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La Cité - Page 22

  • Le Festival de la Cité a bientôt 60 ans (Acte III)

     

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    Gilles Durupt

    Après le départ de Jacques Echantillon dont la ville n'a pas renouvelé le contrat, c'est un Conseil communal de la culture qui fut chargé de la programmation du festival sous la houlette de Gilles Durupt. Un bail qui ne durera que deux saisons, soit la plus petite mission confiée à un directeur depuis 1908.

    1979

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    Les choeurs de Carcassonne en 1979

    “Requiem de Verdi” 

     l’Orchestre du Capitole de Toulouse

    direction Michel Plasson.

    Solistes: Suzanne Sarroca, Joséphine Veasey, Alain Vanzo, Carlos Zardo, les Choeurs du Capitole de Toulouse, les Choeurs du Grand Théâtre de Bordeaux, les Chorales de Lyon, l’Ensemble vocal de l’Armagnac, l’Ensemble vocal de Carcassonne (Grand Théâtre).

     

    “Antonio Membrado”

     récital de guitare. 

    Pièces de la Renaissance. Menuets de Fernando Sor. 5 pièces brésiliennes de Villa Lobos, évocations de JorgeLabrouve, éloge de la danse Léo Brouwer, prélude créole de Rodrigo Riera (Cour du Midi).

      

    “Les Gens de...”,

      création

      par la Compagnie Dominique Bagouet. Conte dansé, mis en aventures et en images par Pierre Bastien et Bernard Pruvost. Musique de Simone Simon, costumes de Christine Lemoigne, masques et marionnettes de Daniel Brochier. 7 danseurs (Cour du Midi).

      

    “Le Prince de Hombourg”

      de Heinriche von Kleist,

      mise en scène de Petrika Ionesco, production des Tréteaux du Midi.

     

    "Duplex"

     avec Pierre Cochereau, aux orgues de Montréal et Alain Lombard à la tête de l’Orchestre Philarmonique de Strasbourg, au Théâtre de la Cité.

     

    “Clark Terry, Big Band”.

     17 musiciens dont Chris Woods, Charles Davis, Chuck Connors et Willy Cook

      (Cour du Midi).

     

    “Jornada de l’Occitania”

    La Sauze. Beltrame. 

     12 cançons per Gaspar de Bessa (Cour du Midi). 

      

    “Ballets d’Hier et d’Aujourd’hui”. 

     Au programme:“Carmina Burana”, de Carl Orff, “Accords nostalgiques”, d’Alan Stivel, “Un Pierrot”, de Varèse (Cour du Midi).

      

    “Doc et Merle Watson”

     Au programme: “Look Away”, “Dixie”, “Don’t thing twice it’s all right”, “Florida blues”, “Gypsie Davis”, etc... (Cour du Midi).

     

    “Lionnel Hampton all Star Band”

    (Grand Théâtre).

      

    “Holocaustum” ou “Le Borgne”

      d’Eduardo Manet, par le Théâtre de la Rampe, de Montpellier (Cour du Midi).

     

    “Ballet-Théâtre Français de Nancy”

     au programme: “L’Estro Armonico”, musique de Vivaldi, chorégraphie de John Cranko;“Jeu de Cartes”, musique de Stravinski, chorégraphie de Janine Charat, scénographie d’Yvaral; “Sans Titre”, musique de Stravinski, chorégraphie de Lubovitch; “Itinéraires”, musique de Luciano Berio, chorégraphie de John Butler, scénographie de Piotr Kowalsky (Grand Théâtre).

      

    “La Galine”

    par le Théâtre de la Carriera

     “Mont Joia”, chants et musique provençale (Cour du Midi). “Le Patrimoine de la Commune de Marseille”, par le Théâtre de la Carriera (Cour du Midi).

     

    “Los Pobles Cantan”

     Bretagne: Gilles Servat; Catalogne: Teresa Rebull; Occitanie: Marie Roanet (Cour du Midi).

     

     “L’Idée Fixe de Paul Valéry”

    création

    mise en scène de Lucien Barjon, avec Lucien Barjon et Philippe Laudenbach (Cour du Midi).

     

    “Chants et danses de l’Ensemble Soviétique de Géorgie”

     50 danseurs, chanteurs et musiciens (Grand Théâtre).

      

    “Boston Camerata”

    direction Joel Cohen (Grand Théâtre).

     

    “Les Loups”

    de Romain Rolland, par le Théâtre Actuel, mise en scène de Robert Hossein,avec Jacques Alric, Jacques Dannonville, Pierre Le Rumeur (Cour du Midi).

     

    “Lorrenzaccio”

    d’Alfred de Musset

    mise en scène d’Otomar Kreska, par l’atelier Théâtral de Louvain la Nouvelle (Grand Théâtre).

     

    Pendant le mois de juillet ont eu lieu:

    aux Halles, une pièce de Théâtre de Grumberg “En R’venant de l’Expo”, création, mise en scène de Penchenat, par le Théâtre du Campagnol,donnée chaque jour du 15 au 21 juillet; un café Théâtre chez Pech, à La Comédie, et auPetassou: en alternance “Chopelia”, de Fardi Chopel; “L’Apéritif”, d’Alberto Vidal; “J.C. Monet”, “Mylène et Gilles”, “At Je Mejan”, par le Théâtre de la Carriera; “Saison de femmes”, par le Théâtre de la Carriera; “Chansons Yiddish”, avec Ben Zimet; “LaChanson d’un gars qui a mal tourné”, avec Gérard Pierron; “Un petit vélo”, avec France Léa; “Dingoésie”, avec Michel Sohier; “Appel de Fards”, avec Patrice Zana. Quatre spectacles ont été aussi donnés à la Chapelle de Saint-François-Xavier; trois à la Chapelle Saint-Gimer; deux en l’Église de Palaja. Des animations de rue, des stages rencontres et des expositions ont également été organisés.

