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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 520

  • Déodat de Séverac

    Le compositeur Déodat de Séverac est né à St-Félix Lauragais, à la limite entre l'Aude et la Haute-Garonne le 20 juillet 1872. Après des études à la Scolla Cantorum où il aura comme professeurs Vincent d'Indy et Albéric Magnard, il retourne sur ces terres languedociennes auxquelles il est très attaché. Parmi ses œuvres: Le chant de la terre (1900), En Languedoc (1904), Baigneuses au soleil (1908), Cerdana...

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    « Son œuvre, notait Pierre Lalo dans un article du Tempsen 1905, sort de la nature : elle est pleine de l’odeur du terroir, on y respire le parfum du sol. Les courses sous le soleil, les haltes à l’ombre, les cloches discrètes tintant dans l’air du soir, les heures de repos et de rêve à la fin du jour, les labeurs des champs, les divertissements après le travail, les peines et les joies de la vie rustique, sa musique exprime toutes ces choses : l’âme des paysages et celle des hommes, l’âme du pays natal est en elle. »

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    En 1909, pour la création du théâtre de la cité de Carcassonne, il compose une cantate à quatre voix d'hommes: La cité. Le texte est de Victor Gastilleur.

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    Une lettre de Déodat de Séverac

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    Il y a encore un vingtaine d'années Déodat de Séverac était parfaitement oublié du monde musical. Grâce à la persévérence et à la passion de Jean-Bernard Cahours d'Aspry, il a repris sa place parmi les plus grands de son époque. Le festival "Déodat de Séverac" depuis 1989, rend hommage au compositeur à St-Felix Lauragais. Le concours international de mélodie française de Toulouse a créé un prix "Déodat de Séverac". Dernièrement l'un des deux opéras du maître a été enregistré par le chef d'orchestre et directeur de l'opéra de Tours Jean-Yves Ossonce. "Le coeur du moulin" a ainsi obtenu une récompense dans le magazine Diapason. Nous voyons que ce qui a été possible pour Séverac, le sera sans doute pour son ami Paul Lacombe, mais il faudra du temps et de la volonté...

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  • En bref...

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    Samedi 12 octobre 2013 : l'Association des Amis de la Ville et de la Cité de Carcassonne vous propose une promenade inédite commentée par Jacques Blanco, consacrée à l'alimentation en eau de la Cité depuis la deuxième moitié du 19e siècle. Puits, fontaines, citernes, captages et prises d'eau dans l'Aude, vous allez tout savoir sur ce problème crucial qui concerne depuis toujours la vie quotidienne des habitants de la Cité.
    L'occasion unique de découvrir le patrimoine de la Cité sous un angle inédit.

    Rendez-vous
    jardin Pierre et Maria Sire, sous le Pont Vieux. Départ:14h30
    Se munir de bonnes chaussures, car ascension de la Porte D’Aude.

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    Plusieurs amoureux du patrimoine se sont émus lors de l'inauguration de l'exposition "Les contours d'un détour, ou comment le canal évita Carcassonne de 1681 à 1810", présentée par le CAUE en collaboration avec le Centre des Monuments Nationaux au Château comtal de la cité, qu'il n'ait été fait aucune citation à Luce et Francis Teisseire pendant les discours. Pourtant, si l'on en croit ces mêmes passionnés les travaux présentés sont largement empruntés à ces deux humbles chercheurs.

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    Luce et Francis Teisseire

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    Ceux qui se pâment et qui dressent les petits-fours ne devraient pas oublier les chevilles ouvrières, sans lesquelles ils ne pourraient pas faire grand chose...

    Exposition sur le Canal du midi

    Cité de Carcassonne (château comtal)

    Tous les jours de 9h30 à 17h

    jusqu'au 31 décembre 2013

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    Le figuier qui avait grandi dans le Pont vieux a été coupé par les services municipaux. Il risquait de mettre en péril l'équilibre des pierres taillées à cet endroit. Nous espérons qu'il est définitivement mis hors d'état de nuire...

