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Actualités - Page 67

  • Le salon du livre d'Arzens

    Programmé dans le cadre des Estivales de la Malepère, le salon du livre d'Arzens réunissait dimanche dernier dans le foyer communal, une quinzaine d'auteurs régionaux. Parmi eux, on retiendra par exemple les noms de Marthe Garric-Plessis, Claude Boudet, Bernard-Roger Mathieu, Henri Laleman, Claude Gironis, Yves Tournié et de votre serviteur. L'accueil qui nous fut réservé par MM. Detrey et Courtial fut des plus chaleureux, faisant honneur au regretté André Gol, fondateur des Estivales, décédé subitement une semaine avant leur commencement.

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    André Gol

    Ancien maire d'Arzens et fondateur des Estivales

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    Après les discours d'usage des élus représentant la commune d'Arzens, la communauté d'agglomération du carcassonnais et le Conseil général, ce sont une centaine de visiteurs qui honnorèrent de leur présence cette journée culturelle. Chaque écrivain réalisa la vente d'un certain nombre de ses ouvrages; leur diversité démontra, si besoin est, la richesse et le talent des auteurs locaux.

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    Il faut saluer l'énorme travail de l'ensemble des bénévoles pour faire de ses journées culturelles, une réussite. Aussi, il serait souhaitable que les journalistes locaux puisse davantage rendre compte de cet évènement littéraire, incontournable aujourd'hui dans le département de l'Aude.

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2013

     

  • Dans l'Indépendant de ce dimanche...

    Article paru hier dans l'édition dominicale du journal l'Indépendant

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    Voici ci-dessous le texte dans son intégralité, signé Fabien Arnaud.

    Le poil à gratter du patrimoine carcassonnais, expatrié à Limoges où il est chanteur à l'opéra, délaisse les polémiques et publie un ouvrage ludique et érudit, "L'Aude en 200 questions". Et si on jouait avec Martial Andrieu ? Pour une fois, on oublie les polémiques autour des chefs-d'œuvre en péril, les guéguerres politico-culturelles, les ego blessés, et on se plonge dans son quizz sur les richesses du département. Le 15 juin, cet amoureux du patrimoine local publie "L'Aude en 200 questions", un ouvrage ludique et érudit, idéal pour ne pas bronzer idiot pendant l'été. Cette plage de détente tombe à pic pour le ténor de l'opéra de Limoges, après une période assez crispée. Il faut dire que le chanteur, né à Carcassonne il y a 42 ans et expatrié depuis 1996, donne souvent de la voix pour défendre les trésors de sa ville, ce qui ne lui fait pas que des copains. Le 13 mai dernier, il expliquait sur Internet, qu'il mettait fin à son blog "Histoire de Carcassonne" car on lui avait "rendu la vie impossible" à "pourrir" ses pages avec des "commentaires disgracieux".

    Un peu plus tôt, en janvier, Martial Andrieu annonçait, via Facebook, qu'il se faisait radier des listes électorales de Carcassonne pour rejoindre celles de Limoges, lassé qu'il était des "piques" décochées contre lui par les "politiques" de la ville qui "l'ignorent". Cela, quelques semaines après avoir lancé une pétition dénonçant l'état de délabrement de la Cité. Initiative moyennement appréciée par le préfet Eric Freysselinard, qui avait illico répliqué dans un communiqué de presse. Costume et nœud de cravate impeccables, courtoisie à l'avenant, Martial Andrieu n'a pourtant rien, dans l'apparence, du dissident enragé. Au rendez-vous, Chez Félix, il fait plutôt gentleman-contestataire, à toujours développer ses idées d'un ton posé. "Je suis un poil à gratter, pas un opposant", avance-t-il, énumérant, pour se définir, un champ lexical emprunté à la chevalerie : "Honnêteté, droiture, franchise, fidélité, volonté de servir". Ses combats en prennent un air de croisade. "J'ai longtemps milité contre l'assassinat du square Gambetta", rappelle-t-il comme premier fait d'armes. Plus récemment, la protection de la maison de Paul Lacombe, sur ledit square, et la réhabilitation de ce compositeur oublié, c'est lui aussi. On le retrouve encore, sonnant l'olifant lorsqu'une croix médiévale ou une plaque commémorative disparaissent, ici ou là. "Avec la pétition sur l'état de la Cité, d'une certaine manière, j'ai rendu service au pouvoir, estime-t-il. Cela a obligé les services compétents à s'entendre". Dans son action, Martial Andrieu se revendique "insaisissable". "On ne sait pas où m'attendre. Je suis libre, attaché à aucun parti. A Carcassonne, personne ne me nourrit". Ce côté franc-tireur lui vaut, de son propre aveu, de compter peu d'amis proches sur la ville, même s'il se dit "soutenu par le petit peuple".