     

    1980

     Au moment où quelques nuages pèsent sur l'avenir du Festival de Nancy et où la future formule du Festival d'Avignon n'est pas encore très claire, le Festival de Carcassonne annonce un renouveau. Gilles Durupt, qui préside depuis l'an dernier aux destinées de la manifestation, a tracé les grandes lignes de ce changement la semaine dernière, au cours d'une conférence de presse donnée à Barcelone. Le thème du Festival 1980 est large et ambitieux :

    « Carcassonne salue la Méditerranée ».

    Il énonce un choix précis : confronter les différentes cultures et civilisations du bassin méditerranéen. Des spectacles en provenance de tous les littoraux seront présentés pendant tout le mois de juillet : ils viendront d'Algérie, de Cisjordanie, de Turquie, d'Israël, de Chypre, d'Italie, de Tunisie, de Corse, d'Espagne et de France. L'Occitanie donnera le ton pour la partie française. La Catalogne, pour l'Espagne, sera le temps fort du Festival.

    « Je souhaite qu'il puisse en être ainsi tous les ans, dit Durupt : une culture-phare à chaque Festival. Pour cette année, le choix de la Catalogne allait de soi : les Catalans ont depuis des siècles des liens privilégiés avec les Occitans, Carcassonne avec Barcelone. C'est pour bien marquer cette direction que nous avons tenu à annoncer le programme de Carcassonne 1980 à Barcelone. »

    Le maire socialiste de Carcassonne, Antoine Gayraud, pour l'occasion, s'est lui aussi déplacé à Barcelone. Il en a profité pour rendre visite à son collègue socialiste de la capitale catalane, Narcis Serra, et pour l'inviter à la « semaine catalane » de Carcassonne. Du 1 er au 6 juillet prochain, Carcassonne vivra en effet entièrement à l'heure de la Catalogne. Avec un spectacle de rue du Grupo Théâtrot. Avec deux pièces de la troupe Els Joglars, dirigée par Albert Boadella et rendue « célèbre » par ses démêlés avec l'armée espagnole de l'après-franquisme. Avec le one-woman show de Rosa y Maria Sarda. Avec « le plus beau des travelos », Angel Pavlosky. Avec le spectacle poético-musical d'Antaviana. Avec du cinéma. Avec des expositions, dont une rétrospective consacrée à Joan Miro. Personne ne sera donc surpris que l'affiche de Carcassonne 1980 soit signée par Angel Pavlosky.

    (La vie d'artiste / J-P Liégeois / 30 mai 1985)

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    L'affiche signée Joan Miro

    Interview

    A Carcassonne, le festival se déroule chaque mois de juillet. Gilles Durupt, directeur du Centre communal de la culture, en assure la programmation et la direction artistique. Carcassonne n'est pas Avignon. Le budget du Festival d'Avignon pour 1980 dépasse les sept millions de francs. Celui du Festival de Carcassonne n'est que de 1,2 millions de francs. Mais Gilles Durupt n'est pas tenté par le gigantisme avignonnais : 

    "Un festival n'a d'intérêt que s'il constitue le temps fort d'une politique culturelle d'une ville pensée sur douze mois. Tout festival est coûteux : on y dépense en un mois l'équivalent d'un budget annuel. Dans la balance, il ne faut pas qu'un festival pèse plus lourd que le reste de l'année. Dans la plupart des villes, il y a les festival et rien d'autre pendant l'année. Pour le Conseil communal de la culture qui l'émanation de toute la vie associative de Carcassonne, une telle solution était inacceptable. Je dispose donc de 1, 2 millions pour le festival et d'une somme équivalente pour les onze autres mois. Dans ces conditions, le festival peut jouer son rôle."

    Lequel ? Celui d'un aiguillon, pense Durupt. En période estivale, le festival est à sa place : les gens sont plus disponibles, moins tracassés. On peut donc à la fois les distraire et les interpeller. Et ce qui interpelle le public, c'est toujours le théâtre. Je parle du théâtre contemporain. Je parle de création. Un festival se doit d'être d'abord un panorama de la création d'aujourd'hui. Mais je parle de théâtre, je ne dis pas que le théâtre doit être en position de monopole. Il a un rôle moteur, mais il est d'autant plus provocateur qu'il est confronté à d'autres genres. Je suis pour le métissage, l'an dernier en sortant du "Requien de Verdi", les festivaliers ont eu une aubade ruban sax. Ce choix là a dû laisser des traces dans les mémoires... En disant et faisant cela, je parie sur la disponibilité d'esprit des gens, pour leur curiosité. Je me refuse de niveler par le bas. En étant exigeant je ne pense pas avoir tort. Quand j'étais directeur de la Maison des Jeunes et de l'éducation permanente de Saint-Nazaire, j'ai fait venir Armand Gatti sur le thème de la dissidence et des "Canards sauvages" qui vont toujours contre le vent ; on m'a dit : "Tu vas te casser la gueule". Les mauvais prophètes ont eu tort : des gens qui n'étaient jamais allés au théâtre ont répondu aux sollicitations de Gatti. Ce qui prouve qu'il ne faut pas penser une intervention culturelle en fonction de la minorité de "théâtreux" qui voient tout depuis vingt ans. Il faut l'élaborer pour toute la population. Je crois qu'un festival est le lieu idéal pour réaliser l'inimaginable : mettre en relation un public un neuf et un théâtre d'aujourd'hui. 

    Gilles Durupt n'est pas un théoricien d'arrière-salle de bistrot. Les mots ne lui suffisent pas. Il passe toujours aux actes. Ses idées seront appliquées en juillet prochain à Carcassonne. Métissage : le groupe de chanteuses algériennes. Dujujura créera "le chant des muettes", un spectacle avec force chant, musiques et murs d'images ; une sorte de miracle à la manière Kabyle. Chocs : les Catalans de la troupe Els Joglars proposeront "Laetius", l'histoire des quelques survivants d'une catastrophe nucléaire ; André Benedetto et son Théâtre des Carmes joueront "Le quatre mars soixante-et-treize", une pièce sur la fusillade de Montredon, une plaie toujours ouverte dans la région ; et le Turc Mehmet mettra en scène "Pourquoi Benerdji s'est-il suicidé ? ", ou les amours déchirantes et tragiques d'un intellectuel pendant la Révolution...

