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Patrimoine en danger - Page 10

  • Les petits secrets architecturaux de la rue Buffon

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    En montant la rue Buffon située derrière la gare SNCF, on aperçoit un immeuble d'habitation. Il a été édifié par la Société de crédit immobilier en 1968, alors dirigée par M. Martinolle avec le concours de la SAAHLM (Société audoise et ariègeoise de logements HLM). Ce bâtiment a été bâti à la condition que les ouvriers participant aux travaux, puissent profiter chacun des 63 logements que compte l'immeuble. La construction a été confiée à M. Mercier, architecte à Narbonne.

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    A l'entrée de cette résidence privée, se trouve une stèle dont l'inscription s'efface.

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    Une vue lointaine prise à partir du Quai Riquet.

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    Sur l'emplacement de l'immeuble se trouvait une vigne comme c'était le cas pour l'ensemble de la colline de Grazailles autrefois. A l'arrière de celui-ci un ilôt de verdure avec au milieu des pins parasol, vraisemblablement la plus ancienne maison de Grazailles. On l'appelle la petite maison dans les pins. C'est là qu'habitèrent les grands parents de M. Rivals, propriétaire au début du XXe siècle du domaine de St-Martin à Montredon.

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    La petite maison est hélas, depuis des années à l'état d'abandon. Elle appartient à la co-propriété de l'immeuble dont nous venons de parler. Un certain nombre de propriétaires souhaiterait la sauver de la ruine mais l'argent est le nerf de la guerre. Il serait vraiment dommage que l'on laissât l'un dernier vestige historique de la colline de Grazailles, s'écrouler sous le poids des années. Certains ne verraient aucun inconvénient à ce qu'on la rase...

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    De cet endroit, on a une vue superbe sur la ville

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    La Cité vue de Grazailles

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  • Enquête au coeur des trésors endormis de la Bibliothèque municipale de Carcassonne

     Le 30 avril 1999, l'excellent journaliste de la Dépêche, J-L Dubois-Chabert - jugé trop subversif culturellement parlant et mis au placard depuis - s'alarmait de l'état de conservation des incunables dans la Bibliothèque municipale de Carcassonne :

    "Autant de richesses dans un si petit périmètre, Carcassonne possède-là un patrimoine inestimable... mais fragile comme une promesse de campagne. Les conditions de conservation de ces ouvrages anciens sont loin d'être idéales." 

    Et pour terminer sur une note positive le constat dramatique d'ouvrages du XIIIe siècle conservés dans un bâtiment non climatisé dépassant en été le 25°, le journaliste concluait ainsi : "Vivement la médiathèque". Il y a donc 18 ans de cela et depuis des "progrès" ont été enregistrés pour l'ensemble des usagers.

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    Un désherbage dans une benne à ordure en 2010 en pleine rue de Verdun qui fit scandale, la bibliothèque municipale passant sous compétence de la Communauté d'agglomération, un projet de médiathèque de plusieurs milliers d'euros payé par les contribuables et jamais réalisé à ce jour, l'ensemble des collections transférées dans un pré-fabriqué à Montquier loué 10 000 € mensuels depuis 2010. Aujourd'hui, nous ne sommes pas prêts de voir cette médiathèque sortir de terre ; depuis six ans les collections sont tenues à l'écart des Carcassonnais à dix kilomètres de là. Alors, nous avons voulu savoir ce qu'il y a de précieux dans les collections de feu la Bibliothèque municipale.

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    Comme un symbole, on a découpé la plaque ci-dessus en deux. Ils n'ont conservé que "Musée des Beaux-arts". La bibliothèque ayant été virée de la rue de Verdun, on a transformé ses anciennes salles pour agrandir le musée en 2013. Agrandissement pour accueillir la collection de Cérès Franco qui n'a séjourné qu'un an à Carcassonne, puisque la nouvelle municipalité n'en a plus voulu. Elle se trouve désormais à Montolieu. 

    Aspect historique

     C'est en 1796 seulement, après la création de l'Ecole centrale de l'Aude que les dépôts réunis après 1790 furent envoyés à Carcassonne. Une salle du futur lycée les abrita. Un professeur de l'établissement fut désigné comme bibliothécaire. Aucun catalogue ne fut dressé. Le 5 mai 1804, la ville devint propriétaire de la bibliothèque de l'Ecole centrale et nomma un bibliothécaire pour 1200 francs annuels. Trouvant la charge trop lourde, elle supprima son salaire et la bibliothèque végéta. Des livres durent vendus, rendus à leurs propriétaires ou cédés à l'Evêché. En 1833, une commission de 12 membres choisis par le ministre de l'Intérieur sur 36 noms choisis par le maire fut chargée de conserver les collections de la Bibliothèque et de créer un Musée des Beaux-Arts. En fait, elle s'occupa en priorité du Musée et se soucia peu de la Bibliothèque. Elle sera fondée le 2 mars 1845 par un arrêté du préfet sous le nom d'une association : La Société des Arts et des Sciences de Carcassonne.

