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Musique et patrimoine de Carcassonne - Page 536

  • Les élèves du Petit lycée de Carcassonne (1884-1885)

    Je viens de mettre la main sur une photographie de classe du lycée de Carcassonne pour l'année scolaire 1884-1885. Ce qui la rend encore plus intéressante, c'est qu'il y a inscrit au crayon le nom des élèves...

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    1er rang (assis):

    Antoine Rousseau, ?, Bouffet, Xiffre, Pitarre, Joseph Ambry, ?, Roussel, Magné, Sempé, Cazanou.

    2e rang (assis):

    ?, Dhers, ?, Polère, Vidal, Bouteillé, ?, Cau, ?, ?

    3e rang (debout):

    Carretier, Etienne Embry, ?, Raucoule ou Rancoule, Yan, Jean Arthozoul, Devèze, Raymond Esparseil, Justin Farge, Le Bourhis, ?, Jonca.

    Parmi ceux qui devinrent célèbres ou eurent une acrtivité reconnue à Carcassonne, on peut noter:

    Raymond Esparseil (architecte et fils de Marius Esparseil, inventeur de la mine de Salsigne), Jean Sempé (Docteur, adjoint au maire et créateur du théâtre de la cité en 1908), Pierre Polère (Imprimeur).

    On retrouve d'autres noms:

    Cazanou (commerçant à la cité, rue St-Louis?), Arthozoul (Commerçant en articles de pêche, rue de la liberté?), Ambry (Droguiste, rue de Verdun?).

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  • Maison de la Gestapo: Une première victoire

    A force de perspicacité et de persuasion, politiques et journalistes qui jusque-là restaient très perplexes sur le devenir de ce lieu de mémoire semblent nous donner raison.

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    L'indépendant, hier

    Sans vouloir polémiquer, juste en disant notre vérité, je voudrais vous informer de ceci: Nous avons contacté trois importantes associations d'anciens combattants de Carcassonne. La première, nous a dit poliment qu'elle ne voulait pas s'engager et que ce n'était pas sa mission. La seconde, nous a renvoyé vers la troisième qui, est pour la destruction car, je cite: "Ce n'est pas après 70 ans qu'il faut s'en occuper". A ce compte là, qu'ont fait les associations d'anciens combattants pendant tout ce temps ? Au final, le président nous a raccroché au nez.

    Chacun sait ici que je respecte au plus haut point, les anciens combattants pour ce qu'ils ont réalisés. Toutefois, ce sont eux qui ont décidé de ne plus s'arrêter à la stèle du Quai Riquet pour les commémorations de la libération de Carcassonne, chaque 20 août. Depuis 5 ans, il n'y a même plus de dépôt de gerbe pour les 20 victimes civiles, ayant la mention "Mort pour la France".

    Se sont-ils préoccupés de savoir où est passée l'urne contenant de la terre de Büchenwald, qui se trouvait au pied du monument à la résistance, square Gambetta? Elle a disparu et personne ne sait où elle se trouve désormais.

    Je comprends que l'âge avancé de ses membres ne leur donne plus guère la force pour tout cela. Malgré tout, pensent-ils qu'il suffira de quelques porte-drapeaux et d'une gerbe chaque année sur une stèle pour informer les jeunes générations sur les dangers de cette idéologie barbare? Bientôt, elles ne seront plus fleuries et leurs noms gravés dans la pierre vont subir l'érosion du temps.

    Alors messieurs, mesdames, vous avez défendu les valeurs de liberté. Ne gardez pas cette fierté égoïstement pour vous car, après vous le déluge. Transmettez-nous le témoin afin que nous puissions être désignés comme les héritiers de votre action de bravoure. L'avenir c'est nous, ce n'est plus vous. S'il est indispensable que l'on vous demande votre avis sur la conservation de cette maison, il ne pourra être le seul à faire valoir.

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  • Le 24e régiment d'infanterie coloniale de Carcassonne.

    Au sortir de la seconde guerre mondiale (1er mai 1948), le 24e régiment de tirailleurs sénégalais est reconstitué en deux bataillons à Carcassonne, afin de préparer sa participation à la guerre d'Indochine (Tonkin). Le régiment embarque à Marseille le 1er septembre et débarque à Haïphong, pour être ensuite engagé le 30 au Tonkin. Les deux bataillons participent aux opérations de pacification des secteurs de Sontay, Hoa Binh, Haïduong, Hadong et Kie-Nan. En 1951, ils fournissent les garnisons des postes de béton dont le Général de Lattre de Tassigny a ordonné la construction, véritable petite ligne Maginot pour la protection du "Delta utile". Ces taches sans gloire mais nécessaires seront meurtrières, et la compagnie sera citée à l'ordre de l'armée. Les deux bataillons seront dissous en 1954, après l'évacuation du Tonkin avant leur retour en métropole. Le 3e bataillon resté en France constituera lui, le nouveau noyau du 24e régiment d'infanterie coloniale.

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    La pucelle de la compagnie d'instruction du 24e RIC de Carcassonne. Le régiment fera la campagne d'AFN; le 1er bataillon dans le Constantinois en novembre 1954 et le second en Tunisie. En juin 1955, ils sont regroupés dans la région de Biskra. Le 1er décembre 1958, l'interdit qui frappe le nom "Colonial" fait changer la dénomination du régiment qui devient le 24e régiment d'infanterie de Marine. Il sera dissous à la fin de la guerre d'Algérie, puis reconstitué en 1964 à Perpignan. C'est en 1962 que le 3e RPIMA remplace le 24e RIC à Carcassonne jusqu'à aujourd'hui.

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    A l'intérieur de ce régiment, il y avait un orchestre militaire constitué d'appelés du contingent. Le chef de musique était le capitaine Camille Marcel Delzenne (1907-1967), qui forma bon nombre de jeunes musiciens carcassonnais.

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    Il est inhumé au cimetière Saint-Vincent de Carcassonne

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