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  • Le café de la comédie, c'est bien Baux

    Depuis 1970, la famille Baux détient les clés du café de la comédie qui a allègrement dépassé les cent ans de règne.  

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    Ce bistrot situé en face du théâtre municipal, en a vu passer des artistes autour de son comptoir les soirs de spectacle. Au temps du vieux théâtre aménagé dans l'église de l'ancien couvent des jacobins, il était déjà là... C'est à dire avant sa destruction en 1933.

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    Quand Gérard Baux - le petit serveur du Bristol - succéda à l'âge de 24 ans à Madame Panisse derrière le zinc de cet établissement, il attira grâce à son sourire charmeur et son élégance naturelle tout ce que Carcassonne comptait de respectable. Tout le monde sait qu'il y a deux types de cafés : celui des poivrots et celui des philosophes, même de comptoir. Dans la seconde catégorie, le père Gérard fit à l'intérieur de son bar des rencontres littéraires et musicales. Le swing s'invita déjà en ces lieux en 1970 avec Claude Luther, puis avec d'une manière hebdomadaire avec les Jazz Landers composés de Sauret, Alonso et Laffargue. À cette époque, le petit noir se payait en salle 6 francs (80 centimes d'euros) et le demi, 13 francs (1,70 euros).

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    La machine à café de 1904

    C'était le rendez-vous de la jeunesse dorée de Carcassonne ; les uns s'émoustillaient derrière le Juke-box pendant que d'autres, passaient leurs nerfs au flipper les mercredis après-midi. Quelques bécots au fond du fauteuil et les premiers amours naissaient à l'abri du regard des parents. Eh ! oui, à cette époque on se cachait...

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    Le bar a changé plusieurs fois de place : de 1970 à 1985 et de 1993 à aujourd'hui, en bas ; de 1985 à 1993, en haut. Rappelons-nous des après-midi mémorables autour du baby-foot, dans une toute petite pièce au fond. La partie était à 2 francs et les meilleurs y restaient des heures sans débourser un centime, car tout le monde voulait les battre.

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    Georgette Lemaire à la Comédie

    Grâce à Jeannot Alary, son grand ami et directeur du théâtre municipal, Gérard Baux a vu dîner de grandes vedettes dans son café. Comme par exemple, Gilbert Bécaud qui se cuisina une omelette dans les fourneaux de la Comédie, Jacques Brel ou encore Moustaki. La patron garde précieusement le livre d'or sur lequel ils ont presque tous laissé leurs empreintes.

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    Le comédien SIM

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    Bernard Laporte et Gérard Baux

    Le patron a passé la main en 2010 à son fils Stéphane. Avec son épouse Josiane, ils n'ont gardé que la pizzéria La divine comédie, fondée en 1985.

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    Stéphane que l'on voit ici avec sa mère et Luis Fernandez, c'est une nouvelle génération de cafetiers. Un métier qui a changé et qui a dû s'adapter aux modes de consommation d'aujourd'hui.

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    Lien permanent Catégories : Commerces
  • Le tableau de la Comtesse de Béon sera vendu aux enchères chez Drouot.

    Vous souvenez-vous de l'article sur la mystérieuse sépulture que nous avions identifiée au domaine de Baudrigues ? Il s'agissait de la Comtesse de Béon du Massés-Cazaux décédée à Carcassonne le 15 juillet 1818. Une toile la représentant, signée de Mme Vigée-Lebrun en 1787, se trouve au musée de Tucson (Arizona). Un autre exemplaire se trouvait au château de la Serpent dans l'Aude. Il semblerait que les descendants de la comtesse aient décidé de mettre celui-ci aux enchères publiques chez Drouot, ce samedi 5 décembre à 14h30.

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    Estimation

    200 000 à 300 000 €

    Lien ci-dessous vers mon article

    http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/archive/2013/05/29/une-bien-mysterieuse-sepulture.html

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  • Souvenirs de l'Hôtel des voyageurs, allée d'Iéna

    Un des plus vieil hôtel de la ville a mis la clé sous la porte en 2010. L'hôtel des voyageurs, situé allée d'Iéna en face de la place Davilla, a été vendu aux enchères avec l'ensemble de son mobilier. Sa plaque en émail a été enlevée et seul le nom subsiste encore. La société Eyraud qui le gérait depuis 1988 restera le dernier propriétaire de cet établissement.

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    L'Hôtel des voyageurs en 1930

    Quelle tristesse! À ma connaissance, il ne reste plus que l'hôtel Montségur sur cette longue avenue. N'oublions pas que cette artère était autrefois la zone industrielle de Carcassonne. Des usines, des fonderies avec leur cheminées donnaient à ce quartier un aspect industriel qui a aujourd'hui complètement disparu. L'hôtel des voyageurs avait son utilité tant que les représentants ou industriels de passage cherchaient dans le coin, un endroit pour passer la nuit. L'allée d'Iéna n'est de nos jours qu'un lieu délabré dont il serait urgent de rénover l'architecture urbaine. Avez-vous envie de vous y arrêter ? Déjà, un aménagement paysager avec plantation d'arbres rendrait cette artère un peu plus attractive et moins sale... C'est quand même le passage obligé depuis Toulouse vers le centre-ville.

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    Ce qu'il reste de l'Hôtel des voyageurs, 41 allée d'Iéna

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