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Les élèves du Petit lycée de Carcassonne (1884-1885)

Je viens de mettre la main sur une photographie de classe du lycée de Carcassonne pour l'année scolaire 1884-1885. Ce qui la rend encore plus intéressante, c'est qu'il y a inscrit au crayon le nom des élèves...

img269.jpg

1er rang (assis):

Antoine Rousseau, ?, Bouffet, Xiffre, Pitarre, Joseph Ambry, ?, Roussel, Magné, Sempé, Cazanou.

2e rang (assis):

?, Dhers, ?, Polère, Vidal, Bouteillé, ?, Cau, ?, ?

3e rang (debout):

Carretier, Etienne Embry, ?, Raucoule ou Rancoule, Yan, Jean Arthozoul, Devèze, Raymond Esparseil, Justin Farge, Le Bourhis, ?, Jonca.

Parmi ceux qui devinrent célèbres ou eurent une acrtivité reconnue à Carcassonne, on peut noter:

Raymond Esparseil (architecte et fils de Marius Esparseil, inventeur de la mine de Salsigne), Jean Sempé (Docteur, adjoint au maire et créateur du théâtre de la cité en 1908), Pierre Polère (Imprimeur).

On retrouve d'autres noms:

Cazanou (commerçant à la cité, rue St-Louis?), Arthozoul (Commerçant en articles de pêche, rue de la liberté?), Ambry (Droguiste, rue de Verdun?).

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© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2013

Commentaires

  • Le magasin ARTOZOULS à l'angle des rues Clémenceau et liberté était spécialisé en articles de chasse et pêche.
    Donc à revoir l'identité de l'élève en photo.

  • Ou bien, revoir l'orthographe du nom inscrit au crayon.

  • Les ARTHOZOUL avec un H, étaient fabricants de filets de pêche dans la rue des chalets.
    Ce qui pourrait expliquer la confusion.

  • Au cours du XIXème siècle, il y avait différentes écoles comme le lycée, le séminaire et la Pension Montès. Quelqu'un aurait-il des infos sur cette pension Montès ?
    Merci de les partager.

  • Rectif,aprés recherches.
    Deux frères ARTOZOUL ont créé au 19 eme une dynastie,l'un dans la fabrication de filets de pêche,
    l'autre dans leur commercialisation.Plus les cannes,et les "garbustes".
    l'un à l'angle des actuelles rues Clemenceau et Liberté.
    L'autre rue des chalets.
    SOURCE:Olivier ARTOZOUL.

  • Je pense avec une quasi certitude ( la ressemblance est frappante ) que le barbu en haut à gauche est mon arrière grand-père, Louis-Urbain ANDRIEU, qui fut directeur du Petit lycée pendant 30 ans et pris sa retraite en 1909. Il avait passé sa thèse de droit et terminé ses études de lettres classiques en 1879.

  • Pour info : je viens de découvrir une carte de visite Joseph Ambry Négociant Grand Rue, 66 Carcassonne

  • Elle disait s'appeler "Jo" ! . C'était hier , et je m'en souviens très bien, septembre 1951 j'arrive du val de Dagne pour me retrouver pensionnaire à Paul Sabatier ,rue de Verdun pour en sortir en juin 1957 . Une vie de rêve, pas d'eau chaude ni chauffage dans les dortoirs ou le surveillant dans sa cabine tardait à éteindre sa lumière . La course sportive autour de la cour d'honneur ou je resquille quelques tour en me cachant derrière les platanes . Le proviseur "Chiarelli" avec son chapeau noir et son sifflet qui au cours d'une crise de colère parce que des vélos encombraient l'accès , les a tous jetés dans la cour. Bourguignon en "Français" nous distrayais avec ses grimaces . "Bastien" le colosse , capable d'essuyer le tableau avec un élève . "Jordana", toujours impéccable dans ses costumes . Nègre en "Anglais" qui m'a sorti des mes rêves pendant les cours avec une gifle magistrale . "Sans " en gymnastique au petit lycée , qui se luxe le pouce pendant une démonstration . j'en ai encore en réserve mais j'arrête faute de place . Les jeudis la colonne de pensionnaires prenait la direction du stade "Domecq"le fief du "13" ( Puig Aubert) ou bien Grazailles .
    Place Davila, Bd de Varsovie , le pont du canal . Elle nous attendait là à chacune de nos sorties régulièrement , fidèlement depuis des années puis suivait notre colonne route de Toulouse en poussant péniblement son brancard sur roues recouvert d'une bâche. Après la clinique Cathala ou ma soeur était infirmière chef on traversait la route en direction du stade de Grazzailles .
    Instant de bonheur , "Jo" découvrait alors le brancard et les cocos, les malakoffs, cacolacs, pommes d'amour , caramels et autres sucreries qui nous faisaient tant saliver . 70 ans après j'ai une pensée pour "Jo" ou Josèphe qui nous apportait ces moments de douceur nous faisant oublier le réfectoire , égayé un jour par une fantastique bataille de "petits suisses" au grand désespoir de " David" le serveur chauve qui voyait les murs devenir blancs , comme quoi tout n'a pas été triste.

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