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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 40

  • Enfin des travaux sur le château du maquis de Gonet à Prat-Mary

    Peut-être vous souvenez-vous que nous avions, l'an passé, tiré la sonnette d'alarme concernant l'état du château du marquis de Gonet. Propriété de la ville de Carcassonne, le bâtiment était laissé dans un état de quasi abandon. Tant et si bien que la toiture menaçait de s'effondrer. Notre signalement fut repris dans la presse locale. La mairie, contrainte de communiquer, avait usé d'une certaine langue de bois pour qualifier l'inqualifiable désintérêt. En interne, loin des journalistes, on ne manqua pas de tirer à boulets rouges, contre l'empêcheur de sommeiller en dehors des manifestations du pôle culturel. Tout finit par se savoir... Sauf qu'aujourd'hui, la ville se voit dans l'obligation d'engager de couteux travaux de couverture sur le bâtiment.

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    Des échafaudages ont fait leur apparition. À dire vrai, ce n'est pas de gaité de coeur que pareille entreprise fut décidée. On finit par se résoudre à financer des travaux pour ne pas voir l'ensemble de l'édifice, sérieusement attaqué par les infiltrations d'eau, tout simplement s'écrouler. Dans cette affaire, comme toujours à Carcassonne, il n'est jamais bon d'avoir raison trop tôt. Là où le bât blesse, c'est quand la facture s'alourdit faute d'avoir attaqué le mal dès le début. Le jour où nos décideurs le comprendront, les contribuables verront sans doute leur impôt foncier s'alléger de quelques deniers.

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2023

  • Rodolphe Bérenger dit Bringer (1869-1943), journaliste et romancier

    Né le 4 mars 1869 à Mondragon dans le Vaucluse, Rodolphe Bérenger est le fils de Célestin et de Clotilde Amélie Genin. Son père exerce la profession de chef de section aux chemins de fer. Le jeune Rodolphe poursuit ses études au lycée de Grenoble, avant d'obtenir une licence es-lettres à la faculté de Lyon. Ayant échoué au concours d'entrée de l'Ecole Normale Supérieure, il est poussé par ses parents à s'engager dans l'armée. À Lyon, il s'occupe davantage de journalisme que des manœuvres militaires. Son objectif principal consiste à faire carrière dans la littérature. Bérenger monte à Paris en 1891; il réside 33, rue d'Amsterdam près de Pigalle. A cette époque, la presse humoristique illustrée par des caricaturistes s'en donne à coeur joie. Rodolphe Bérenger collabore au Jour, au Paris, au Gil-Blas. Dans Le Figaro, ses éphémérides théâtrales lui valent un réel succès. Toutefois, l'apprenti écrivain nourrit de plus grandes ambitions. Il se met à l'écriture de plusieurs pièces dramatiques : Le bâtard rouge, Le roi Gascon, La conquête du trône... Ces comédies rappellent la Provence dans l'esprit d'un certain Tartarin de Tarascon. Au Théâtre de la République, dirigé par Lemomnier, "Le bâtard rouge" enflamme la critique. Dans un même mouvement, l'auteur publiera un grand nombre de romans et signera des articles dans Le Rire.

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    La Première Guerre mondiale a raison des publications du Canard enchaîné, récemment fondé par Maréchal. Jugée trop pacifiste, la feuille de chou s'éteint dans les tumultes du conflit. En 1916, le Canard enchaîné renaît et s'entoure de nouveaux collaborateurs. Parmi eux, un certain Rodolphe Bérenger qui en prend la direction. L'homme se fait désormais appeler Bringer. Il se créé un alter-égo au sein du journal du nom de Roger Brindolphe. Son activité littéraire se poursuivra jusqu'à son décès en 1943. 

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    Si nous avons souhaité évoquer la vie et l'oeuvre de Rodolphe Bérenger dit Bringer, c'est parce qu'il a été le père d'un héros de la Résistance. De son mariage avec Madeleine Léonie Muret, le 29 septembre 1908, naquit Marie Jules Maurice Jean Bérenger, en 1916 à Vincennes. Jean Bringer s'appelait Bérenger à l'État-civil. Il conserva le pseudonyme de son père jusqu'à sa mort, le 19 août 1944 à Baudrigue.

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    Jean Bérenger dit Bringer

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    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2023

  • Bonne année 2023 !

    Que cette nouvelle année apporte à chacune et chacun d'entre vous la santé et le bonheur. Puissions-nous continuer à œuvrer en faveur de la vérité historique d'une manière libre et indépendante. Merci pour votre soutien qui, malgré les peaux de bananes sur le parcours, n'a jamais cessé de se fortifier. 

    Bien sincèrement,

    Martial Andrieu