    Ce ne sont là que quelques exemples du feu d'artifice qui sera tiré à Carcassonne. Mais ils méritent d'être médités, pourquoi ne les trouve t-on pas à l'affiche des autres festivals ? Pourquoi les autres festivals évitent-ils soigneusement de prendre des risques ? Pourquoi s'entêtent-ils à ne présenter que du Shakespeare ? Que resterait-il de Shakespeare de nos jours s'il avait passé sa vie à monter Sophocle ou Plaute ? Que restera t-il demain de la plupart des festivals d'aujourd'hui ? On risque d'écrire :

    A la fin du XXe siècle, en France, le théâtre est mort faute de crédits. Des directeurs de festivals peu lucides ont largement contribué à son enterrement par manque de courage ; en le noyant délibérément dans des kermesses sans ambition...

    (L'Unité / 13 juin 1980)

     

    “Le Chant des Musettes”

    création,

    par le groupe Djurdjura (Grand Théâtre).

     

    “Oratorio Studio:

    L’Amour Fou”,

    création, par le Théâtre Crue (Cour du Midi).

     

    “Labordetta”, chanteur aragonais ,

    et “Josiana”, chanteuse occitane

    (Cour du Midi).

     

    “Henri Foures et Luc Ferrari”

    (Cour du Midi)

     

     Magnificat d’Albinoni

    direction José Aquino;

    “Sérénade pour cordes en Mi

      Majeur opus 22”, de Dvorak, direction J.F. Paillard; “Psaume 100 (Jubilate)” de Haendel,

      direction José Aquino. Orchestre de Chambre J.F. Paillard. Chorale à Coeur Joie de la

      Région Languedoc-Roussillon (Eglise Saint-Nazaire).

     

    “Le Drame de Fukuryu Maru”

    création

    de Gabriel Cousin, mise en scène de Jean

      Durozier, par le Théâtre Populaire d’Occitanie. Grand Théâtre. 

      

    “Pourquoi Benerdji s’est-il Suicidé ?”

    création,

    de Nazim Hikmet, mise en scène de

      Mehmet Ulusoy, par le Théâtre de la Liberté (Cour du Midi).

      

    “Ballets d’Hier et d’Aujourd’hui”

    (Cour du Midi).

     

    “Concert Gérard Poulet”

    (Violon).

    Au piano: Claude Erik Nandrup (Eglise Saint-Michel).

     

    “Ballets des Temps Modernes”

    (Cour du Midi).

     

    “Concert Bernard Soustrot”

    (Trompette et orgue).

    Eglise Saint-Nazaire.

     

    “Faut pas payer”

    de Dario Fo,

    mise en scène de Jacques Echantillon, par les Tréteaux du

      Midi (Grand Théâtre).

      

    “Récital Antonio Membrado”

    (Guitare).

    Eglise Saint-Michel.

     

    “Ballets Occitans”

    (Grand Théâtre).

     

    “Concert des Carillonneurs”

    (Eglise Saint-Vincent).

     

    “Partage de Midi”

    de Paul Claudel,

    mise en scène de Paul Berger, par le Théâtre du Pavé 

     (Cour du Midi).

      

    “Mario Maya”

    ballet Gitan

    (Cour du Midi)

      

    “Concert Colombier-Troisoeufs”

    (Orgue et trompette).

    Eglise Saint-Michel.

      

    “Mireille”

    opéra en 5 actes de Charles Gounod,

    livret tiré par Michel Carré du poème

     

     provençal de Frédéric Mistral, mise en scène d’Antoine Bourseiller, décors et costumes de

      B. Daydé. Choeurs de l’Opéra de Nantes, Orchestre Philarmonique des Pays de Loire,

      sous la direction de Marc Soustrot et du Théâtre Musical d’Angers. Avec Michèle

      Comand (Mireille). Grand Théâtre.

      

    “L’Histoire du Pain”

    Bread and Puppet (Grand Théâtre).

     

    “Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée” et “Un Caprice”,

    création,

    d’Alfred de Musset,

    mise en scène de Boramy Tioulong, costumes de Maryvonne Schiltz.

     

     

     

    “Récital Mans de Breish, Claude Marti et Paco Ibanez”

    (Grand Théâtre).

     

     Le Conseil Communal de la Culture

    a également organisé pendant le mois de juillet, 18

      spectacles au Théâtre Municipal (dont 6 pour enfants), 9 spectacles aux Halles, 6 au

      Gymnase de Grazailles, 14 à la Salle des Fêtes, 10 à

      la Chapelle Saint-François Xavier, 11 à la Chapelle Saint-Gimer, 1 animation de Rue.

     

    Note du blog

    Après vingt ans de présence théâtrale, le Festival de Carcassonne version Gilles Durupt amorça un tournant, vers une programmation éclectique. A la fin des années 70, les festivals de théâtre n'ont plus la côte auprès des élus. Ainsi en 1977, les subventions allouées par la ville à celui de Nancy, se réduisent comme peau de chagrin et la qualité de sa programmation en est sérieusement altérée. Avignon risque d'imploser ne pouvant accueillir à lui seul toutes les compagnies françaises.

    Autre élément d'importance, la France confrontée au choc pétrolier fait face à une grave crise économique, après trente années de prospérité. Les temps changent et la culture est appelée à compter ses sous... La programmation risquée et téméraire de Gilles Durupt a été sacrifiée par la municipalité sur l'autel des résultats de la billetterie. C'est sûrement l'apogée des créations théâtrales au Festival de la Cité.

