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Écoles - Page 5

  • Francisco Ferrer n'a pas droit de cité... à Carcassonne

    Pratiquement toutes les villes de France ont donné à leurs artères ou établissement publics, le nom de Francisco Ferrer.

    Nous vous proposons dans cet article d'apprendre qui était ce citoyen Catalan et pour quelles raisons n'est-il pas passé à la postérité à Carcassonne. Vous verrez que l'étude historique permet de mieux comprendre les comportements sociologiques et politiques d'aujourd'hui. 

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     Francisco Ferrer i Guardia naît en 1859 près de Barcelone dans une famille bourgeoise et reçoit une éducation catholique conservatrice. Il s'en détourne grâce à son oncle, fervent républicain anticlérical. Après la mort de ce dernier, un ami de la famille chez qui il est placé dans l'espoir de lui faire retrouver la "raison", va au contraire faire progresser les idées libertaires du jeune Ferrer. Après avoir fréquenté les milieux anarchistes, Ferrer reste un militant acharné de la République dans une Espagne monarchiste. Il entre en Franc-maçonnerie dans la loge "La verdad" (la vérité).

    En 1886, Francisco Ferrer participe au coup d'état manqué du général républicain Villacampa. Recherché en Espagne, il se réfugie alors en France où il est accueilli par ses frères du Grand Orient de France. Après de petits boulots, il obtient un poste de professeur d'espagnol au lycée Condorcet. Ferrer rencontre  Léopoldine Bonnard - une jeune libertaire qui lui donnera un fils - et entretient une relation avec une vieille demoiselle Meunié. En 1901, elle lui lègue sa fortune avec laquelle Francisco Ferrer monte l'Ecole moderne.

    "Ferrer en vient à penser qu’une nouvelle forme d’éducation – porteuse d’un projet d’émancipation de l’individu et en totale rupture avec les institutions religieuses et étatiques – devra précéder la transformation sociale. Pour lui, l’éducation émancipatrice, en transformant les mentalités des générations futures, est la clé de l’émancipation humaine (Guillaume Goutte)."

    La pédagogie de Ferrer repose sur cinq piliers essentiels : la mixité, l'égalité sociale, la transmission d'un enseignement rationnel, l'entraide et l'autonomie. Les droits d'entrée à l'école sont proportionnels aux revenus. La laïcité n'est pas chez Ferrer source d'émancipation intellectuelle car elle s'articule, selon lui, autour d'un nationalisme d'état auquel il faut être soumis. Il préfère le rationalisme.

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    « Notre enseignement n'accepte ni les dogmes ni les usages car ce sont là des formes qui emprisonnent la vitalité mentale (...) Nous ne répandons que des solutions qui ont été démontrées par des faits, des théories ratifiées par la raison, et des vérités confirmées par des preuves certaines. L'objet de notre enseignement est que le cerveau de l'individu doit être l'instrument de sa volonté. Nous voulons que les vérités de la science brillent de leur propre éclat et illuminent chaque intelligence, de sorte que, mises en pratique, elles puissent donner le bonheur à l’humanité, sans exclusion pour personne par privilèges odieux."

    A l'école moderne, il n'y a ni examens, ni compétition. Chaque enfant pratique l'entraide avec ses camarades ; les plus forts aident les plus faibles. Les enseignants n'interviennent que pour donner les cap des choses à apprendre, mais les élèves construisent seuls leur cheminement éducatif. Les sanctions sont également abolies, car on considère que la société doit bâtir des enfants responsables, agissant selon leur libre arbitre.

    Francisco Ferrer instille des idées anarchistes et libertaires aux élèves, en dehors du contrôle de l'état et de l'église. L'attentat de Mateo Morral - ancien élève de l'Ecole moderne - contre le roi Alphonse XIII en 1909, donne un prétexte au régime pour l'interdire. Ferrer est arrêté et emprisonné pendant un an, malgré les protestations. Aucune charge n'ayant été retenue contre lui, il sort avec l'autorisation d'ouvrir à nouveau l'Ecole moderne de Barcelone. De retour à Paris, il fonde La ligue internationale pour l'éducation rationnelle de l'enfance, avec pour président honoraire Anatole France. La Revue l'Ecole rénovée compte 900 abonnés ; les préceptes de Ferrer trouvent un écho en Europe.

    En 1909, la guerre du Rif éclate au Maroc. Pour échapper à la conscription, les ouvriers espagnols doivent payer une somme très élevée, hors de portée de leurs revenus.

