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Patrimoine en danger - Page 14

  • Une statue méconnue dans la cour de l'Evêché...

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    Dans la cour de l'évêché de Carcassonne, située derrière le chevet de l'église des Carmes se trouve un enfeu dans lequel nous avons remarqué une statue de la Vierge Marie.

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    Il s'agit d'une sculpture en marbre signée Cabrol en avril 1876. Qui était ce Cabrol ? Nous l'ignorons, il faudrait que sur ce point la responsable des objets sacrés de département de l'Aude puisse nous venir en aide. A moins, que cette statue ne soit pas répertoriée ; auquel cas, elle court le danger de disparaître un jour de la circulation et de se retrouver chez quelque antiquaire recéleur. 

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    C'est précisément à cet endroit qu'au début du XXe siècle, l'oeuvre des Carmes jouait la Passion du Christ avec de nombreux fidèles Carcassonnais.

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2016

  • Une bien triste visite à l'intérieur de la bastide Saint-Louis.

    J'ai eu la "chance" de pouvoir visiter un hôtel particulier du XVIIIe siècle situé dans la rue de Verdun. L'aspect extérieur du bâtiment ne laissait rien présager de ce que je pourrais rencontrer, une fois à l'intérieur.

    Un vaste portail en bois de couleur verte s'ouvre sur une cour avec un escalier monumental en pierre déservant des appartements et ceci, sur cinq étages. L'ensemble des logis est inoccupé depuis bien une cinquantaine d'année et se trouve dans un état déplorable de conservation. À certains endroits le plafond risque de s'affaisser à cause des infiltrations d'un toit trop longtemps soumis à l'épreuve des goutières. L'électricité est encore en porcelaine et les fils pendent sur le mur. Les fenêtres donnant sur la rue de Verdun sont dans un état qui dépasse l'entendement - très souvent obstruées par des cartons ou du contre plaqué. Des pigeons nichent dans ces pièces ou l'odeur des fientes se mêle au pourrissement. Si le toit a été mis récemment hors d'eau, pour des raisons d'économie, on n'a pas remplacé les voliges. Une couverture en fibre compactée a ici, en secteur préservé sous la bienveillance des bâtiments de France, été posée comme sur un hangar de garage. Je ne sais pas ce que cela donne du ciel, mais vu de dessous...

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    La rue de Verdun

    A défaut d'importants travaux coûteux mais indispensables, cet ensemble historique sera dans une vingtaine d'année ou moins, menacé de ruine. Combien d'autres bâtiments analogues à celui-ci, sont actuellement dans cet état en Bastide St-Louis ? Ce centre ville que l'on nous vend comme remarquable, a t-il un nom marketing pour attirer le touriste ? À titre personnel, je pense même si quelques bâtiments ont été remarquablement restaurés, que la globalité de l'hâbitat est en ruine. Là, où l'on parle de construire des logements sociaux, il faut contraindre les propriétaires - dont beaucoup ont les moyens - à rénover leur immobilier. Il est absolument insensé de voir autant de logements vacants dans cet état, sans compter ceux que l'on ose louer malgré des conditions d'une insalubrité telle, que les rats en ont fait leur siège. À Carcassonne, les marchands de sommeil sont notaires, médecins ou encore rentiers... Sont-ils intouchables ces notables ?

     Franchement, cette ville mérite mieux que ça ! Si vous n'avez pas d'idée d'une ville ayant pu tirer vers le haut son patrimoine, allez donc visiter Albi.

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  • Le lion de la caserne Laperrine

    L'historien Henri Alaux nous raconte dans son ouvrage "Carcassonne, quartiers et faubourgs au fil du temps" qu'il y avait autrefois quatre lions sculptés au coins de la place d'armes. Les socles sur lesquels ils étaient posés ont été enlevés lors du passage de Louis-Napoléon Bonaparte à Carcassonne, le 3 octobre 1852 ; ceci, afin que le Prince-président puisse passer les troupes en revue.

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    Un lion sur son socle en 1852

    Il y a quelques années, il restait un de ces quatre lions au coin de l'actuelle rue Basse. Sur son piédestal, une inscription gravée a disparu ; elle rappelait la date de l'inauguration de la place d'armes en 1728, ainsi que les noms des consuls présents durant la cérémonie : Joseph Airolles, François Fornier, Nicolas Austic et François Blanchet.

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    © Henri Alaux

    Le lion en grès près de la salle du manège

    Afin de secourir l'antique sculpture contre les ravage du temps, il fut décidé de la déposer à l'intérieur de la salle du musée du 3e RPIMA dans la caserne Laperrine.

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    © J. Blanco

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    Sources

    Henri Alaux / Quartiers et faubourgs au fil du temps

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