    Finalement le Festival de la Cité actuellement n'est que la résultante de ce déclin amorcé à la fin des années 70. Il usurpe un nom et une identité, car il ne peut plus se prévaloir du titre de Festival ne se consacrant pas à un genre en particulier. C'est un catalogue hétéroclite de vedettes dont le directeur est engagé comme prestataire de service dans l'événementiel. On est très loin de la fibre artistique et culturelle...  Carcassonne pourrait faire mieux, mais c'est la tendance en France...  et la tendance est au paraître, au néant créatif et aux spectacles "people". Oseriez-vous aujourd'hui programmer les chants kabyle et les danses algériennes, les artistes occitans, les conférences sur le thème de la dissidence dans ce monde de l'uniformité ? Cela prouve bien le recul de notre société qui amorce dans les esprits un retour vers l'obscurantisme et le dirigisme intellectuel.

    A bientôt pour l'acte IV

    et d'ici-là...

    Restez éveillés !

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  • Le Festival de la Cité a bientôt 60 ans (Acte II)

    C'est le comédien Jacques Echantillon, transfuge du Centre Dramatique National, qui succède en 1975 à Jean Deschamps à la direction du Festival de Carcassonne.

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    Jacques Echantillon

    (1934-2009)

     

    1975

    Ballet Indépendant du Mexique”

     chorégraphie de Raùl Flores Canelo, de Graciela Henriquez et d’Anna Sokolof. Au

      programme: La “Éspera” et “Tema y Evasiones”, de Raùl Flores; “Invenciones”, de

      Graciela Henriquez, sur une musique de Kabelac; “Déserts”, de Anna Sokolof, sur une

      musique de Edgar Varese. Grand Théâtre.

      

    “La Servante”

    de Victor Haïm

     mise en scène d’André Thorent. Avec Pierre Risch (Le Vieux Maître), André Thorent

      (Ludovic), François Maistre (Le Docteur Demaistret), Maryvonne Schiltz (Judith). Cour

     du Midi.

      

    “Fantasmes”

    création

      par le Ballet-Théâtre José Russillo.

     Costumes de Arthur Aballain, musique de Jacques Lejeune, chorégraphie de Joseph

      Russillo. Grand Théâtre.

     

    “Le Concerto en Sol majeur” 

     de Ravel,

     création,

      musique enregistrée de Sanson François;

      ”15 Printz After Durer’s Apocalyps”, de Fischer; “Ballet Blanc”, extrait de “Mémoires

      pour demain”, musique de Jacques Lejeune. Par le Ballet-Théâtre José Russillo. Avec

      Françoise Deniau. Grand Théâtre.

      

    “Hamlet”

      de William Shakespeare,

      adaptation et mise en scène de Denis Llorca, décor de Alain Tenenbaum, musique de

      Hervé Llorca. Avec Denis Llorca (Hamlet), Jean-Pierre Bernard (Claudius), Christian

     Delangre (Horatio), Gérard Ortega (Laertes), Gil Baladou (Bernardo), Michel Lebret

      (Marcellus), Alain Tenenbaum (Guildenstern), Robert Souza (Rosencrantz), Serge Llorca

      (Polonius), Yves Eliott (Cornelius), Jean Turpin 

     

    “La Guerre des Demoiselles”

     texte et mise en scène de Guy Vassal (Première représentation donnée par Guy Vassal

     dans le cadre du Festival). Avec Jean Davy, ex-sociétaire de la Comédie-Française, Pierre

     Arditi, Benoît Brione, Nadine Alari, Jean-Claude Sachot, Yves Bureau, Bernard Sancy,

     Marie Henriau, Charles Charras, Pierre Dourlens, Christian Bouillette, Gérard Pichon,

     Guy Vassal (Pairol). Grand Théâtre.

     

    “Concert Angel Iglesias”

    guitariste. Au programme: “Arabesca” et “Falsetas”, de Angel Iglesias, et autres oeuvres.

     Cour du Midi.

     

    “Magma”

     “l’Orchestre de l’Univers”, 

    avec Christian Vander, Klaus Blasquiz, Gabriel Federow, Bernard Paganotti, Didier

     Lockwood, Benoît Widemann, JeanPaul Asseline et Stella Vander. Grand Théâtre.

     

    “Mozart Kammerorchester de Salzbourg”

     sous la direction de Kurt Redel. Au programme: “Symphonie en La majeur, KV 201”, de

     Mozart; “Rondeau, KV 261”, de Mozart; “Adagio, KV 269”, de Mozart; Danses de Glück;

     “Symphonie “La Passione”, de Haydn; Telemann; Danses allemandes de Schubert. Cour

     du Midi.

     

    “Nougaro-Marti”

    Grand Théâtre.

     

     Animation-parade par les Bouffons du Midi

    (une trentaine de représentations pendant la

     durée du Festival). D’autres animations ont eu lieu à “L’Ostal”, “Chez Pech” (Le Cid) et

     au “Vieux Four”, ainsi qu’un stage d’expression corporelle.

           

     Festival des Jeunes Compagnies.

    7 spectacles, 20 représentations. Avec le Théâtre du

     Limonaire “Mémoires Vénéneuses”; le Théâtre de Caroube “Le Marchand de Sable”,

     suivi d’un récital de Robert Wood; la Compagnie de la Rampe “Trois Histoires pour un

     Théâtre Pauvre”; l’Arche de Noé “Rose des Sables”; la Compagnie de Lierre “Bonjour

     Clown”; le Théâtre de la Carriera “La Pastorale de Fos”; Compagnie Prévand

     “Rosencrantz et Guildenstern”. Salle des Chevaliers, Cour du Midi, Jardin des Lices.

     

     Rencontres Occitanes de Carcassonne.

    Salle des Gardes de la Tour Narbonnaise.

                              

      Pour la première fois,

    un journal “Charlie-Journal-Programme”,

    a été mis à la disposition du public.