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    © BNF

    La Guardia civil pendant les grèves

    Une grève se déclenche à Barcelone pour protester et le gouvernement espagnol envoie la troupe pour la mater. Le 2 août 1909, les militaires font 75 morts, 500 blessés et procèdent à 2000 arrestations. Du côté des insurgés, trois militaires sont tués et 112 bâtiments incendiés dont 80 édifices religieux.

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    Le Catalan Francisco Ferrer est désigné coupable par l'évêque de Barcelone :

     Les partisans de l'École sans dieu, de la presse sectaire et des cercles anarchistes qu'il faut supprimer.

    Il est arrêté et mis en prison, avant qu'un simulacre de procès expéditif ne le condamne à mort.  Son défenseur écrit alors :

     Je me trouve en face d'un procès terminé sans que l'instruction, en quête seulement de charges, et ayant eu recours dans ce but à des ennemis politiques de Ferrer qui, par tous les moyens, ont essayé de salir mon client, ait un seul moment recherché la vérité. 

    Francisco Ferrer est fusillé à Monjuich (Barcelone) le 13 octobre 1909 à 9 heures. Debout et face au peloton, il criera ces mots :

    Mes enfants, vous n'y pouvez rien, visez bien. Je suis innocent. Vive l'École Moderne

    Le procès sera révisé en 1911 et Ferrer reconnu innocent en 1912

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    La tombe de Ferrer au cimetière de Montjuich

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    En apprenant la nouvelle, partout en France dans les milieux républicains des voix s'élèvent pour dénoncer le crime odieux. De grandes manifestations s'organisent comme à Paris et Toulouse, le 17 octobre 1909.

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    © BNF

    La manifestation parisienne du 17 octobre 1909

    A Carcassonne, la Bourse du travail organise un meeting au théâtre municipal. Le journal Carcassonnais "La justice sociale" d'obédience socialiste explique qu'il a refusé de se rendre à ce rassemblement hypocrite. Il accuse Sarraut et Briand de n'avoir pas, au nom du gouvernement français, fait pression sur l'Espagne afin d'empêcher l'exécution de Ferrer. Voici, selon le journal, ce que les cercles républicains de Carcassonne auraient dû dire à ce meeting :

    Considérant que l'exécution arbitraire de Francisco Ferrer constitue un crime irrémissible non seulement contre les droits de l'individu, mais encore et surtout contre toute espèce de pensée libre,

    Considérant que le gouvernement espagnol, en commettant cet attentat, a donné un nouveau gage à toutes les forces de régression morale, politique et religieuse, qui tendent à ramener le peuple à plusieurs siècles en arrière,

    Protestent au nom de la raison et de la pensée laïque, contre l'acte monstrueux qui vient d'être commis,

    Regrettent que la protestation qui a eu lieu à Carcassonne n'ait pu se faire entendre quelque jours plus tôt, afin d'avoir une portée effective, et non le caractère purement platonique qu'elle revêt désormais,

    Et regrettent plus vivement encore que les citoyens Briand et Sarraut qui représentent officiellement en France le socialisme arrivé au pouvoir, n'aient pas demandé au gouvernement d'Alphonse XIII l'élargissement et la vie de Ferrer, étant donné que leur remontrance aurait eu beaucoup plus de chances d'être écoutée que celle de tous les cercles républicains français réunis.

    La rue Francisco Ferrer

    Lors du conseil municipal de Carcassonne du 30 novembre 1909, la proposition de M. Courtade de donner un nom de rue au fondateur de l'Ecole moderne, est adoptée. La rue des Champs dans le quartier des Capucins devra être débaptisée en faveur de F. Ferrer, selon le voeu des élus socialistes. 

    Un mois après, le 23 décembre... le conseil municipal fait état d'une lettre de protestation du chanoine Combes contre cette décision. Il rappelle qu'il avait donné à la ville les terrains pour réaliser une partie de la rue des champs, afin qu'elle porte le nom de Jeanne d'arc. Il réitère cette demande en s'opposant au nom de Francisco Ferrer. Le maire accède à sa demande et indique que l'actuelle rue des Rames portera bientôt le nom du martyr espagnol.

    Le 8 novembre 1910, le Midi Socialiste s'indigne :

    La rue des Rames s'appelle toujours ainsi. Elle attend toujours les plaques qui doivent changer son nom. Qu'attend-on pour exécuter une décision prise par le conseil et approuvée par l'opinion ? Il y a longtemps que Castres, Mazamet, Albi, etc... ont la rue Ferrer. Pourquoi lambine t-on ? Les uns attribuent ce retard à la municipalité, les autres à la négligence du préfet. Le public se demande quels sont les motifs des lenteurs administratives. Pourquoi Fédou plutôt que Ferrer ? Qu'es aco Fédou ! Est-ce que la préfecture craindrait-elle de froisser les sentiments des cléricaux, ses nouveaux amis ?

