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  • Maison de la Gestapo: Attestations sur l'honneur

    Je viens de recevoir deux attestations sur l'honneur manuscrites et signées des veuves de Miguel Karner et de Thomas Martin. Ces documents avaient été envoyés à la mairie de Carcassonne en 2009. Se sont-ils perdus ou les a-t-on oubliés dans les tiroirs? Pourquoi les associations d'anciens résistants et déportés se taisent-elles sur ce dossier ? Parce que ce sont des combattants espagnols et qu'ils ne les reconnaissent pas comme des leurs ? Plus j'avance et plus je suis révolté !

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    Miguel Karner, était un républicain espagnol interné au camp de Bram en 1939. Combattant ensuite dans la 5e brigade de guerilleros aux côtés des résistants français dans l'Aude.

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    Réfugié républicain espagnol, Thomas Martin fut responsable de la résistance locale à Carcassonne. Il fut ami avec Agusti Centelles, photographe interné au camp de Bram.

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  • 1942-1944:Les lieux réquisitionnés par l'occupant allemand et ses alliés dans Carcassonne.

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    Le 27 novembre 1942, l'armée allemande arrive dans Carcassonne après avoir franchie la zone libre. Désormais, toute la France est occupée par l'ennemi en raison du débarquement des troupes de la France libre en Afrique du nord. Très vite, les troupes et l'administration allemande vont réquisitionner un grand nombre de bâtiments stratégiques et de belle architecture.

    Les sites militaires

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    La caserne Iéna

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    La caserne Laperrine

    Plusieurs témoignages de résistants et guérilleros espagnols, indiquent qu'ils y ont été interrogés et enfermés dans des cachots avant d'être déportés.

    Les bâtiments administratifs

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    Ecole normale des filles (route de Narbonne)

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    La Feldkomandantur (Bd Jean Jaurès)

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    Le lycée de jeunes filles

    Les hôtels

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    Hôtel de la Cité

    (siège de l'état major de la Werhmacht)

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    De grands banquets de fraternisation y ont été donnés

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    Le grand hôtel Terminus

    (La kommandantur)

    Les hôpitaux

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    L'Hôtel Dieu, rue de l'hospice.

    (Truppenzahnarzt)

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    Casernes de la Justice, route de Montréal

    (Infirmerie)

    C'est aujourd'hui le parc aux matériels de la ville de Carcassonne

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    L'ancien asile de Boutes Gach, route de Toulouse (rasé depuis)

    (Caserne de la Milice française)

    Les maisons bourgeoises

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    Le siège de la Milice française

    (18, place Carnot)

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    La maison de la Gestapo

    (67, route de Toulouse)

    Les agents du SD dont René Bach, étaient logés dans des villas réquisitionnées dans la rue Pierre Curie.

    Crédit photos

    ADA 11

    Collections privées

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  • Maison de la Gestapo: nouveaux éléments

    Un ancien journaliste de la Dépêche nous indique qu'il avait rédigé un article à la fin des années 80, avec des témoignages sur l'histoire de cette maison pendant l'occupation allemande. Il suffirait d'aller le retrouver dans les anciens journaux conservés aux archives départementales de l'Aude. Le 10 octobre 2009 je rédigeais une chronique sur le blog "histoires de Carcassonne", dans laquelle je m'indignais sur l'opération immobilière destinée à raser cette bâtisse de triste mémoire. Ce journaliste y avait laissé le commentaire suivant :

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    La cheminée dans la maison du 67, avenue Roosevelt

    "Ancien journaliste à La Depêche Carcassonne j'avais fait un article sur cette maison "discrête" où siegea de sinistre réputation la Gestapo. A la fin de la guerre quand tout était foutu, les Allemands ont brûlé précipitamment tellement de papiers et documents compromettants dans la cheminée que le canon de celle-ci avait explosé. Que dirait-on aujourd'hui si on rasait la maison de l'inquisition à la Cité ? Que font les associations d'anciens combattants sur le sujet ?"

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