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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 276

  • "21 nuits avec Pattie" a été tourné à Castans dans l'Aude

    Actuellement au programme de la chaîne Canal plus, le film "21 nuits avec Pattie" a été tourné dans l'Aude durant l'été 2014. C'est dans le petit village de Castans - totalement enclavé dans la Montagne noire - qui avait été choisi par les frères Larrieu pour y réaliser ce long métrage. Tout au long du film, le paysage magnifique de ce coin perdu de l'Aude est largement exposé à la caméra des réalisateurs - il n'a vraiment rien à envier à l'intérieur de la Provence dont on vend trop souvent la beauté. Pour vivre heureux, vivons cachés et c'est justement dans ce coin que les célèbres réalisateurs résident depuis leur tendre enfance. Ce petit village de Castans qui compte une centaine d'âmes, a vu également l'acteur Jacques Perrin s'y installer.

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    Le scénario un tantinet fantastique et les dialogues très libertins puisent leur inspiration directement chez cette Pattie que les frères Larrieu ont bien connue. 

    En plein été, Caroline, Parisienne et mère de famille d'une quarantaine d'années, débarque avec sa valise dans un petit village du Sud de la France. Elle doit organiser dans l'urgence les funérailles de sa mère, Isabelle, avocate volage, qu'elle ne voyait plus guère. Elle fait bientôt la connaissance de Pattie, une femme de ménage amie de sa mère, qui aime raconter à qui veut bien l'écouter, et avec moult détails et mots très crus, ses aventures amoureuses avec les hommes du coin. Alors que toute la vallée se prépare pour les fameux bals du 15 août, Caroline découvre, le soir même de son arrivée, que le corps de la défunte a disparu...

    La distribution dans les rôles principaux compte dans ses rangs Isabelle Carré, Karine Viard et André Dussolier. Toutefois, un gars de chez nous bien connu pour ses talents de photographe s'est vu confier une petite apparition parlée dans le film. Il s'agit de Didier Almon, le frère de Thierry, comédien Carcassonnais et directeur de la troupe "Le grand Roque".

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    © L'indépendant

    Didier Almon

    Dès le début du film on aperçoit le lieu le plus emblématique de Castans. Il s'agit de son lavoir de 1640, inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1948.

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    Le lavoir avec la croix en son centre

    Ce film a bénéficié du soutien financier du Conseil départemental de l'Aude. Voilà donc une belle publicité pour l'Aude qui vaut tous les spots avant le 20h du journal télévisé. Pendant une heure trente minutes, le spectateur prend en pleine figure cette nature ondoyante et verdoyante qui fait le charme de notre pays. Un seul bémol toutefois, aucun des acteurs jouant les villageois n'a l'accent du Languedoc. Quant à la critique parisienne, elle situe bien sûr Castans vaguement dans le Sud-Ouest. "Les 21 nuits de Pattie" a reçu le Prix du meilleur scénario au Festival du film de Saint-Sébastien en 2015.

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    Isabelle Carré

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    Les frères Larrieu près du lavoir

    J'ai emprunté les photographies ci-dessus au blog de Madame Rhinocéros. J'espère qu'elle me pardonnera car c'est pour la bonne cause. Si vous voulez en voir davantage, suivez le lien ci-après vers son blog :

     http://madame-rhinoceros.over-blog.com/tag/21%20nuits%20avec%20pattie

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  • Les petits secrets architecturaux de la rue Buffon

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    En montant la rue Buffon située derrière la gare SNCF, on aperçoit un immeuble d'habitation. Il a été édifié par la Société de crédit immobilier en 1968, alors dirigée par M. Martinolle avec le concours de la SAAHLM (Société audoise et ariègeoise de logements HLM). Ce bâtiment a été bâti à la condition que les ouvriers participant aux travaux, puissent profiter chacun des 63 logements que compte l'immeuble. La construction a été confiée à M. Mercier, architecte à Narbonne.

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    A l'entrée de cette résidence privée, se trouve une stèle dont l'inscription s'efface.

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    Une vue lointaine prise à partir du Quai Riquet.

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    Sur l'emplacement de l'immeuble se trouvait une vigne comme c'était le cas pour l'ensemble de la colline de Grazailles autrefois. A l'arrière de celui-ci un ilôt de verdure avec au milieu des pins parasol, vraisemblablement la plus ancienne maison de Grazailles. On l'appelle la petite maison dans les pins. C'est là qu'habitèrent les grands parents de M. Rivals, propriétaire au début du XXe siècle du domaine de St-Martin à Montredon.

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    La petite maison est hélas, depuis des années à l'état d'abandon. Elle appartient à la co-propriété de l'immeuble dont nous venons de parler. Un certain nombre de propriétaires souhaiterait la sauver de la ruine mais l'argent est le nerf de la guerre. Il serait vraiment dommage que l'on laissât l'un dernier vestige historique de la colline de Grazailles, s'écrouler sous le poids des années. Certains ne verraient aucun inconvénient à ce qu'on la rase...

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    De cet endroit, on a une vue superbe sur la ville

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    La Cité vue de Grazailles

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  • L'histoire de l'école privée d'enseignement catholique Saint-Stanislas

    L'école Saint-Stanislas située dans la rue Aimé Ramond à Carcassonne est fondée en 1813 par l'abbé André Delmas, dans l'ancien couvent des Ursulines construit en 1623.

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    André Delmas

    En 1906, l'école est expropriée suite à la loi de séparation de l'église et de l'état, mais la générosité des anciens élèves lui permettra de se réinstaller très vite dans ses locaux. C'est à ce moment-là que l'école prend le nom de Saint-Stanislas. Jusqu'en 1907, les bâtiments sont également occupés par le Petit séminaire diocésain et considérablement agrandis : deux annexes, une propriété acquise, une chapelle construite.

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    Balcon des classes et chambres des professeurs 

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    Bulletin scolaire de Jean Metge daté de 1814

    Parmi les disciplines enseignées : La version latine, la version grecque, l'arithmétique, l'algèbre, la géométrie, la physique, la géologie, la botanique, l'histoire écclésiastique, la géographie, la musique, le dessin, la peinture, l'écriture, l'analyse logique, le discours latin, le discours français, l'orthographe, etc.. Dans les notes figurent la conduite, l'application, la tenue des habits.

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    Frais d'enseignement en 1882

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    La salle de dessin

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    Salle d'étude des moyens

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    Le cabinet de sciences naturelles

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    Une classe en 1927 avec le G. Mittou, père supérieur 

    En 1956, l'école comptait 400 élèves dont 180 pensionnaires. Collège secondaire, elle prépare au baccalauréat et au BEPC. Les maîtres des grandes classes sont des prêtres. Dans les petites classes, ce sont des laïcs, licenciés ou bacheliers. 

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    Sœur Mathilde a officié pendant 63 ans à St-Stanislas

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    En 2008, le regroupement des Lycées St-François et St-Stanislas de Carcassonne a créé une entité : Le lycée polyvalent St-Louis.

    http://lycee-saint-louis-carcassonne.fr

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