    Il faudra attendre le 8 novembre 1920 - dix ans plus tard - pour que le conseil municipal après avoir validé les changements des boulevards du musée et de la préfecture (Pelletan et Jaurès) et de la rue de la gare (Clémenceau), se décide à renouveler une motion en faveur de la rue Ferrer, rue des champs. Ceci malgré l'opposition de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne présidée par M. Jeanjean, en séance du 6 juin 1920.

    Pendant quelques mois, la rue des champs prit le nom de Francisco Ferrer, mais... un décret ministériel du 30 octobre 1920 annule l'arrêté municipal. La préfecture de l'Aude s'est visiblement opposée à ce changement de nom au profit d'un libertaire, à deux pas du patronage Jeanne d'arc. Elle ne verra pas d'opposition à ce qu'elle prenne le nom de l'archiviste Joseph Poux le 10 décembre 1940.

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    Aujourd'hui encore Carcassonne n'a toujours pas donné de nom de rue à Francisco Ferrer. Ce blog ne porte pas de jugement, mais cette histoire nous éclaire sur la bipolarisation de la société Carcassonnaise. 

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  • L'école d'agriculculture Charlemagne, inaugurée en juillet 1928

    Le Conseil général de l'Aude décide le 30 avril 1919 la construction d'une école d'agriculture à Carcassonne au domaine de Charlemagne, situé en bordure de la route de Saint-Hilaire. Ce lieu est connu depuis le XVIIe siècle comme ayant appartenu à Olivier de Pruel, lieutenant au Présidial de la ville. Il est prévu l'aménagement de bâtiments d'études, d'une cave de vinification, d'une écurie, d'une étable et d'une bergerie. Le 4 septembre 1925, le ministère de l'agriculture signe l'arrêté autorisant la construction. Le travaux sont évalués à 1.427.298 francs et 12 centimes ; le devis finalisé se montera à 2.300.000 francs. Le département de l'Aude prendra à sa charge 913.000 francs ; l'état subventionnera au hauteur de 1.387.000 francs.

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    © Martial Andrieu

    Au cours de la visite présidentielle durant les fêtes du bimillénaire de la Cité, le président Gaston Doumergue inaugure le dimanche 22 juillet 1928, la nouvelle école pratique d'agriculture Charlemagne. 

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    L'entrée de l'école Charlemagne

    Les plans de l'école ont été réalisés par l'architecte départemental M. Reverdy ; l'entreprise de maçonnerie Florio en a assuré la conception. L'exploitation rurale étendue sur 30 hectares allait donner une place prépondérante à la viticulture, la culture maraîchère et l'arboriculture.

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    La cour des élèves

    En 1913, la France comptait 42 écoles d'agriculture pour 1070 élèves. Au moment de l'inauguration de Charlemagne en 1928, ce nombre était passé à 210 établissements pour 9673. Tous les moyens de l'état avaient été mis afin de former et d'encourager aux métiers agricoles.

    "Aussi, le travail de la terre n'est-il plus considéré comme inférieur. Des ingénieurs dirigent maintenant des grandes exploitations ou des coopératives admirablement outillées ; des spécialistes font sourdre de notre terroir des productions de luxe qui portent au-delà des mers le renom de la France. Ceux qui par vanité ou faux calculs incitaient leurs fils à abandonner le domaine familial pour des fonctions en apparences plus brillantes, se rendent compte aujourd'hui, que, sans déchoir, en s'élevant même, leurs enfants, après avoir étudié dans les écoles d'agriculture, peuvent revenir à la terre et y trouver une situation à la hauteur de leurs ambitions." (Henri Queuille)

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    Les vignes de Charlemagne

    Comme le rappellera Jean Durand - Vice-Résident du Conseil général - qui fut Ministre de l'agriculture et à l'origine de la construction de cette école :

    "Ce n'est plus les temps où le Languedoc exerçait le négoce avec le Levant, où les manufactures de draps, les tanneries de Carcassonne et de la région fournissaient les éléments de ce commerce lointain."

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    Le gerbier

    Le discours d'Henri Queuille - Ministre de l'agriculture - nous éclaire sur les méthodes préconisées en 1928 ; elles sont à l'origine des malheurs de l'agriculture d'aujourd'hui. 

