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Le sommet Franco-espagnol à la Cité de Carcassonne, le 6 novembre 2003

Le 6 novembre 2003, la Cité de Carcassonne fut le cadre prestigieux des relations bilatérales entre la France et l'Espagne. Raymond Chésa avait préparé son coup depuis longtemps, afin que sa ville puisse être choisie par la Présidence de la République comme hôte de cet évènement. Jacques Chirac lui devait bien cela, car il s'était souvenu que l'enfant de la Trivalle avait soutenu sa candidature en 1995, au moment ou presque toute la droite choisissait Balladur. Autre argument plaidant en faveur de Carcassonne, sa position géographique qui fit d'elle avant le traité des Pyrénées, une frontière militaire avec l'Espagne. Sans compter, bien entendu, le nombre conséquent d'anciens réfugiés espagnols devenus Carcassonnais.

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Jacques Chirac et Jose Maria Aznar

En guise de bienvenue, le maire de Carcassonne avait invité la veille, la délégation de journalistes et du personnel de l'Elysée à la dégustation du cassoulet au restaurant "Au comte Roger". Les bouchons de vins de l'Aude qui sautent, la musique des Fécos de Limoux et une soirée en discothèque auront eu raison des plus hardis parmi les convives.

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La délégation des ministres du gouvernement

Guettant Jacques Chirac et son homologue espagnol, le public massé derrière les barrières à l'entrée de la porte Narbonnaise, s'émut à la vue des ministres arrivant par les lices extérieures : Nicolas Sarkozy, Dominique Perben, Gilles de Robien, Dominique de Villepin, Nicole Fontaine et Noëlle Lenoir.

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A 11h50, le président est accueilli par Raymond Chésa, écharpe tricolore à la taille. Après un échange d'amabilités et un bain de foule, le Premier ministre espagnol arrive à 11h15. Les deux chef d'état descendent le tapis rouge alors que retentissent les hymnes espagnols et français.

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Chirac en tête, la délégation avance dans la rue Cros-Mayrevieille. Comme à son habitude l'ancien député de la Corrèze, ne sacrifie pas l'exercice des poignées de mains et des bises aux commerçants de la rue. Jose Maria Aznar, quant à lui, observe cette pratique de loin n'étant pas habitué à cela.

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Sur la place du chanoine Pierre Pont, les dirigeants font leur entrée dans l'hôtel de la Cité où doit se tenir le sommet et la conférence de presse.

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La conférence de presse à l'hôtel de la Cité

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La garde Républicaine 

Le déjeuner fut pris dans la salle à manger de l'hôtel de la Cité

Menu

Coquilles Saint-Jacques en brochette de romarin. Ecrasée de pommes de terre aux olives de Bize-Minervois.

Filet d'agneau du Mauragais rôti, risotto crémeux

Légumes d'automne

Fromages

Figues rôties cuites sur un crumble glace à la cannelle

Minervois Château Tour boisée 2001

Corbières Château La Voulte-Gasparets 2000

Taittinger "Comtes de Champagne" 1995

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© Hôtel de la Cité

Les chefs d'état avec le personnel de l'hôtel de la Cité et M. Hamburger, le directeur. Cette journée relayée par les chaînes de télévision et la presse écrite fut un sacré coup de publicité pour la ville. Jose Maria Aznar qui n'était jamais venu à Carcassonne confia à Raymond Chésa qu'il comprenait maintenant la raison pour laquelle de nombreux espagnols passaient leurs vacances à Carcassonne.

sommet franco-espagnol

Tableau de Patrick Robart offert par la ville de Carcassonne à J. Chirac

Un grand merci à Alain Machelidon pour toutes ses photographies

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Commentaires

  • Dommage que systématiquement,on serve dans notre région du Champagne au lieu de Blanquette de Limoux,mais c'est une tradition bien ancrée du à la notoriété de ce breuvage,et c'est pas près de changer.Mais depuis les campagnes anti-alcooliques très performantes on assiste ,lors des apéritifs d'après réunion a un changement dans la consommation,fini les alcools forts ou pastis ,muscats et autres,le consommateur n'est plus demandeur,il se tourne vers les jus de fruits ou du Chardonnay ou rosé ou des vins aromatisés.A la sortie tout le monde y trouve son compte car moins d'alcool et le budget pour ce type d'évènement sera réduit de moitié.Dans 10 ans on ne trouvera plus aucuns alcools ni vins lors de ces évènements,il n'y aura que des jus de fruits ou des bouteilles d'eaux minérales.

  • J'habite aux "portes de la Champagne", de chaque côté de la Marne s'étalent en coteaux les vignes qui me rappellent le pays natal. Quand j'ai marié deux de mes enfants c'était champagne pour tous! Il a fallu négocier dur pour introduire la Blanquette d'autan que dans la belle famille il y a avait un parent qui travaillait dans le champagne et proposait un prix alléchant. Ce fut 50% Champagne, 50% Blanquette de Limoux.
    Je n'ai jamais hésité à parler de la Blanquette dans cette terre "hostile", dernièrement avec la directrice de la maison Taittinger j'expliquais de façon argumentée que la Blanquette était à l'origine du Champagne , j'ai remis ça avec un gros producteur de la région qui a apprécié mon argumentation et m'a dit que cela était sans doute vrai. Une autre fois, Devant ma plaidoirie pour la blanquette, un gars du Nord m'a dit : " Si on t'écoute, le champagne n'est qu'un ersatz de la Blanquette!" Le message passe et cela sans ironie ni mépris.
    Cela dit, les vignes de champagne sont mieux entretenues que celle de chez nous.

  • Je me souviens. J'ai pu constater que peu importe les siècles et les révolutions, mais lors d'un événement de cette importance les limites de territoire restent.la réception s'est effectuée suivant ces limites. C’était impressionnant.

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