Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Orphelin de la Grande guerre

Comme beaucoup d'enfants après la grande guerre, mon grand père s'est retrouvé sans papa au sortir de ce terrible conflit. La patrie lui avait arraché à 9 ans l'affection d'un père que nul ne remplaça. Le plus âgé de ses trois frères, à 17 ans a du prendre en main la menuiserie dont l'activité était avant guerre si florissante. Mon arrière grand-mère quant à elle, veilla à asseoir un autorité envers ses garçons qui jusque là était à la charge du père. Dans ce contexte si perturbé l'école resterait-elle un vecteur de réussite où les plus doués pourraient envisager un meilleur avenir? Quand on a 10 ans en 1918, comment traduit-on la perte d'un être cher dans les résultats scolaires? Par chance, j'ai retrouvé dans le grenier les cahiers de dessins de mon grand-père de cette époque...

479557765.jpg

Ce dessin parle de lui-même. A noter, l'appréciation du maître dans le coin supérieur gauche...

522789970.jpg

Le 30 juillet 1918, l'élève Martial Andrieu se voit décerner un Billet de satisfaction pour son bon travail des mains de M. Cazemajou, instituteur à Villalbe.

______________________

© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014

Les commentaires sont fermés.