     

    1976

     

    Picrochole”

     de Rabelais, 

     adaptation et mise en scène de Paul Villalte avec la collaboration de la F.A.O.L. Par les

      Marottes du Languedoc. Cour du Midi.

      

    “La Surface de Réparation”

      de Raymond Dutherque, 

     par la Compagnie Granier-Rauth. Côte Pavée de la Porte d’Aude. Spectacle annulé pour

      des raisons techniques.

     

    “Picrochole”

      adaptation et mise en scène de Paul Villalte. Cour du Midi.

      

    “La Frappe”

     farce tragique en 1 acte, de Victor Haïm, mise en scène de Denise Peron, avec Stéphanie

      Loïk. Salle des Chevaliers.

     

    “Pilobolus Dance Théâtre”

      ballets.

      Cour du Midi. Donné au Théâtre Municipal à cause de la pluie.

      

    “Splendeur et Mort de Joaquin Murieta”

      de Pablo Neruda,

      adaptation française de Guy Suares, 

     décors et costumes de Alain Tenenbaum, chorégraphie de Paul Bogossian, musique de

      Claude Marti, Michel Lebret, Jean Michel Mariou, Gilles Cardon, Vincent Lespagnol et

      Zilonca, mise en scène de Jacques Échantillon. Avec Gil Baladou (Alberto Reyes), Jacques

      Echantillon (Juan Trois-doigts), Elsa Wolliaston (Chanteuse Noire), Zilouca (Chanteuse

      Brune), Elisabeth Mortensen (La Puce d’or), Jean-Jacques Lagarde (Le Chevalier Escroc),

      Michel Lebret (Le Bâteleur, Un Mexicain), Robert Bousquet (La Voix de Murieta, Un

      Chilien), Ariane Ario (Une Chilienne, Une Coriphée), Alain Tenenbaum (L’Indien),

      Daniel Jegou (Le Ranger), Edouard Kan, Jérôme Cartier, Paul Bogossian (Les Rangers, Les

      Encapuchonnés), France Darry (Coriphée), Vincent Lespagnol (Percussionniste), Paul

      Ville (Le Poète). Enfants des Tréteaux du Midi. Grand Théâtre. 

     

    “Carmina Burana”

     concert donné par le “Clemencic Consort”.

      Solistes: Peter Stummer (basse), Zeger Vandersteene (ténor haute-contre). Cathédrale

      Saint-Michel.

      

     “Hommage à “La Catinou et La Jacouti” 

    de Charles Mouly; “Rosina de Peire”. Spectacle

      du 3° âge. Grand Théâtre. Spectacle donné au Théâtre municipal à cause de la pluie.

      

    Festival Pop music avec “Little Bob Story”

      “Tangerine”, “Guidon”, “Edmond et Clafoutis”, “Mona-Lisa”, “Wapassou”, “Paul Brett”,

      “Carpe Diem” et “Ange”, N° 1 des Groupes Pop Français. Grand Théâtre. Annulé pour

      manque de sonorisation.

     

    Décision de constituer un Comité permanent culturel.

    Hôtel de Ville.

     

    "Alain Delgado"

      récital de guitare.

      Cour du Midi.

      

    “Le Cid”

     de Pierre Corneille,

     mise en scène de Jacques Spiesser, avec Francis Huster de la Comédie-Française

      (Don Rodrigue), François Eichotzer (Le Comte) fut remplacé au dernier instant par

      Claude Dreyfus, Georges Audoubert, de la Comédie-Française (Don Diègue), Yves le

      Moign (Don Arias), Hervé Briaux (Don Sanche), Patrice Alexandre (Le Roi de Castille),

      Martine Chevalier (Chimène), Elisabeth Bourgine (Elvire), Léa Anthome (Léonor),

      Françoise Thuries (L’Infante). Grand Théâtre.

     

    “La Pieta Respectueuse”

      d’Alain Tenenbaum, mise en scène de Jacky Paupe, réalisation Daniel Jegou. Avec France

      Darry et Alain Tenenbaum. Salle des Chevaliers.

      

    “Pierre Cochereau et le trio de cuivres Roger Delmotte”,

    concert.

    Au programme:

      “Fantaisie et fugue en Sol mineur”, de J.-S. Bach: les 24 pièces de la fantaisie ont été

      écrites pour l’orgue par Louis Vierne; “10° concerto” de Haendel, Pezel, Manfredini,

      Vejvanovsky, Albrechtsberger, Vierne, Lezengri. “Suite à la française”, improvisée par

      Pierre Cochereau. Collégiale de Montréal.

      

    “Les Mummenschanz”

     mimes, avec André Bossard, Fiorana Frassetto, Bernie Schurch. Cour du Midi. Spectacle

      transféré au Théâtre municipal à cause de la pluie.

     

    “La Pieta Respectueuse"

     d’Alain Tenenbaum, 

     mise en scène de Daniel Jegou. Salle des Chevaliers.

     

    “Malicorne”

    concert Folk.

    Cour du Midi.

      

    “Alan Stivell et Maria Roanet”

      récital de Chansons.

      Grand Théâtre.

     

     Le Pesage: 

    Trois One man shows avec Jean-Paul Farre 

     “Un Farré peut en cacher un autre”, Jacques Blot “Vive la Culture” et Christian Pereira

      “Mourir Beau”. Salle des Chevaliers.

     

    Animations

    de 14h à minuit dans huit lieux scéniques,

    avec 25 spectacles, 75

     représentations. Stages, rencontres Occitanes, Cabaret occitan (avec Mohamed Haman,

      Pierre Corbefin...), veillées, stages de danse, journée pop music, journée troisième âge.

      

     “Le Président”

      de et avec André Gille et Charles Charras,

      mise en scène par les auteurs, décoration et illustration sonore de Louis Amiel. Café-

     Théâtre (Chez Pech).

      

    Mini-festival pour enfants

     sous la direction de Christian Griffoul.

    Marionnettes, marottes;

      spectacles.

