Chers lecteurs,
Je voudrais remercier les personnes - toujours les mêmes - qui de temps en temps laissent en commentaire un mot gentil et d’encouragement à l’adresse de votre serviteur. Je ne doute pas que dans la conscience des autres - les silencieux - se manifeste parfois une pensée de considération ou d’estime pour l’ensemble du travail accompli sur ce blog. J’ai longtemps essayé de comprendre les raisons pour lesquelles les historiens, les sociétés savantes ou encore peut être des universitaires s’abstiennent de commenter alors même qu’ils pourraient apporter des éléments complémentaires aux sujets. La seule réponse que j’ai pu me figurer c’est leur timidité, leur humilité ou la peur que leur signature ne devienne un objet ostentatoire. Alors, je dis à tous ces vertueux de la conférence et de la thèse : Osez !
Hélas, nous ne pouvons vous garantir ici, une coupe de blanquette accompagnée de petits fours autour d’une compagnie de notabilités ou de vedettes à photographier. Celles que nous vous présentons ne sont plus de ce monde, mais nous les tirons du fond de l’oubli afin que vous puissiez les rencontrer. Dans vos prochains écrits, vous ne manquerez sans doute pas à la lecture de nos modestes productions, de vous en faire de grands amis. Tirez donc une santé en leur mémoire dans vos cénacles parfumées où l’on se pâme de gloire la boutonnière en fleur et la rosette au revers de la veste. Ici, c’est la taverne des besogneux qui, à défaut de gloire, s’enorgueillissent du savoir qu’ils reçoivent, avec le mérite des pauvres. Les classes laborieuses doivent être vertueuses, sinon qu’est-ce qu’il leur reste ? Eh ! bien, c’est cette vertu qui libère les esprits étroits dans lesquels, le sectarisme plonge dans les ténèbres les partisans de la culture entre soi. L’étude historique mérite autre chose que son embrigadement dans une chapelle politique, une caste idéologique ou encore, une miséricordieuse bénédiction religieuse. La vérité se regarde par le prisme subjectif de notre conscience, dépouillée des dogmes.
Martial Andrieu
Commentaires
Les félicitations s’imposent pour Vos recherches et surtout pour tout ce que vous nous faites partager .
C’est très culturel et très intéressant.Vous êtes un passionné d’histoire de notre chère ville Carcassonnaise.
Un grand merci Monsieur
Bonjour Martial,
Je vous lis fidèlement et avec le plus grand intérêt. Moi-même, j'ai un site, et j'ai pu observer que les lecteurs se manifestent peu, car c'est celui qui publie, non celui qui lit, qui a recherché et partage les informations. Quoi dire de plus, côté lecteur, sinon "Merci", "Bravo" ? Du coup, celui qui publie se sent un peu seul dans sa démarche de recherche. Mais comment pourrait-il en être autrement ? C'est lui qui sait.
Je viens vous remercier ici en tout cas pour m'avoir débloquée dans ma recherche des lieux de décès, puis de sépulture de Marie Madeleine Charlotte de Béon Cazaux, lieux que je n'ai pu retrouver que chez vous, dans l'article « Une bien mystérieuse sépulture. ». Merci encore.
Madame,
Votre travail sur votre blog est également remarquable et je vous remercie pour votre solidarité.
Merci pour vos articles très intéressants qui me permettent de decouvrir l'histoire de cette ville et les personnages oubliés du passé.
Merci pour vos recherches qui m'enrichissent a chaque fois que je lis vos articles.
Merci encore pour tout ce travail fastidieux de recherche qui nous éclaire sur notre ville,son histoire et plus encore.
Cordialement;
Que dire alors que je ne suis pas historien mais simplement né au 13 de la rue de la gare et que je ne vis plus à Carcassonne. Vos articles m'apportent la joie de mieux connaître les pierres que j'ai côtoyées enfant . Cette ville si riche et foisonnante que j'ai connue et qui se meurt. Cette rue de la Gare, désincarnée... tout ce passé que vous nous faites découvrir, toute cette richesse de connaissances comme si Carcassonne ville basse allait disparaître et laisser juste la Cité en exergue sur sa colline. A chaque fois je me dis: mais quelle va être la prochaine histoire de Martial? Va t-elle correspondre à un de mes souvenirs ou va t-elle encore me faire rêver, m'emplir les mirettes de nouvelles anecdotes historiques? Et m'apprendre ce que les politiques en place ne sont pas capables de faire même a minima. Ceux-là font quand ils ont un intérêt qui va toujours dans le sens d'une possible réélection. Quel sot métier! Continuez Martial pour notre plus grand plaisir et pour notre éducation. Merci!
merci Martial, je vous lis tous les jours!!
je lis toujours vos articles avec attention et plaisir. vos travaux méritent, c'est clair, plus de considération même s'ils doivent être soumis à la critique, fondement de toute science humaine. Pourquoi ne pas instaurer une rubrique "droit de réponse" qui attirerait, peut-être, les historiens patentés?
L'idée d'une rubrique "droit de réponse" ou "libre tribune" est excellente à une époque où la parole est plutôt muselée mais cela est fort difficile à gérer car il arrive que ça parte dans tous les sens. J'ai connu un de Colle dans les années 50 à l'école Jean-Jaurès chez M. Combe!
L'architecture de ce blog ne permet pas d'y insérer un forum de discussion. En revanche, on peut s'exprimer par des commentaires en dessous de chaque article.
Un grand merci pour vos articles que je lis avec intérêt, même si je ne commente pas, n'ayant rien de pertinent à y ajouter.
La sagesse, c'est aussi savoir se taire, ce qui fait défaut à bien des habitués des réseaux sociaux
Continuez ......
Je ne manque aucun de vos articles qui sont tous très intéressants, voire passionnants, d'une grande richesse historique. Merci Monsieur ANDRIEU pour tout cela, et respect pour votre extraordinaire travail de recherche.
Je vous lis avec grand plaisir et suis toujours impatient de recevoir vos enquetes . Continuez a nous eclairer sur l'histoire locale vous faites un excelent travail ! J'ai appris enormement de choses depuis que je lis votre blog . C' est vrai qu'un petit commentaire apres lecture ne serais pas superflus ! Cordialament . Et encore bravo et merci pour vos recherches et vos publications .
Ma jeunesse étant liée à Carcassonne, votre lecture quasi quotidienne est un peu ma madeleine de Proust.
Un lecteur fidèle, reconnaissant et admiratif.