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La statue de Notre Dame de la consolation, rue Trivalle

A l'entrée de la rue Trivalle, en face de l'ancienne manufacture Farge se trouve la statue de Notre-Dame de la consolation depuis le 3 mai 1861. Enfin presque... En juin 2000, la statue est enlevée afin de procéder à la réhabilitation du Pont-vieux et de ses canalisations de gaz. Le dernier platane qui la soulageait des rayons du soleil est lui aussi emporté par cet élan rénovateur. La statue va être restaurée pendant toute la durée des travaux, c'est à dire près de trois années. Ces travaux ont mis à jour de nouveaux arches du pont qui s'étendait au delà de ce que nous l'observions jusque là. Vous verrez à cet endroit que les pierres de tailles sont récentes.

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Aspect de Notre-Dame avant la restauration. Malgré l'âge de ce cliché, jusqu'en 1999 la statue avait encore ces quatre piliers avec la grille formant enclos. C'était un espace fleuri et ainsi un peu protégé.

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Carte manuscrite du Chanoine Verguet

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Poème du chanoine Verguet à N-D de la Consolation

Les habitants du quartier lui vouaient une grande dévotion. C'était la protectrice des charretiers. Pendant 20 ans, Mme Valette entretint les lieux. Son gendre, Pierre Combes procéda à de menus travaux d'entretien jusqu' en 1999. Une espèce de tirelire était fixé sur le portillon, elle permettait de faire don en monnaie pour son l'entretien.

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Le 11 mai 2003, la statue restaurée était inaugurée par l'abbé Vaqué et Raymond Chésa. On peut regretter l'absence de la grille et de l'espace fleuri qui l'entourait. Ceci explique peut-être pourquoi aujourd'hui après 14 ans, des vandales lui ont déjà cassé plusieurs doigts. Il est encore temps de protéger cet espace et de le fleurir, afin qu'il ne soit pas la cible des destructeurs du patrimoine. Il est vrai que la lapidation des statues, au delà du symbole, fait moins mal que celles des femmes au Moyen-Orient... Craignons cependant que les symboles, ne soient que le reflet d'une réalité à peine voilée; celle de l'avilissement de la femme.

Mise à jour

13 septembre 2017

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Commentaires

  • jusqu'a quand laissera-t-on détruire nos symboles et pourquoi ne les protège -t-on pas? c'est désastreux ,les gens ce sont éloignés de la religion et ne la regarde plus de la meme façon a part nos anciens et quelques rares exceptions .....merci encore de me rappeler les merveilles de carcassonne

  • La madone du Pont-Vieux,ou N-D de la Consolation les habitants du quartier lui vouaient une grande dévotion .C'était la protectrice des charretiers .Pendant 20 ans,Mme Valette entretenait les lieux.Son gendre Mr Pierre Combes procédait à de menus travaux d'entretien.Il a pris la suite de sa belle mére jusqu' en 1999.
    Un tronc,(sorte de tirelire) était fixé sur le portillon,il permettait de faire des dons de menu monnaie,pour l'entretien du site.
    A l'époque ou on arrache les sacs des personnes âgées(et les autres)" ALLEZ Y MAINTENANT"!!!!!

  • a mon avis une nouvelle grille n'empèchera pas les jets de pierres ! ce sont les mentalités qu'il faut changer ... et ça c'est pas gagné !

  • En guise de consolation on pourrait nettoyer les arches du pont vieux et dégager davantage celles qui sont enfouis dans le bétons cela redonnerait plus d'allure à ce pont qui est de loin le plus beau de Carcassonne et qui est le prolongement naturel de la cité vers la ville basse.
    Jadis le fleuve Aude léchait les murs de la cité administrative, aujourd'hui il ressemble à un ru surtout l'été. J'ai entendu un touriste dire : "C'est ça votre fleuve on dirait un ruisseau!"

  • Mr Authier,
    Le touriste,il fallait qu'il vienne la semaine derniere,il aurait vu de la "flotte"
    Le fleuve Aude, n'a jamais léché les murs de la manufacture.Par contre le béal qui venait du moulin du roi,lui oui.Il passait sous la demi arche dégagé en 2000,derriere le portrait de Gualdo.C'était artificiel et pour des raisons pratiques.
    Côté rue Trivalle, du fait de la configuration actulle de la chaussée la derniere arche ne peut être dégagée,c'est elle qui marque la culée de l'ouvrage.
    Côté rue du pont vieux idem,3 arches sont enfouies,jusqu'au 19eme la 2eme servait encore de passage souterrain entre l'hôpital général,et la chapelle Notre Dame de la Santé.
    SOURCES:M-C Ferriol-Henri Alaux-Claude Marquie-M-E Gardel-

  • Mr Blanco,
    Merci pour ces infos très instructives et précises qui nous montrent combien cet ouvrage de belle taille était important et imposant.

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