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    La Bibliothèque quitta le lycée et logea dans un appartement loué en ville. Avec la construction d'un nouveau Palais de justice, les locaux de l'ancien Présidial allaient accueillir en 1861 la vieille dame. On soigna le décor, puisque le fonds d'Etat fut disposé sur les boiseries qu'on avait apportées de Lagrasse en 1796.

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    © La dépêche / Roger Garcia

    Au fond, les boiseries de l'Abbaye de Lagrasse en 2010. En 2011, elles furent démontées pour créer une nouvelle salle du musée. Où sont-elles désormais ? Il serait dommage qu'un jour, un ignorant décide de les mettre à la décharge. On peut hélas s'attendre à tout... C'est donc à partir du milieu du XIXe siècle que la bibliothèque commença à recevoir des dons. C'est d'ailleurs une partie de ceux-ci qui se retrouvèrent dans la benne à ordure durant l'été 2010, d'après l'Académie des Arts et des Sciences de Carcassonne. En 1866, Charles de Fierville étudia un certain nombre de manuscrits ; par la suite, les bibliothèques constituèrent un catalogue.

    Les trésors de la Bibliothèque

    L'ancienne Bibliothèque municipale possède quelques oeuvres d'une grand valeur littéraire ou historique. Nous allons faire un peu le tour de ce trésor dont nous ignorons aujourd'hui la localisation. Il se dit qu'il aurait été transféré aux Archives départementales de l'Aude, mais tout ceci reste d'une grande opacité.

    Flamenca

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    © Association d'études du Catharisme

    Ce manuscrit du XIIIe siècle est unique ; il n'en existe pas de réplique. Il se compose de 140 feuillets dont le premier est pratiquement inexistant. Ce roman écrit en langue romane et en vers faisait partie de la bibliothèque de M. de Murat. A l'origine, sa couverture en bois avait disparu lorsqu'au XIXe siècle, elle fut remplacée par un marocain. C'est le joyau des deux littératures d'Oc et d'Oil car il offre un premier modèle du roman psychologique et de l'amour courtois. "Flamenca" qui n'avait pas de titre, trouva son nom grâce à M. Raynouard, Membre de l'Institut en 1834.

    Philomena

     "Gesta Caroli Magni ad Carcassonam et Narbonam et de aedificatione monasterii Crassensis, autore Philomena."

    En dehors de Carcassonne, il existe quatre autres versions de ce texte, toutes manuscrites conservées à : Bibliothèque Laurentienne (Florence), British Museum (Londres), Bibliothèque Nationale de France, Bibliothèque d'Aix-en-Provence. L'exemplaire de Carcassonne est également une copie provenant de l'Abbaye de Lagrasse avant la Révolution. Philomena rattache la fondation de l'abbaye de Lagrasse aux faits d'arme de Charlemagne et de Roland dans les guerres contre les Sarrasins.

    Ouvrages religieux

    Missel à l'usage de l'église de Carcassonne daté de 1472, comprenant 339 feuillets avec initiales et pages ornées. cet ouvrage est relié en bois recouvert de cuir, avec ornements à froid et restes d'un fermoir en laiton. La reliure fut restaurée en 1966.

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    Office de la vierge Marie qui fut la propriété au XVIe siècle d'un marchand de Laure-Minervois. Les notices sont écrites en Roman.

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    Le roi David en prière, issu d'un psautier acquis par la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne au XIXe siècle.

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    Salluste (XVe siècle) de 178 feuillets en parchemin. Ci-dessus, la Conjuration de Catalina.

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    Quintilien forme un ouvrage volumineux, un manuscrit de 246 feuillets en parchemin du XVe siècle, en écriture italienne avec des initiales ornées. Au feuillet d'incipit, on voit une note de M. de Murat (ancien propriétaire) qui précise que les notes marginales et les corrections sont de la main du cardinal Jouffroy. Il se le serait procuré en Italie et le lut à Rome en 1454. D'après M. de Fierville, cet ouvrage provient de l'abbaye de Cluny à laquelle le cardinal donna la moitié de ses biens.