      

     “La Machine à Fleurs”

    par les Marionnettes de Christian Griffoul

    (Salle des Chevaliers). 

     

    1977

     

    “Los que Sem”

    par les Bouffons du Midi. 

     Décors de Pierre François, voix de Claude Marti (Marcellin Albert), Joseph Dovetto

      (Ernest Ferroul), mise en scène de Patrick Pezin. Avec Monique Bonet (Le Phylloxera,

      Marineta, Un Royaliste), Marie-Hélène Cabrol (L’État, Maria), Jean Moutou (Marty),

     Bernard Boyer (Pujol, Le Chef de la Sûreté, Le Pioupiou), François Viguié (M. Blanc,

      L’Huissier, Un Royaliste, Le Député du Nord, Le Lieutenant), Patrick Pezin (Le Général

      Lacroisade, Le Député du Midi, Le Soldat du 100e). Cour du Midi.

     

    “Macbeth”

     création,

     de Wiliam Shakespeare,

      adaptation française de Vercors, dramaturgie: Philippe Ivernel, décors: Metin Deniz, mise

     en scène de Mehmet Ulusoy. Par le Théâtre de Liberté. Avec: Alain Ilan (Rosse, Assassin,

      Seigneur), Jean-François Delacour (Banquo, Hécate, Un Médecin), Zbignien Horofs

      (Duncan, Un Portier, Clown), René Patrignani (Macbeth 3, Messager), Claude Bernard

      Perot (Lenox, Seigneur, Vieillard, Assassin), Louis Samier (Macbeth 1, Macduff), Richard

      Soudee (Malcolm), Daniel Soulier (Macbeth 4, Clown), Patrick Valverde (Donalbain,

      Angus, Assassin, Seyton), Luis Menase (Sorcière, Dame de Compagine), Laurence

      Rochaix (Sorcière, Lady Macduff), Jeanne David (Lady Macbeth), Keriman Ulusoy

     (Macbeth 2, Sorcière). Grand Théâtre.

      

    “Rencontre avec Claude Manceron”. 

     Débat public à propos de la Révolution Française en Languedoc-Roussillon. Avec Claude

     et Anne Manceron. Cour du Midi.

      

    Musique de Palaja

    Trois Noëls Occitans, 

     poésies occitanes, deux chants profanes occitans, interludes, orgue et flûte (M. Brugoux,

      Jérôme Beaubois); Deux pièces d’orgue “Plein Jeu”, de Clérambault; “Scherzo”, de Louis

      Vierne; “Toccata et fugue en Ré mineur”, de J.-S. Bach; “Prélude et fugue en Fa mineur”,

      de Buxtehude; cinq chorals de J.-S. Bach. Organiste: M. Ravily. Commentaire extrait de la

      petite chronique de Anna Magdalena Bach, lu et enregistré par M. et Mme Deschamps.

      Eglise de Palaja.

      

    “Aaka”

     groupe marocain.  

    Soirée consacrée aux Immigrés, en collaboration avec la F.A.O.L.. 

     Cour du Midi.

     

    “Orchestre Philarmonique Bordeaux-Aquitaine”,

    direction Roberto Benzi. 220 exécutants.

      Solistes: Liliane Guittn et Jane Rhodes. Avec l’ensemble vocal d’Aquitaine. Au

      programme: 2° Symphonie “Résurrection”, de Gustav Mahler. Grand Théâtre.

     

    “Bal Occitan”

    A l’entrée de la Cité

      

    “Roméo et Juliette”

      création,

      de William Shakespeare,

      mise en scène de Denis Llorca.

      Par la Compagnie Denis Llorca.  

    Cour du Midi.

     

    “Macbeth”

      de William Shakespeare.

      Mise en scène de Mehmet Ulusoy. Par le Théâtrede Liberté.

      Grand Théâtre.

      

    “Musique à Montréal: 

     Ars Nova et Pierre Cochereau”. 

     Solistes: Camille Verder (trombone), Georges Jeannot (trompette), Jacques Lecointre

      (trompette), Elie Raynaud (tuba). Au programme: Quintette de cuivres seuls, “Magnificat

     et variations en canon”, de Pachelbel; “Suite”, de Pezel; orgue seul “Pièce Héroïque”, de

     Franck; “Trois Beaux Oiseaux du Paradis” et “La Ronde”, de Ravel; quintette et orgue

      “Messe Pro-Vittoria”, de Victoria Darasse; “Deux Canzones”, de Gabrielli; “Cantate 147”

     , de J.-S. Bach.

      

    “Le Théâtre du Silence”

     dirigé par Jacques Garnier, animé par Brigitte Lefèvre. Ballets. Au programme: “Cité

     Veron”, chorégraphie de Lubovitch; “Le Cordon Infernal”, chorégraphie de Jacques

      Garnier, musique de Mozart, Haendel, Cimarosa, solistes: Martine Clary et Jacques

      Garnier; “Tristan et Iseut”, chorégraphie de Jacques Garnier, musique de Richard Wagner,

      solistes: Brigitte Lefèvre et André Lafonta. Grand Théâtre.

      

    “Lei Cascaveus”

      de Robert Lafont, 

     réalisé par le Centre Dramatique Occitan de Toulon. Textes et chansons populaires. Mise

     en scène de André Neyton. Avec Nicole Alziary (Père Joseph), Magali Bizot (Beneseta)

     André Douzant (Pélican), Josiane Ferrié (Marianne), André Neyton (Châterauneuf),

      Annie Pascal (Forbin, de Bras), Jean-Yves Royer (Président de Coriolis), Jean-Noël

      Tamisier (Beneset), Jean Tassi (Richelieu, Premier Comédien). Cour du Midi.