    "L'agriculture doit transformer ses méthodes. Elle doit plus largement que par le passé, faire appel à la science. Elle doit s'industrialiser. Le temps n'est plus où les agriculteurs se contentaient de reprendre chaque jour et à chaque saisons les gestes de leurs pères. Depuis cinquante ans, les agriculteurs sont informés des avantages qu'ils peuvent retirer de l'emploi des engrais chimiques. Ils connaissent le rôle de l'azote, de l'acide phosphorique, de la potasse. Dans ces derniers temps, ces engrais leur ont été proposés sous des formes synthétiques nouvelles : demain n'arrivera t-on pas à des combinaisons fertilisantes plus heureuses, qui transformeront encore les règles actuelles de la fumure traditionnelle ?

    N'y a t-il pas intérêt à suivre aussi avec attention les travaux entrepris pour déterminer l'action, dans les sols, de diverses substances, comme le soufre, la magnésie, le manganèse, qui, par leur présence en infime proportion, exercent un rôle dont on avait méconnu l'importance ? Comment défendre plus efficacement les récoltes contre les maladies ou contre certaines intempéries ? Comment enfin, et c'est dans le moment présent le progrès qui doit immédiatement être réalisé, choisir les semences qui permettront, avec le même travail, d'obtenir des rendements supérieurs ?"

    Les sols sont saturés, appauvris par l'usage intensifs des pesticides sur plusieurs décennies. Il faut produire pour enrichir les sociétés de semences, de pesticides, etc... Elles détiennent désormais le monopole, grâce aux directives européennes d'un pouvoir corrompu par les lobbying industriels. A ce titre, l'implantation d'une usine Monsanto à Trèbes est un bel exemple. L'usage du Pyralt a empoisonné non seulement les sols, mais surtout la santé des viticulteurs... Ne l'oublions pas.

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    Les ruchers 

    A la veille de la Seconde guerre mondiale, l'école d'agriculture Charlemagne pouvait accueillir 70 élèves. 

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    En 1962, l'école devenue lycée agricole dut être agrandie et modernisée. On confia à l'architecte Henri Jaulin, le soin d'adapter l'établissement  à l'usage de son temps. Sous l'oeil de M. Bourrely - Architecte en chef des Bâtiments de France - il fallut adapter le mode de construction et l'usage des matériaux avec la proximité de la Cité médiévale. C'est en 1965 que le lycée Charlemagne prit l'aspect qu'on lui connaît aujourd'hui.

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    © Martial Andrieu

    Sources

    La dépêche du midi / Juillet 1928

    L'express du midi

    Henri Jaulin

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  • L'école du Bastion de Carcassonne fondée en 1879

    En 1878, la municipalité de Théophile Marcou décide la construction d'une école laïque de garçons au commencement de l'actuel boulevard de Varsovie. Ces travaux sont confiés à l'architecte Marius Esparseil et s'appuieront sur une partie de l'ancien Bastion Saint-Martial. En seulement une année, le nouvel établissement sortira de terre et sera naturellement dénommé "École du Bastion". Les élèves l'appelleront longtemps "école F. Cabrol" du nom de son charismatique directeur.

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    © Martial Andrieu

    L'école du bastion en 1881.

    Le bâtiment n'est pas encore dans la configuration, telle que nous la connaissons aujourd'hui. En 1923, des travaux d'agrandissement seront entrepris. Selon, Henri Alaux, l'orillon ouest de défense datant de la construction de la Bastide par St-Louis, fut démoli cette année-là. N'est-ce pas d'ailleurs, lui, que l'on aperçoit encore à droite sur la photo ci-dessus.

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    La façade au début du XXe siècle

    Dans cette école, on dispensait en complément des cours essentiels, le dessin, la musique, la gymnastique, etc... Les élèves ont été à plusieurs reprises primés au championnat de tir. Il reste de cette époque une série de cartes postales, bien plus explicites que de longs discours. Les clichés furent réalisés par Henri Graille, photographe à Carcassonne.

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    Éducation physique

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    Leçons de musique

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    Cours sciences

    Certificat d'études primaires

    1922-1923

    29 élèves reçus : Saury Julien (Mention TB), Albouy Emile, Audran Paul, Barrico Emile, Barthe Alter, Bonnafous André, Bourgès Jules, Boyer Emilien, Cals André, Carayol Charles, Casagne Edmond, Clabaud Herbert, Cormary Pierre, Durand Julien, Galibert Henri, Guiraud Georges, Jean Edouard, Labeur Georges, Martin Roger, Ourdou Guillaume, Pitié Henri, Planques Louis, Rancoule Marcel, Rouillac Charles, Soum Joseph, Viguier Aimé, Villac Augustin, Voin Henri, Loubeyre Louis.

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    L'école est devenue ensuite un collège. La photographie ci-dessus a été prise dans les années 1980 ; on voit clairement l'élargissement de la façade.

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    © Google maps

    Le collège du bastion en 2016

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