    Les lettres de Napoléon 1er

    En 1869, le Carcassonnais Cornet, gendre du baron Peyrusse, donna à la ville, pour remplir le voeu de son beau père décédé neuf ans plus tôt, plus de 400 pièces concernant entre autres la comptabilité des administrations diverses de l'île d'Elbe pendant le séjour de l'Empereur, la comptabilité du payeur pendant les campagnes de 1809 à 1814, la comptabilité du quartier impérial pendant les Cent jours.

    Le registre de correspondance et d'ordres dictés directement par Napoléon à son secrétaire à l'île d'Elbe avait disparu à Paris pendant l'incendie de la Commune. Or, il existe à Carcassonne une copie de ce registre dans son intégralité, puisque Cornet-Peyrusse qui avait pour désir de composer une histoire du séjour de Napoléon à l'île d'Elbe obtint l'autorisation de le copier.

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    © A.A.V.C

    Le baron Peyrusse. Daguerréotype conservé au Musée des Beaux-arts de Carcassonne et retrouvé grâce à Alain Pignon dans les réserves.

    Les papiers du baron Peyrusse contiennent le "Grand livre des Recettes et des dépenses de l'île d'Elbe". Il fut exposé en 1969 au Grand Palais pour commémorer le second anniversaire de la naissance de Napoléon Bonaparte. On y trouve aussi une copie du journal de Sir Neil Campbell qui, chargé par le vicomte de Castlereagh d'installer Napoléon à l'île d'Elbe, resta auprès de lui à sa demande. Il y a également un certain nombre de rapports à l'Empereur, au général Drouot, au maréchal Bertrand, presque tous annotés par Napoléon.

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    Ordre manuscrit de Napoléon au Baron Peyrusse

    (7 juin 1815)

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    Si l'on ajoute à cela les archives d'André Pons dit Pons de l'Hérault (1772-1858), la Bibliothèque municipale possédait sur les dernières années de l'Empire un ensemble de documents de premier ordre dont beaucoup sont inédits. Tout ceci appartenait aux Carcassonnais et a été accaparé au profit de la Communauté d'Agglomération avec le succès que nous connaissons.

    Les archives des loges maçonniques

    Il existe une liasse de documents sur les comptes-rendus des délibérations de plusieurs loges maçonniques de Carcassonne entre 1761 et 1819 et des rituels. Après 1743, la loge au 18° des Commandeurs du Temple de la Parfaite Vérité se réunissait dans un appartement de l'Hôtel Carbou, situé à l'angles des rues de la République et Jules Sauzède. Un pièce avait été aménagée en temple. D'autres manuscrits proviennent du peintre Jacques Gamelin fils, dont le père avait décoré une loge sous la clinique Delteil (aujourd'hui, maison de retraite Montmorency). Gamelin appartenait à "La parfaite amitié et des Commandeurs du Temple Réunis" à l'Orient de Carcassonne.

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    Les murs peints par Gamelin fils

    Un ouvrage fort rare complète la collection. Son auteur est Louis-François de la Tierce (1699-1782). "La tierce". Histoire, obligations et statuts de la très Vénérable Confraternité des Francs-Maçons, tirés de leurs archives et conformes aux traditions les plus anciennes : approuvés de toutes les Grandes Loges et mis au jour pour l'usage commun des Loges répandues sur la surface de la terre. (1742)

    Les Lettres d'André Chénier

    Il n'existe dans le monde qu'un très petit nombre d'écrits autographes d'André Chénier. La Bibliothèque de Carcassonne en possédait 15, rédigés entre 1789 et 1794, pendant la tourmente révolutionnaire. Elles sont entrées en 1880 et 1892 par la famille du poète révolutionnaire. 

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    Lettre du 10 janvier 1790 de Londres, adressée à son père

    M. Descadeillas - ancien conservateur de la Bibliothèque - note : "Nombre de pièces ou d'ouvrages de Marie-Joseph Chénier en édition originale sont également réunis aux manuscrits parmi lesquels on voit des liasses de correspondance qu'on n'a pratiquement pas étudiées. Il s'agit de la correspondance de M. et Mme Gabriel Chénier : 2500 autographes, disent les catalogues. On y lit les noms de descendants des grandes familles de l'Empire, de personnages de la haute administration et de la politique, aussi quelques lettres inédites de Sainte-Beuve que M. Guiraud Venzac releva en 1956."

    Toutes ces pièces manuscrites et tous ces ouvrages ont figuré à l'exposition Chénier, à la Bibliothèque Nationale en décembre 1962.

    Les Lettres de compositeurs du XIXe siècle

    Le fonds Paul Lacombe (1837-1927) recense plus d'une centaine de lettres manuscrites qui lui avaient été adressées par ses amis compositeurs durant sa vie : Bizet, Massenet, Fauré, Chabrier, etc...