     

    “Les Fourberies de Scapin”

    de Molière et “Mais on serait mieux à la Plage”, 

      Jacques Tephany, par les Tréteaux du Midi, mise en scène de Jacques Echantillon. Décors

      et costumes de Michel Lebret, musique de Scott Joplin. Avec Jacques Echantillon

      (Géronte), Gil Baladou (Argante), Alain Tenenbaum (Octave), Robert Bousquet (Léandre),

      France Davy (Zerbinette), Dominique Vilar (Hyacinthe), Jean Lescot (Scapin), Michel

      Lebret (Silvestre), Jacques Téphany, alias Paulette Merquesse (Nérine), Franck Lavanture

      (Carle). 

     

     “Mais on serait mieux à la Plage”:

    mise en scène de Jacques Echantillon, décors de Alain

      Tenenbaum. Avec Jacques Echantillon (Directeur des “Tréteaux du Midi”), Gil Baladou,

     Alain Tenenbaum, Michel Lebret, Robert Bousquet (Comédiens employés à l’année),

      Mmes France Darry (La Femme du Directeur), Dominique Vilar (Comédienne Employée

      Intermittente). Grand Théâtre.

      

    “Concert de Guitare Alain Del Gado”

      Clôture d’un stage de guitare de douze jours dirigé par Alain Del Gado.

      Cour du Midi.

     

    “Carte Blanche à Claude Marti”. 

     Avec Mans de Breich, Steve De Swardi (Rhodésie), Mixel Ducau (Euzkadi-Nord), Claude

      Marti (Occitanie), Giles Cardon (Bretagne), Quintin Cabrera (Uruguay), Anje Duhalde

      (Euzkadi-Nord), Joan Saura (Catalogne), Luis Llach (Catalogne), Errobi (Pays Basque),

      U’Muvrini (Ensemble Corse)... Grand Théâtre.

     

    “Animation et Spectacle pour Enfants”, 

     par la Compagnie Christian Griffoul. Avec “Filibert et la Moto”, de Francine Llounc.

     

    “Rencontres Occitanes” et “Veillées”. 

     Tour Narbonnaise, Salle des Chevaliers, Chapeau Rouge.                                            

     

     “Les Éditeurs Artisanaux du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées”

    Expositions, débats, vente de livres.

                 

     “Stage de théâtre”, 

     avec les comédiens des Tréteaux du Midi, décorateurs, musiciens, compositeurs.

    “Luna Docks”, création, de Plinio Marcos, adaptation  de  Malek-Eddine  Kateb  et 

      Daniel  Jegou, mise  en  scène  de Roger Cornillac, décor de Max Berto. Avec Daniel

     Jegou (Paco) et Eddine Kateb (Tonio). Salle des Chevaliers.

     

    1978

     “Grand-Peur et Misère du IIIe Reich”

      de Bertolt Brecht, par les Tréteaux du Midi, mise en scène de Jean-François Prevand,

      illustration sonore de Daniel Bonnard, costumes de Marie-France Lebret. Avec Denis

      Benoliel, Stéphan Meldegg, Jean-François Prevand, Sarah Sanders. Halles de 

     Carcassonne.

      

    “La Fille de Rappaccini”

      d’Octavio Paz,

     tiré d’un conte de Nathalian Hawtaorne, 

     traduit par André Pieyre de Mandiargues, par le Théâtre F.M.R., mise en scène de Samuel

      Bonnafil. Avec Samuel Bonnafil, Pierre Willy, Steen Hallro, et les marionnettes. Cour de

      l’École de perfectionnement de la Cité. Annulé à cause de la pluie.

      

    “Saint Fainéant” ou “Le Droit à la Paresse”

     de Paul Lafargue, par la Nouvelle Compagnie des Carmes André Benedetto.

     

    Murray Louis Dance Company”. 

     Grand Théâtre. Représenté au Théâtre Municipal, à cause de la pluie.

      

    “Idir”, 

     chanteur Kabyle, 

     accompagné par Areski Baroudi (batterie), Brahimizri (guitare), El Haouari Bennejali

      (synthétiseur), Omar Heguenni (guitare). Grand Théâtre.

      

    “Henri Tachan”

     accompagné au piano par Jean Lesage. Cour du Midi.

      

    Bons Baisers du Lavandou”

     création,

      mise en scène de Jean-Luc Moreau, texte de Christian Giudicelli. Avec Stéphanie Loïk et

      Jean-Paul Farré. Cour du Midi.

     

    “Toto Bissainthe

     Marie-Claude Benoit, Mariann Matheus et Bernard Lavilliers”.

     Grand Théâtre.

     

    “Claude Marti”.

      Le Petassou.

      

    “Les Fourberies de Scapin”

     de Molière, 

     par les Tréteaux du Midi. 

     Avec Gil Baladou (Argante), Robert Bousquet (Léandre), France Darry (Zerbinette),

     Jacques Echantillon (Géronte), Yves Elliot (Un Baigneur), Frank Lavanture (Carle), Michel

      Lebret (Sylvestre), Jean Lescot (Scapin), Alain Tenenbaum (Octave), Jacques Tephany

     (Nérine), Dominique Vilar (Hyacinthe). Musique de Scott Joplin interprétée par les Hot

      d’Oc. Grand Théâtre.

     

    “On est drôle mais des fois ça s’voit pas”,

      par Yves Elliot et Gil Baladou. 

     Au piano: Anne Masloussier. La Comédie.

      

    “King’s” ou “Adieu à Shakespeare”, 

     par la Compagnie Denis Llorca, mise en scène de Denis LLorca. Avec Anne Alvaro (La

      Reine Marguerite), Colette Bergé, Brigitte Catillon, Rémy Kirch (Louis XI), Denis Llorca

     (Richard), Françoise Thuries (Jeanne la Pucelle), Jean-Michel Audibert, Raoul Billerey,

      Philippe Briday, Roger Cornillac, Gérard Darmon (Lord Suffolk), Christian Delangre,

      Jean-Claude Drouot (Richard Plantagenet, duc d’York), François Dunoyer (Henri VI),

      Serge Llorca, François Maistres (Lord Warwick), Jean-Jacques Moreau (Edouard), Michel

      Robbe (George) et Raphaël Rodriguez. Grand Théâtre.

