilbert, Baills Simon et deux femmes inconnues.

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    Aimé Ramond fut inhumé le 27 août 1944 à Montgeard (H-G). Nous voyons ci-dessus l'hommage rendu par ses collègues avec la pose d'une stèle dans la clairière de Baudrigues.

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    Pour les obsèques de Jean Bringer, le 31 août 1944 toutes les administrations sont fermées. Le corps est exposé dans une chapelle sur la place Carnot, puis amené à la cathédrale Saint-Michel. Il sera inhumé au cimetière du même nom.

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    Chaque année lors de la commémoration de la libération de Carcassonne, une gerbe est déposée sur les lieux même du massacre.

    Sources

    Les martyrs de Baudrigue (Julien Allaux)

    Témoignages recueillis auprès de villalbois (signalés en rouge)

    Crédits photos

    Google

    Collection privée

      Midi-Libre

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