    Ainsi, hors du circuit politique, à sa manière un peu rugueuse, Martial Andrieu exprime-t-il son sens du service public. D'une façon moins conventionnelle que son père, Louis Andrieu, conseiller municipal sous Raymond Chésa. Disparu en 2007, une rue de Villalbe porte aujourd'hui son nom. Menuisier de profession, c'était aussi un pianiste de jazz. "Je suis issu d'une famille de musiciens. Mes oncles, tantes, cousins, font tous de la musique, en professionnels ou amateurs". Des gênes mélomanes que le ténor lyrique léger, interprète de Mozart, Bach, Puccini, et de nombreux rôles d'opéra-comique sur les scènes de France, a transmis à sa fille Mathilde, 7 ans. D'un côté, les vocalises quotidiennes et la passion de la musique ; de l'autre, l'amour sincère et passionnel pour sa ville natale. C'est sans doute l'an dernier, pour le 14-Juillet, que Martial Andrieu s'était révélé dans sa plus belle synthèse, en chantant au cœur de la Bastide, sur la scène de la place Carnot. Martial Andrieu se bat, entre autres combats, pour la réhabilitation du compositeur local, Paul Lacombe.

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  • Les raisons de la fin du blog "Histoires de Carcassonne"

    En réponse au commentaire d'un lecteur

    Hugo,


    Je ne souhaite pas m'étaler ici sur toutes les raisons pour lesquelles j'ai pris la décision de fermer définitivement le blog "Histoires de Carcassonne". Cependant, je vais vous donner quelques pistes de réflexion.
    J'ai ouvert feu ce blog en septembre 2009 par amour pour l'histoire et la vie de Carcassonne que j'ai dû quitter voilà 15 ans avec déchirement, pour des raisons professionnelles. Malgré mon éloignement à 350km de ma ville de naissance, j'ai toujours conservé un regard et des liens étroits avec elle. En 2008, j'ai écrit un livre dans lequel se sont trouvés condensés des souvenirs photographiques de la vie de ses habitants d'autrefois. L'année suivante, j'ai pensé que mettre ma collection d'archives photographiques et de cartes postales dans un blog relatant les petites et grandes histoires qui ont fait Carcassonne serait une bonne idée pour l'ensemble des nostalgiques, des chercheurs, des généalogistes. Ceci gratuitement, car il n'y a pas de publicité sur les pages dont j'aurais pu toucher quelques royalties. Tous les matins (sauf le dimanche), j'ai écrit une chronique sur les vieux commerces, le sport, les personnes oubliées, l'histoire méconnue, le patrimoine à sauver...etc. Les lecteurs parmi ceux qui m'ont laissé des messages m'ont encouragés au fil du temps; certains, m'ont aidé à diffuser des sujets ou des photographies. La grande partie du temps c'est moi-même qui ai alimenté ce blog avec ma propre collection, achetée sur des sites d'enchères ou chez des marchands, dans des foires aux collectionneurs...etc. Sachez que sur les quelques 500 visiteurs journaliers, il n'y a jamais eu qu'une poignée à laisser des commentaires soit d'encouragements, soit pour participer au débat. Les uns ont lu fidèlement les articles sans juger bon (ils ont leurs raisons) d'y laisser un message; les autres, se sont servis de l'ensemble de ce travail désintéressé à des fins professionnelles. Cela leur a évité de faire des recherches par eux-mêmes.

    Cet énorme travail de recherche, de rédaction, de synthèse, de mise-en-page m'a coûté non seulement de l'argent mais surtout, une énergie folle. Le bénéfice personnel que j'en ai retiré est énorme, car j'ai progressé dans ma manière d'écrire et je me suis enrichi intellectuellement. Je sais, c'est aujourd'hui suspect, quand tout se monnaie... La suspicion n'a pas tardé au fur et à mesure que l'audience grandissait, car elle faisait un peu d'ombre à un certain nombre d'érudits locaux qui ne supportaient (ne supportent toujours pas, d'ailleurs) qu'un amateur puisse avoir autant d'écoute. Comme ils ne pouvaient m'accuser de voler leurs travaux, car je les citais toujours dans mes sources et que j'annonçais leurs conférences, il s'en sont pris à moi d'une autre façon. La calomnie contre ma personne est devenue leur crédo à travers la ville; je n'étais qu'un prétentieux qui se servait du travail des autres avec pour dessein de faire parler de lui et de sa personne. Ce qui était faux, puisque j'ai toujours cherché à mettre en avant des personnes vivantes ou disparues qui le méritaient. Il leur fallait trouver un angle d'attaque pour discréditer cette page. Ce qui est énorme, c'est que sans le dire, ils venaient eux-aussi se servir des mes trouvailles exposées librement sur le blog. Ce fut le cas également pour des fonctionnaires territoriaux à qui l'on demandait des renseignements historiques dans le cadre d'un dossier qu'ils devaient monter. Je veux bien oeuvrer par amour, mais nullement être cocu et payer la facture de la chambre d'hôtel par dessus le marché.