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    La dépêche a consacré hier, à son tour, un très bel article concernant la nouvelle destination de l'ancienne villa de la Gestapo. Je pense que Carcassonne peut s'enorgueillir d'avoir su conserver ce triste témoin d'une terrible époque, là où d'autres villes l'ont rasé. Bien sûr, ce n'est pas pour glorifier les actes ignobles d'une idéologie barbare mais pour dire à nos enfants: "Ne laissez plus commettre de telles ignominies!"

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    L'indépendant, hier

    Si bien sûr, je suis à l'initiative de cette demande dans laquelle je me suis senti encore une fois bien peu soutenu au départ, il est indispensable que je remercie ceux et celles qui m'ont apporté leurs conseils indéfectibles.

    Pablo Iglesias, Christine Zajderman, Marie-Chantal Ferriol, Madame Plessis-Garric, Jacques Blanco

    S'il convient de remercier Jean-Claude Pérez pour la sage décision qu'il a prise, je n'oublie pas son adjointe à l'urbanisme, Tamara Rivel.

    Dans vingt ans peut-être... Ma fille passera devant cette maison et dira à son enfant: "Tu vois, c'est grâce à papy que ce lieu est encore debout". Ce jour-là, j'aurai gagné mon salaire...

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  • Le parking souterrain des Jacobins

    Au milieu des années 1980, la municipalité Chésa dotait la ville du premier parking souterrain de son histoire. Sa construction et sa gestion était confiée à une société privée qui devait bénéficier en contre partie de la concession pendant 30 ans. Situé sous la place d'armes (Général de Gaulle), sa position stratégique à l'entrée de la rue piétonne allait en parallèle avec l'ensemble de la politique de semi-piétonnisation des rues de la Bastide. L'idée était de rendre le centre ville autrefois engorgé par des voitures et les livreurs, parfois garées sur les trottoirs, aux piétons. La précédente municipalité de Fernand Ancely avait en 1981 réalisé la piétonnisation totale de la rue de la gare, non à l'époque sans s'attirer les foudres des commerçants. L'idée de la nouvelle allait amplifier le phénomène afin d'éduquer les automobilistes à laisser leurs voitures à la périphérie pour faire leurs courses. On a même pensé un temps créer un souterrain sous la place Carnot... Quand on regarde ce que font aujourd'hui les villes pour se débarrasser des voitures, cette politique était assez révolutionnaire en 1984.

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    Elle a toutefois ses inconvénients, car au même moment l'offre commerciale s'étendait à de nouvelles zones d'activités avec des parkings gratuits à 50 mètres des supermarchés. A la décharge de la municipalité, cet engouement était national. Toutefois, Carcassonne devint la ville où il y eut le plus de grandes surfaces en proportion du nombre d'habitants. Unique politique en matière d'emplois alors que l'entreprise Cachou Lajaunie voulait s'installer dans la capitale audoise. La ville n'est pas la seule responsable, il faut compter aussi avec la capacité de nuisance du président de la CCI envers Chésa, et vice versa. En effet, c'est deux là n'était pas très amis. L'un était proche du Ps et quinziste, quand l'autre était Gaulliste et treiziste. Quand on connaît Carcassonne, c'est rédhibitoire !

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    La construction du parking des Jacobins mit en évidence un certain nombre de richesse archéologiques sur l'histoire de notre ville. Comme à chaque fois que l'on creuse, le passé remonte à la surface. Ainsi, nous pûmes revenir au temps de la triste épopée du Prince noir à travers la région. Celui-ci en 1355 pilla et incendia l'ensemble de la ville; après quoi, sa reconstruction fut de dimension plus modeste. Les fouilles (trop rapides comme toujours) mirent au jour des vestiges et notamment de la terre brulée, prouvant que la ville s'étendait au delà du portail des Jacobins.

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    Après ce premier parking d'autres suivront comme celui de Chénier et dernièrement Gambetta. Il faut relever la nécessité de ces réalisations même si, je dénoncerai toujours avec vigueur ce que l'on a fait en surface à Gambetta. Le retour du stationnement dans le giron de la régie municipale avec la municipalité Larrat, offre aux usagers le meilleur prix de stationnement de toutes les villes de la région. Comme quoi, le service public c'est pas si mal même si cela a un coup pour la collectivité. Vaste sujet et trop polémique pour m'y lancer...

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