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Maison de la Gestapo: Une première victoire

A force de perspicacité et de persuasion, politiques et journalistes qui jusque-là restaient très perplexes sur le devenir de ce lieu de mémoire semblent nous donner raison.

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L'indépendant, hier

Sans vouloir polémiquer, juste en disant notre vérité, je voudrais vous informer de ceci: Nous avons contacté trois importantes associations d'anciens combattants de Carcassonne. La première, nous a dit poliment qu'elle ne voulait pas s'engager et que ce n'était pas sa mission. La seconde, nous a renvoyé vers la troisième qui, est pour la destruction car, je cite: "Ce n'est pas après 70 ans qu'il faut s'en occuper". A ce compte là, qu'ont fait les associations d'anciens combattants pendant tout ce temps ? Au final, le président nous a raccroché au nez.

Chacun sait ici que je respecte au plus haut point, les anciens combattants pour ce qu'ils ont réalisés. Toutefois, ce sont eux qui ont décidé de ne plus s'arrêter à la stèle du Quai Riquet pour les commémorations de la libération de Carcassonne, chaque 20 août. Depuis 5 ans, il n'y a même plus de dépôt de gerbe pour les 20 victimes civiles, ayant la mention "Mort pour la France".

Se sont-ils préoccupés de savoir où est passée l'urne contenant de la terre de Büchenwald, qui se trouvait au pied du monument à la résistance, square Gambetta? Elle a disparu et personne ne sait où elle se trouve désormais.

Je comprends que l'âge avancé de ses membres ne leur donne plus guère la force pour tout cela. Malgré tout, pensent-ils qu'il suffira de quelques porte-drapeaux et d'une gerbe chaque année sur une stèle pour informer les jeunes générations sur les dangers de cette idéologie barbare? Bientôt, elles ne seront plus fleuries et leurs noms gravés dans la pierre vont subir l'érosion du temps.

Alors messieurs, mesdames, vous avez défendu les valeurs de liberté. Ne gardez pas cette fierté égoïstement pour vous car, après vous le déluge. Transmettez-nous le témoin afin que nous puissions être désignés comme les héritiers de votre action de bravoure. L'avenir c'est nous, ce n'est plus vous. S'il est indispensable que l'on vous demande votre avis sur la conservation de cette maison, il ne pourra être le seul à faire valoir.

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