    Je pense que mon ton "poil à gratter" a déplu aux politiques de tous bords, parcequ'il mettait en évidence les carences, les incohérences ou l'incompétence de leurs actions passées et présentes. Malgré cela, ils en ont été les premiers bénéficières car finalement, par un effet d'aubaine, ils ont su prendre les mesures pour rétablir les choses dénoncées ici. Sachez que ce blog a permis la réouverture du jardin du Calvaire (fermé depuis 20 ans), les fautes sur les noms de rues, le rétablissement de la plaque à Nöël Ramon (martyr de la libération), l'entretien de la stèle aux martyrs du quai Riquet, le souvenir de la maison de la Gestapo, la distillerie de l'Or-Kina...etc. Dernièrement, la pétition sur le mauvais entretien de la Cité de Carcassonne dont j'ai été à l'intiative. A ce sujet, remarquez qu'àprès un soutien des plus discrets voire inexistant de la part de tous les élites Carcassonnais, ils sont tous là pour tenter d'en retirer un bénéfice soit politique, soit journalistique.

    Depuis quatre ans que j'ai entrepris la réhabilitation de la vie et de l'oeuvre de Paul Lacombe (concerts, conférences, livre, site internet...), que n'ai-je entendu ou subi comme quolibets. Mon travail a été envié, plagié. La jalousie a ralenti considérablement le projet qui pouvait être porté par tous les amoureux de la musique de cette ville. Pour défendre mon travail, j'ai dû justifier que j'en étais à l'origine. Vous vous rendez compte? La bataille que j'ai dû mener afin de défendre mes travaux a été relayée sur le terrain par l'ensemble des nuisibles, comme étant celle d'un orgueilleux, imbu de sa personne. Que dirait un maraîcher, producteur de tomates, si au final il trouvait ses fruits sur l'étal d'un autre sur le marché? A Carcassonne, il faut croire que c'est normal et l'accepter sans broncher. Je suis un teigneux et jamais, je ne baisserai la garde!!! Là, où dans bien des villes le projet Paul Lacombe aurait été reçu avec enthousiasme, la jalousie l'a enfermé dans un combat entre personnes pour se l'approprier. Malgré tout, je suis heureux de constater que les carcassonnais savent désormais qui était cet illustre compositeur. D'ailleurs, n'en parle-t-on pas de plus en plus dans des livres écrits localement?

    Sachez que l'on m'a rendu la vie impossible, mais je me décourage que l'espace d'un moment. Ensuite, je reprends le dessus et je reviens plus fort encore. Je ne suis pas né d'une grand-mère catalane et d'un grand-père occitan pour rien! Puisque l'occasion m'est donnée par Hugo dans sa question, je voudrais dire que tous ceux (un petit nombre) qui en se cachant derrière des pseudos ont cherchés à pourrir "Histoires de Carcassonne" avec des commentaires disgracieux, appelant à m'envoyer au tribunal ou calomniateurs qu'ils n'ont pas gagnés la partie. J'ai conservé les archives, mais je les garde pour un petit comité composé d'amoureux du patrimoine et de Carcassonne qui voudra bien les consulter. Je voudrais dire aux autres qui ont fait des "imprime ecran" d'une conversation privée que j'ai eue sur facebook et qui s'est retrouvée sur le bureau d'un élu, qu'un jour viendra où il seront mis devant leur conscience de délateurs.

    Aujourd'hui, la vie reprend avec "Musique et patrimoine de Carcassonne" qui va toujours éveiller à l'indispensable défense de l'héritage patrimonial, historique et culturel. Je ne laisserai pas ma place à la phalange de gêneurs qui m'a conduit à appuyer sur le bouton "supprimer" de mon ancien blog.

    Comme disait ma grand-mère catalane qui a souffert de la dictature de Primo de Rivera et de Franco:

    "Sempre endavant, mai morirem"

    (Toujours en avant, jamais nous ne mourrons!)