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La Cité - Page 18

  • Michael Jackson a dormi à l'Hôtel de la Cité, le 15 septembre 1992

    "Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître".... et pourtant vous ne rêvez pas, car la star interplanétaire de la pop est bien venue à Carcassonne le 15 septembre 1992.

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    "Thriller live"

    © La dépêche

    Le lendemain au soir elle se produit au stadium de Toulouse devant 40 000 fans en délire, mais la veille - après envoyé de fausses pistes aux paparazzi - c'est à l'Hôtel de la Cité de Carcassonne qu'elle ira dormir. Michael Jackson ne voulait pas partager le même hôtel que sa famille qui l'avait suivi en tournée. D'après Michel del Burgo qui tenait les cuisines du restaurant "La barbacane" à cette époque :

    "Il était tel qu'on le voyait à la télé, avec son chapeau, ses lunettes noires et son foulard sur le visage. Il était venu avec son cuisinier indien, coiffé d'un turban. Dans les cuisines de l'hôtel, je l'ai regardé lui préparer son repas végétarien, avec des produits à nous, et d'autres qu'il avait emmené avec lui. Le lendemain, tout le personnel de l'hôtel a été invité à son concert."

    Toujours selon le chef étoilé,  il a eu un comportement exemplaire avec le personnel malgré une nuit mouvementée :

    "Sa famille est venue le rejoindre à Carcassonne. Du coup, il est parti se réfugier dans son van, sur le parking de l'hôtel, avec des caisses d'Orangina et de Coca-Cola. Finalement, la police est intervenue pour faire partir ses proches, et il a réintégré sa suite".

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    Le van de Michael Jackson devant l'Hôtel de la Cité

    © Bruno Courrière

    Arrivé à 20 heures, le chanteur a quitté l'établissement à 3H30 du matin avec l'ensemble de son équipe occupant les seize chambres du premier étage.

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    La chambre de Michael Jackson

    © Hôtel de la Cité

    C'est seulement l'avant-veille que Christophe Luraschi - responsable de l'hébergement - a appris la venue de Jackson à l'hôtel. Très vite les craintes sur les exigences démesurées de la star ont été dissipées. Il a demandé seulement à ne pas avoir de ligne téléphonique directe, ni climatisation, de l'eau minérale et du Pepsi, deux employés de l'hôtel pour garder l'entrée de sa chambre.

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    Toujours selon M. Luraschi, il a déclaré à propos de la Cité que c'était le plus bel endroit qu'il ait vu depuis son arrivée en France et est resté de longues minutes sur la terrasse de l'hôtel à contempler les remparts.

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Une famille retrouvée 100 ans après sur une carte postale de la Cité

    A la fin du XIXe siècle paraissent les premières cartes postales sur la cité de Carcassonne. C'est ce qu'on appelle dans le jargon des collectionneurs: "des précurseurs". Elles se distinguent des autres par le fait qu'au verso, il n'y a la place que pour écrire l'adresse du destinataire. Il était interdit dans un premier temps d'écrire du texte, puis petit à petit on a pris la liberté de mettre les messages sur le recto de la carte. Ainsi, certaines d'entre elles sont surchargées à tel point qu'on ne voit plus de paysage. Vers 1910, le verso sera séparé en deux pour permettre l'insersion des messages et de l'adresse.

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    L'adresse était souvent succincte comme ci-dessus :

     "Mlle Amandine Sournies. Dans sa famille à Montlaur". 

    Si vous envoyez aujourd'hui une adresse aussi peu renseignée (même pour un petit village des Corbières), le facteur aura t-il le temps de faire le tour pour chercher la bonne boite à lettre? Avec le minutage imposé par sa direction sur des tournées de plus en plus longues, c'est plus difficile...

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    Les cartes postales carcassonnaises ressemblent à celle-ci. D'abord ce sont des éditeurs parisiens, puis les commerçants de la ville se lancent dans l'édition: Victorine Cals, Jordy, Piquemal, Abadie, Rouan, Editions du Paris-carcassonne, Roudière... Ci-dessus on voit un groupe de personnes dans une des rues, formées par les maisons ventouses qui occupaient encore les lices au début du XXe siècle. Cette carte, outre son aspect historique, a énormément de valeur. Pourquoi? Un homme au début du siècle dernier (M. Cousin) a pris soin de noter au verso, le nom des gens sur la photo. Nous avons donc retrouvé les visages d'une famille Carcassonnaise en 1903.

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    De gauche à droite:

    Henri Salatché, François Salatché, Adèle Salatché épouse d'Henri, Marie de Teulé, Mimi Haener, Mme Haener, Nenette Haener.

    Crédit photo

    Coll. David Scagliola

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • Une famille retrouvée 100 après sur une carte postale de la Cité

    A la fin du XIXe siècle paraissent les premières cartes postales sur la cité de Carcassonne. C'est ce qu'on appelle dans le jargon des collectionneurs: "des précurseurs". Elles se distinguent des autres par le fait qu'au verso, il n'y a la place que pour écrire l'adresse du destinataire. Il était interdit dans un premier temps d'écrire du texte, puis petit à petit on a pris la liberté de mettre les messages sur le recto de la carte. Ainsi, certaines d'entre elles sont surchargées à tel point qu'on ne voit plus de paysage. Vers 1910, le verso sera séparé en deux pour permettre l'insersion des messages et de l'adresse.

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    L'adresse était souvent succincte comme ci-dessus :

     "Mlle Amandine Sournies. Dans sa famille à Montlaur". 

    Si vous envoyez aujourd'hui une adresse aussi peu renseignée (même pour un petit village des Corbières), le facteur aura t-il le temps de faire le tour pour chercher la bonne boite à lettre? Avec le minutage imposé par sa direction sur des tournées de plus en plus longues, c'est plus difficile...

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    Les cartes postales carcassonnaises ressemblent à celle-ci. D'abord ce sont des éditeurs parisiens, puis les commerçants de la ville se lancent dans l'édition: Victorine Cals, Jordy, Piquemal, Abadie, Rouan, Editions du Paris-carcassonne, Roudière... Ci-dessus on voit un groupe de personnes dans une des rues, formées par les maisons ventouses qui occupaient encore les lices au début du XXe siècle. Cette carte, outre son aspect historique, a énormément de valeur. Pourquoi ? Un homme au début du siècle dernier (M. Cousin) a pris soin de noter au verso, le nom des gens sur la photo. Nous avons donc retrouvé les visages d'une famille Carcassonnaise en 1903.

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    De gauche à droite:

    Henri Salatché, François Salatché, Adèle Salatché épouse d'Henri, Marie de Teulé, Mimi Haener, Mme Haener, Nenette Haener.

    Crédit photo

    Coll. David Scagliola

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