Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

montredon

  • L'histoire du hameau de Montredon

    Le hameau

    de

    Montredon

    est situé dans le canton est à 3 kilomètres de la Cité, sur un mamelon rocheux dominant à l'ouest le fleuve Aude et en face, le domaine de Saint-Jean, le Fresquel et le Canal du midi. Le nom de Montredon provient de "Monte rotundo" qui signifie butte arrondie. En 1215, le village est donné par Simon de Montfort à la maison de la milice du Temple de Montredon.

    img150.jpg

    Le hameau vers 1900

    Le 22 mars 1703, Monsieur de Cazes, Conseiller au Parlement de Toulouse, devint acquéreur de la Seigneurie de Montredon avec la haute justice, exercée par un procureur et par un juge. Le dernier seigneur de Montredon fut M. Antoine-Roch David de la Fajolle.

    img151.jpg

    L'église Notre-Dame

    La nouvelle église a été édifiée en 1763, car il existait un lieu de culte mal situé dans un endroit fort élevé et d'un accès très difficile en hiver. Une nouvelle maison presbytérale avait été élevée en 1630, en remplacement de l'ancienne qui tombait en ruine. L'église de Montredon fut jusqu'en 1750 celle de Saint-Martin-de-Persan ; elle fut démolie en 1763. Elle a été aménagée à usage de cave. Une pierre qui était encastrée dans le mur du sanctuaire a été déposée au musée de Carcassonne. S'y trouve t-elle encore ? Elle relate une fondation des messes faite en 1521 par André Barona, Docteur à l'université de Toulouse, vicaire perpétuel de cette église.

    Le domaine de Saint-Martin

    Capture d’écran 2016-05-21 à 08.30.52.png

    © chateausaintmartin.net

    Le domaine de St-Martin, situé à l'est de Montredon, était autrefois fief, puis métairie noble, sous le nom de Saint-Martin-de-Persan (Villa Porciano). Il appartenait au XIIIe siècle à Rainier de Chauderons et tomba en 1238 entre les mains du roi pour fait d'hérésie. Il devint ensuite la propriété de Bernard de Gougens, notaire de la Ville basse ; puis successivement de Jean Bousquet (1453) - notaire de la Cité, Pierre-Antoine de Saint-Martin (1680) - Conseiller du roy et juge criminel en la Sénéchaussée de Carcassonne, Jean Escapat (1747), David de la Fajolle (1759). En 1820, il fut divisé en deux parties appartenant à Louis Mahul et M. David. A la fin du XIXe siècle, Saint-Martin-le-haut est à M. Bertrand et Saint-Martin-le-bas à Jules Rivals - ancien député de l'Aude. 

    Aujourd'hui, le domaine de Saint-Martin est devenu l'une des tables les plus réputées de la région grâce à son chef, Jean-Claude Rodriguez.

    Le domaine de la Fajolle

    Capture d’écran 2016-05-21 à 08.48.37.png

    © Google maps

    Ancien fief de la maison de la David de la Cajole. En 1789, Germain David de la Fajolle était Conseille du roi et lieutenant particulier de la Sénéchaussée de Carcassonne. A la fin du XIXe siècle, ses descendants possédaient toujours le domaine. Le domaine possède un hippodrome utilisé chaque été pour les spectacles de variétés du Festival de Carcassonne.

    Sources

    Cartulaire et archives de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne

    (Mahul / 1857)

    ________________________

    © Tous droits réservés / Musique et patrimoine / 2016