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    Ainsi que les partitions manuscrites et dédicacées par le maître Carcassonnais.

    René Descartes 

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    Ajouté et signé de la main de René Descartes, les Principes de philosophie (1644) font aussi partie du fonds de l'ancienne Bibliothèque municipale.

    "F. Ogier acris judicii Senatori censendo proponit" Des Cartes.

    Les incunables

    Au total, la Bibliothèque conserverait 37 incunables en 50 volumes dont :

    La Bibla sacra latina de Nicolas de Lyre (circa 1488)

    Lettres à Lucilius de Sénèque (1475)

    Aeneas Sylvius (1473)

    etc...

    Sources

    La bibliothèque municipale / R. Descadeillas / 1970

    Catalogue collectif de France / BNF

    http://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/ccfr/sitemap/ead_sitemap_view.jsp?record=eadcgm%3AEADC%3AD19190589

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  • Le domaine de Baudrigue meurt-il à petit feu ?

    Baudrigue 

    situé sur la commune de Roullens à un kilomètre du hameau de Villalbe, revient tristement chaque été sur le devant de la scène, lors de la commémoration du massacre d'août 1944. C'est là, dans la clairière du château - tout le monde le sait - que furent exécutés les résistants Jean Bringer, Aimé Ramond, Christophe Roquefort avec une vingtaine d'autres personnes.

    Quelle est l'origine de ce château ? 

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    L'origine du château de Baudrigue est antérieure au XVIIIe siècle. Le village de Roullens auquel se trouve rattaché le domaine, fut au XIIIe siècle une dépendance de la baronnie de Couffoulens, puis Guillaume de Voisins l'échangea en 1296 avec le roi. Roullens resta en possession de cette famille jusqu'à la fin du XVIe siècle.

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    Pierre David, dit David-Baudrigue, lieutenant du Présidial de Carcassonne, détient le château en 1709, au moment de son assassinat le 3 décembre de la même année à Villalbe. Dans l'ordre des propriétaires viennent ensuite, la Famille Castanier d'Auriac et la marquise de Poulpry - elle émigra à la Révolution -, le sieur Berlan de Villalbe, Jean Dominique La Perrine-Baudrigue en 1813, Guillaume Dominique La Perrine -d'Hautpoul (député de l'Aude en 1827).

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    En 1847, c'est à Charles La Perrine que l'on doit l'embellissement du château et du parc. A La mort de la dernière descendante des La Perrine, le domaine entre en possession des Soeurs de St-Vincent-de-Paul. La défunte légua le château et ses dépendances à la congrégation de religieuses.

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    Avant et pendant la Seconde guerre mondiale, l'administration du domaine avait été confiée à Jules Jourdanne - futur maire de Carcassonne nommé par Vichy - par les soeurs de St-Vincent-de-Paul.

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    Pendant l'occupation, le domaine fut réquisitionné par les troupes allemandes comme dépôt de munitions. Après l'explosion des munitions (grenades, mortiers, torpilles...) en août 1944, le domaine deviendra une colonie de vacances, alors même que son le sol regorgeait encore de débris.

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    Les enfants de la colonie de vacances

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    Vue aérienne de Baudrigue vers 1953

    Qu'est devenu Baudrigue aujourd'hui ?

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    La Communauté d'Agglomération du Carcassonnais aurait souhaité acquérir le domaine, mais la transaction ne put se faire. Elle acheta donc la Bastide de Madame qu'elle aménagea en Centre de loisirs du CIAS. Le domaine de Baudrigue n'est pas pour autant sans propriétaire, puisqu'il appartient à l'Institut Saint-Joseph de Limoux et à l'Ecole supérieure de la Raque. Outre le château, il s'étend sur 150 ha : vignes en AOC Malepère (35 ha) et grandes cultures (55 ha). Le domaine est dévolu à la formation sur la forêt et la conduite d'engins agricoles.

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    Oui, mais voilà ! Le nerf de la guerre ce sont les moyens financiers pour remettre sur pied et entretenir une bâtisse de cette importance... Plus les années passent et plus le domaine dépérit, à tel point que des intrusions dans le parc, en proie à des feux de camp et autres barbecues sauvages mettent en péril la survie patrimoniale du domaine. Un bâtiment aurait flambé cette année...

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    Pourtant ce domaine est un petit bijou qui pourrait être exploité pour des réceptions de mariages, des séminaires d'entreprises ou en chambres d'hôtes. Bien entendu n'étant pas le propriétaire, je me garderais bien de faire la morale à quiconque. 

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    Une autre vue du château

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    La piscine n'accueille plus que des batraciens et leurs amourettes estivales

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    Les anciens cours de tennis

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