      

    “Quintin Cabrera”.

      Le Petassou.

     

    “Rassemblement Occitaniste”.

     Grand Théâtre.

      

    “Concert de Guitare Valérie Duchateau”. 

     Cour du Midi.

      

    “La Valoche”, présenté par Denis Benoliel. 

     Le Petassou.

      

    “Concert de Guitare Alain del Gado”.

      Cour du Midi.

     

    “La Chanson de Roland”

      par la Compagnie de l’Attroupement. 

     Avec Bernard Bloch, Jérôme Derre, Philippe Granarolo, Denis Guenoun, Christian

      Lambert, Patrick le Mauff, Elisabeth Macocco, Jean-Marc Montera, Gerdi Mehlig, Hélène

      Ninerola, Ismael Safnan, Laurent Vercelletto, Philippe Vincenot. Cour du Midi.

     

    “Valeria Munarriz et Lluis Llach”,

     chants populaires argentins. Grand Théâtre.

      

    “Le Mariage de Figaro”

      Comédie de Beaumarchais, par le Théâtre en Liberté. Mise en scène de Arlette Tephany,

     ave Pierre Santini (Figaro), Pierre Meyrand (Le Comte), Sylvie Genty (Suzanne), 

     Dominique Vilar (La Comtesse), Arlette Téphany (Marceline), Robert Sireygeol (Basile),

      Patrick Osmond (Chérubin), Claude Lévêque (Antonio), Bernard Larmande (Barthulo),

      Caroline Bigueur (Fanchette), Michel Amphoux (Brid’Oison), Jean-Pierre Taste (Double-

     Main), Daniel Robin (Gripe-Soleil), Philippe Lavergne (Pédrille), Véronique Gallet, Marie-

     Laure Rafaelli et Béatrice Sebbah (Des Paysannes), Michel Lebret et Vincent Le Masne (Les

      Musiciens). Grand Théâtre.

     

    Festival des enfants,

     animé par Christian Griffoul, Francine Lloune et Alain Tenembaum; spectacle de

      Marionnettes “Juha et son âne”, les 7, 8 (annulé à cause de la pluie), 10, 11 juillet.

     

    “Atelier de cerfs-volants et de sculptures volantes”, 

     animé par le Professeur Curst Asker, de Stockholm.

     

     “Atelier Photo”

    animé par Ange Manganelli.

     

    “Rencontres occitanes”.

     

     “Ballets d’hier et d’aujourd’hui”: 

     Modern Jazz, animé par Annick Chauvin.

      

     “Stage de guitare”,

      animé par Alain del Gado.

      

    “La Valoche”,

    opéra rock-tango, donné par Denis Benoliel.

    Le Petassou. 

      

    Tous les jours:

    animations dans la rue

    par

    “Le puits aux Images” et l’Orchestre de Jazz “Hot d’Oc”.

     

    Sources

    JF Vivès/ Le théâtre de la Cité

     

    A bientôt pour le IIIe Acte

    et d'ici-là...

    Restez éveillés !

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  • Souvenirs de la Cité sous l'occupation

    L'armée allemande a occupé Carcassonne — qui faisait partie de la zone sud — à partir du 11 novembre 1942. Ce furent les conséquences du débarquement des alliés en Afrique du nord. On sait moins qu'une délégation de la commission d'armistice de la Werhmacht se rendit à plusieurs réprises à Carcassonne, afin d'y rencontrer des homologues français.

    Carcassonne 30-05-42 (1).jpg

    Les officiers allemands à l'Hôtel de la Cité, le 30 mai 1942.

    © Sylvain le Noach

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    La commission d'armistice devant la Basilique.

    © Sylvain le Noach

    La Cité durant la guerre a mangé son pain noir. Les allemands transformèrent l'Hôtel de la Cité en quartier général et l'ensemble du personnel dût se mettre à leur service. La direction ne s'est pas trop forcée, à ce que l'on peut lire dans les archives ; assumant son allégence au Maréchal.

    A la cité.jpg

    Un jour de fête Franco-Allemande à l'hôtel de la Cité

    Il est d'ailleurs étrange de constater que ce qui a été réquisitionné dans Carcassonne, ne le fut pas au hasard et dans l'improvisation. Reportez-vous à une certain bâtiment récemment rasé route de Toulouse, par exemple...

    Soldats allemands. Hôtel de la cité.jpg

    Un jour de 1942, les citadins reçurent un avis de la mairie qui les obligeait à quitter leurs maisons.

    Un habitant raconte : "Nous avons tout laissé. On vendait ce que l'on pouvait aux gitans. Les Allemands ont pillé le reste. C'était terrible. Des rondes avaient lieu tous les soirs. Sans concession. Il paraît qu'il y avait des munitions partout. Seuls MM. Louis Cadène et Buisan furent autorisés à rester. En huit jours, il fallut se replier sur la ville basse "

    On cite toutefois le cas isolé d'une réfractaire, Madame Rajol, institutrice de son état. Le jour elle descendait en ville faire ses courses. Le soir, elle trompait la vigilance des sentinelles.

    On se souvient également du capitaine Helcacer, commandant de la place : "La nuit, il se rendait à la basilique Saint-Nazaire pour jouer de l'orgue. Un gros bavarois, disent les témoins."

    Autre souvenir : Les Allemands fouillaient. Quoi ? On se le demande. Ils creusèrent de nombreuses galeries à l'aide d'un cheval blanc qui tirait un wagonnet.

    img917.jpg

    Parmi les citadins, des FFI membres de la Résistance audoise. On reconnaît Eugène Pueyo et son frère Antoine, Guy Escloupié et Lucien Sylvestre. Ce dernier sera dirigeant à l'ASC XIII. Cette photo a été prise à la libération de Carcassonne devant l'hôtel Bristol, le 20 août 1944.

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