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Sauvage, mais qui se mange!

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La chondrilla juncea

vulgairement nommée par nos aïeux "Fausse gerbe", pousse sur des sols sablonneux et souvent en bordure de nos vignes. Il s'agit d'une salade très proche du pissenlit mais dont le goût contrairement à lui, est doux et d'une belle saveur gustative. Selon nos grands parents qui la consommait, elle ferait énormément de bien au sang. Hélas, le Pyralt et les autres traitements chimiques de la vigne ont fait disparaître cette chicorée. Aussi quand on en trouve encore, il faut bien la laver afin de se prémunir contre une sérieuse colique. La récolte se fait de septembre à avril.

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Le poireau sauvage

(Allium polyanthum)

se cueille dans les vignes et ressemble à celui que l'on cultive dans nos jardins. La récolte se fait jusqu'à la fin de l'hiver car après la plante développe une tige avec une fleur en son extrémité. Le poireau sauvage est aussi appelé "asperge du pauvre". Il faut le faire cuire et le consommer en vinaigrette. Attention là aussi, de bien le laver en raison des problèmes exposés plus haut, cependant c'est très bon stimulant et un diurétique.

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L'asperge sauvage
(asparagus acutifolius)
 
est la reine de nos omelettes pascale. Fin mars, elle pousse au pied d'une espèce de buisson caractéristique que nous appelons vulgairement "Matte". Cette asperge fine peut avoir différentes teintes, tantôt verdâtre ou noirâtre selon l'endroit où elle est exposée. Là, a priori, pas de crainte de contamination aux pesticides car elle ne pousse pas en zones cultivées. Une fois cueillies, coupez les asperges en petits morceaux que vous ferez revenir à la poêle dans un peu d'huile. Ensuite, mangez-les en omelette!

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© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

Commentaires

  • Finies les fausses gerbes, finis les poireaux sauvages que nous rammassions à chaque saison dans les champs et les vignes...
    Un départ pour un texte qui serait des plus nostalgiques.
    Beaucoup d'entre nous ont parcouru en effet ces espaces généreux au printemps. Les bidons des produits de traitement suspendus aux piquets des vignes nous ont un jour arrêtés
    Allez, on "va aux asperges sauvages" on en revient plus ou moins écorché mais là rien ne nous arrête. Bon appétit.

  • Sur ce thème, je recommande vivement ce livre des Ecologistes de l'Euzière, indispensable et complet sur les salades sauvages, photos, dessins, descriptions, noms vernaculaires... pour retrouver les bochicrabas, cosconilhas, reponchons, arrucats...
    http://edition.euziere.info/wakka.php?wiki=SaladesSauvages

    je suggère également la visite de ce site assez sympathique sur les cueillettes que l'on peut faire autour de Marseille, fort semblables à celles de notre département.
    http://www.lakko.fr/plantes-comestibles.html

    Dépêchez-vous, ça pousse ! Bon appétit !

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