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  • En bref...

    Vendredi 29 novembre à 18h, conférence publique à la Maison Pasteur

    Les origines de la Franc-maçonnerie

    par

    J-Y Tournié, journaliste et écrivain. Ancien Grand maître adjoint du Grand Orient de France

    Entrée libre

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2013

  • Les marchands de bonbons

    Il est loin le temps où les jeunes carcassonnais se ravitaillaient à la bonbonnerie Marseillais de M. Raynaud sur le boulevard des tilleuls (Commandant Roumens). C'était au début du siècle dernier, à côté du Bazar du Bon marché et du café du Helder (café des platanes). Jusqu'à la libération et à la destruction du square gambetta par l'occupant, deux kiosques en pierres se tenaient parallèlement au jardin. Le premier, en face du musée était tenu par M. Andrieu. Le second, celui de Mlle Delphine, lui faisait concurrence en face de la maison Lacombe. Faut dire qu'il fallait du stock en réglisses, guimauves et autres sucettes pour les écoliers du groupe scolaire Jean Jaurès, inauguré en 1928. Ces kiosques ont été détruits comme celui qui à l'identique est resté quelques temps après place Davilla.

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    A partir du boulevard Barbès, en face le café du Midi (détruit), il y avait l'étal de madame Gillot surnommée "la japonaise" par les enfants, en raison de sa coupe de cheveux.

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    Comme elles étaient délicieuses les sucreries de madame Bourrel... Juste après la guerre, la marchande de bonbons avait posé son étal dans la rue de la gare en face du Continental, pour la grande joie des enfants. Elle vendait des cocos, des bonbons acidulés en forme d'ostie, de la croquande, des sucres d'orge et des cacahouettes qu'elle faisait griller chez le boulanger M. Deveze, 33 rue de Lorraine.

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    Plus bas, en face du portail des jacobins, qui n'a pas connu les bonbons de M. Coma puis de son beau-fils, M. Perez? Monsieur Pérez, ici avec son épouse faisaient aussi des crêpes et de la croquande (nougat caramélisé rougeâtre) pour les foires de la Sainte-Catherine (novembre) ou des comportes (mars). Avec son camion, on retrouvait aussi M. Perez pour les fêtes de la cité sur le jardin du Prado près de la porte narbonnaise. A sa suite, c'est leur employé depuis 23 ans, madame Quirant qui a repris l'affaire.

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    Madame Quirant et sa fille Nicole, ont installé leur camion plus haut en tournant le dos à la caserne Laperrine. Elles ont étoffé leur stock en vendant des frites, Hot-dog, sandwiches Américains... La plus grande partie de leurs clients étaient les militaires du 3e RPIMA. Ils laissaient leurs listes et venaient ensuite se ravitailler chez madame Quirant. Une affaire florissante à cette époque. Puis après la guerre du Golfe, les militaires ont obtenu le droit d'avoir un appartement en ville. L'arrivée des fast-food et des pizzerias à Carcassonne au début des années 1990, a sérieusement fait chuter le chiffre d'affaire de ce commerce ambulant. La construction du parking souterrain a achevé tout espoir de reprise. On a d'abord voulu exclure ce commerce de son emplacement, puis on l'a mis dans une guérite dont l'exiguité ne permettait pas la poursuite de l'activité. Madame Quirant a jeté l'éponge et ainsi disparut le dernier et emblèmatique marchand de bonbons de Carcassonne.

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  • La statue de Notre Dame de la consolation, rue Trivalle

    A l'entrée de la rue Trivalle, en face de l'ancienne manufacture Farge se trouve la statue de Notre-Dame de la consolation depuis le 3 mai 1861. Enfin presque... En juin 2000, la statue est enlevée afin de procéder à la réhabilitation du Pont-vieux et de ses canalisations de gaz. Le dernier platane qui la soulageait des rayons du soleil est lui aussi emporté par cet élan rénovateur. La statue va être restaurée pendant toute la durée des travaux, c'est à dire près de trois années. Ces travaux ont mis à jour de nouveaux arches du pont qui s'étendait au delà de ce que nous l'observions jusque là. Vous verrez à cet endroit que les pierres de tailles sont récentes.

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    Aspect de Notre-Dame avant la restauration. Malgré l'âge de ce cliché, jusqu'en 1999 la statue avait encore ces quatre piliers avec la grille formant enclos. C'était un espace fleuri et ainsi un peu protégé.

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    Carte manuscrite du Chanoine Verguet

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    Poème du chanoine Verguet à N-D de la Consolation

    Les habitants du quartier lui vouaient une grande dévotion. C'était la protectrice des charretiers. Pendant 20 ans, Mme Valette entretint les lieux. Son gendre, Pierre Combes procéda à de menus travaux d'entretien jusqu' en 1999. Une espèce de tirelire était fixé sur le portillon, elle permettait de faire don en monnaie pour son l'entretien.

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    Le 11 mai 2003, la statue restaurée était inaugurée par l'abbé Vaqué et Raymond Chésa. On peut regretter l'absence de la grille et de l'espace fleuri qui l'entourait. Ceci explique peut-être pourquoi aujourd'hui après 14 ans, des vandales lui ont déjà cassé plusieurs doigts. Il est encore temps de protéger cet espace et de le fleurir, afin qu'il ne soit pas la cible des destructeurs du patrimoine. Il est vrai que la lapidation des statues, au delà du symbole, fait moins mal que celles des femmes au Moyen-Orient... Craignons cependant que les symboles, ne soient que le reflet d'une réalité à peine voilée; celle de l'avilissement de la femme.

    Mise à jour

    13 septembre 2017

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