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Mémoire et dédicaces pour le 79e anniversaire de la Libération

Le 19 août dernier a eu lieu la séance de dédicaces de mon livre "Baudrigue, 19 août 1944. Le récit de l'horreur". Dès 11 heures, un public d'une cinquantaine de personne s'est massé dans la librairie Breithaupt. Des échanges amicaux et bienveillants ont permis de mesurer l'intérêt des Carcassonnais pour cette triste histoire, jamais révélée. Le succès fut tel qu'il ne se trouva plus un exemplaire en ville depuis cette date. Rupture de stock, momentanée. Dès jeudi de cette semaine, vos libraires de la rue piétonne seront à nouveau achalandés. 

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J'eus le privilège d'avoir la visite de Juliette et de Jean-Loup Salzmann, les petits-enfants de Suzanne Last. Victime à Baudrigue, cette résistante de confession juive fut exécutée ce 19 août 1944. Insigne honneur, mon livre a été adressé au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. La famille Salzmann va solliciter l'inscription de Suzanne Last comme victime de Shoah.

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Tout avait démarré tôt le matin par les commémorations du 79e anniversaire de la Libération de Carcassonne.

Si vous souhaitez commander mon livre par correspondance. il vous suffit de me contacter par mail à cette adresse : andrieu-martial@wanadoo.fr. 

J'assure les envois postaux.

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Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2023

Commentaires

  • Merci Martial Andrieu, pour ce portrait si vrai de Pierre Cabanne. On est loin du texte froid de Wikipédia....J'ai retrouvé Pierre Cabanne, tel qu'il était dans votre bel article. J'étais son filleul, et, ainsi, ai de lui une photographie de lui à trente ans. Il venait d'arriver à Paris. En 1946 Germaine Cabanne avait téléphoné aux Ribes, des enfants de Fanjeaux, "notre grand fils s'est mis dans la tête de monter à Paris ! Il veut connaître du monde !" Suzanne Ribes lui trouva une chambre rue Dominique chez une veuve italienne, madame Cuneo. Il allait le soir dîner chez les Ribes. C'était la misère un peu, en réalité la bohème. Il s'inscrivit à la Grande Chaumière, où il retrouva Brayer et se lia avec Mac Avoy. Il fit un portrait d'Edith Piaf qui eut du succès, et illustra, entre beaucoup d'autres, les Mémoires de Barrault. Il maudissait les chats de madame Cuneo : "ils n'arrêtent pas de pisser sur mes estampes !" Dans la maison de ma mère, qui est très âgée, il y a toujours sur les murs ses aquarelles du Pays Cathare, de style Brayer, et des huiles, des arlequins surtout. Tout cela a beaucoup de charme. Un jour, j'ai demandé à Pierre pourquoi il avait arrêté le dessin et la peinture , il me répondait : "parce que je n'étais pas bon..." Ce n'était pas convainquant, je lui ai dit que cela avait le parfum d'une époque et que, cela, aussi, cela compte ; il prit l'air qu'on lui voit sur la seconde photographie de Charles Camberoque, un peu mélancolique. J'ai le cœur serré quand je repense à Pierre Cabanne. Il était la vie même, volcanique ; dans ses indignations comme dans ses admirations, il explosait et son accent rocailleux du Lauragais en faisait toute la sève. Il s'emballait, je me souviens de ses éruptions verbales en mai 68. Il surprenait parfois, j'ai été étonné de son admiration pour les dessins d'Uderzo des albums d'Astérix et Obélix, loin des personnages qu'il admirait, de Goya ou de Callot ; il me demanda un jour quel était mon peintre préféré, j'ai cité Ingres (c'était après l'exposition Ingres, au Petit Palais, j'avais 15 ans), il émit un tonitruant "ouais...'", sonore, joyeux et ironique, et, pourtant, quelques temps après il publia sur Ingres des lignes qui le démentaient. Il m'avait proposé, comme jeune médecin, d'accompagner Maeght dans ses derniers soins, je n'ai pu y aller, c'est un grand regret, car j'ai eu, par le suite, le sentiment de lui avoir manqué, comme une petite trahison dont je n'étais pas maître. Pierre Cabanne était, en réalité très sensible ; il ne pouvait voyager en train. Il avait de la famille, je me souviens d'une nièce avec qui j'ai dîné, au Procope, il y a des lustres.
    Merci beaucoup aussi pour la photographie de Claude, qui la restitue comme elle était, si présente à la villa de Meudon.
    PS : Il y avait un ami Carcassonnais, Georges Peyronnet, avec qui il faisait les 400 coups, du temps de la Grande Chaumière.

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