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hôpital

  • L'évolution de l'hôpital général de Carcassonne depuis 1945

    Jusqu'au 21 juin 1976, date de l'inauguration du Centre hospitalier Antoine Gayraud, les Carcassonnais se faisaient soigner dans l'ancien Hôtel Dieu dont il ne reste aujourd'hui que le dôme de la chapelle. Construit au XVIIe siècle, cet établissement ne répondait plus depuis longtemps déjà aux normes d'hygiène indispensables à l'exercice d'une médecine de qualité. Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, on y apporta un certain nombre d'équipements modernes mais dans des locaux fort mal adpatés à leur usage.

    L'Hôtel-Dieu

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    Vue aérienne de l'Hôpital général avant 1977

    1951

    Service d'électroradiologie 

    1952

    Pédiatrie

    1953

    Buanderie,

    Services administratifs

    Appartements de l'économe

    1954

    Bloc opératoire

    1955

    La neurologie

    1956

    Cabinet dentaire

    Chapelle

    1957

    Cuisine

    Tisanerie

    Phtisiologie

    1958

    Médecine générale hommes

    1960

    Médecine générale Femmes

    1961 et 1962

    Chirurgie générale

    Service des femmes

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    Faute de place suffisante, plusieurs services annexes de l'hôpital étaient répartis dans Carcassonne.

    La cardiologie

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    Elle fut transférée le 2 novembre 1961 dans l'ancienne clinique chirurgicale du Quai Riquet. Achetée par le Centre hospitalier en 1956 ; elle fut réaménagée jusqu'à l'ouverture du nouvel hôpital Antoine Gayraud puis vendue en 1989. C'est aujourd'hui une résidence.

    La maternité

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    L'entrée de la maternité, à droite

     Construite entre 1883 et 1885 sur l'emplacement de l'ancien hôpital Notre-Dame du Bout du Pont, elle n'ouvrit que le 1er novembre 1887. Agrandie et surélevée entre 1927 et 1929, elle jouit d'un entretien constant. En 1957, un service pour les prématurés y est aménagé. Elle servira pour accueillir les résidents de l'hospice pendant les travaux de rénovation du Centre de séjour du Pont-vieux, puisque la maternité avait déménagé en 1980 au Centre hospitalier Antoine Gayraud. L'ensemble des bâtiments cédés à la ville de carcassonne furent rasés en 1990. C'est aujourd'hui, le parking de l'hôtel des trois couronnes.

    La pouponnière

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    Initialement à l'hospice, elle fut transférée le 16 juin 1958 dans un hôtel particulier de la rue Michel Sabatier, acquis par l'hôpital en 1955. Le bâtiment fut ensuite transformé en Centre Médico-psychologique en 1988 et géré par le Conseil général.

     

    Le Centre hospitalier

    A. Gayraud

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    Le 4 décembre 1970, la première pierre du futur Centre hospitalier était posée. Avant même la mise en service, le Conseil d'administration décidait le 1er juillet 1974 de lancer quatre chantiers : La refection de l'hospice, la création du Serice d'explorations fonctionnelles par Isotopes Radio-actifs (achevé en juin 1981), la construction de la maternité et de l'école d'infirmières. Ces deux dernières seront respectivements achevées le 3 juin 1980 et en novrembre 1979.

     L'inauguration a lieu le 9 décembre 1974 en présence de MM. Gayraud (Maire) et Pellegrin (représentant du ministre). Le 6 janvier 1975, le nouvel hôpital est livré avec l'entrée en fonction du premier service, la cardiologie. Au mois de mai, les 15 services sont fonctionnels. Au total ce sont 623 lits et 891 agents: plus d'un agent par malade! L'hôpital constitue à ce stade l'employeur le plus important après la mairie, avec 250 nouvelles créations d'emplois sur 400 fonctionnaires employés.

     Autre inauguration, le lundi 21 juin 1976 à 11 heures en présence d'Antoine Gayraud (Député-maire), Hubert Husson (Préfet de l'Aude) et de Jacques Baudouin (Directeur des hôpitaux au ministère de la santé).

    Les bâtiments

    L'allure du bâtiment est impressionnante: 120 mètres de long, 60 mètres de large, un rez de chaussée bas, un niveau inférieur, six étages, des ateliers indépendants. les bâtiments annexes abritent la centrale électrique, le centre eau-glace, le service d'incinération d'ordures, le dépôt d'oxygène et la morgue. A l'entrée, deux grands parkings et un terrain de sport. L'aménagement des espaces verts a été confié au jardinier municipal M. Viéro.

    Le coût

    Les travaux auront coûté 65 millions 134 000 francs, sans dépassements de budget. Le financement s'est effectué en deux temps: jusqu'au 31 décembre 1973 (39% de subventions d'état, 30% d'emprunt sans intérêt à la sécurité sociale, 31% d'emprunt à la Caisse des dépôts); après le 31 décembre (La subvention de l'état est passée de 39 à 20%, celle de la Secu de 30 à 50%, celle de la caisse des dépôts de 31 à 30%). Le Conseil général a pris en charge une partie des annuités de remboursement des emprunts et la ville, l'autre partie. Par ailleurs, cette dernière a été Maître d'oeuvre de la voirie, des accès et du pont de l'hôpital.

    1981

    Piscine de rééducation

    1982

    Création du S.A.M.U

    Réfection des Urgences

    1986

    Scanner

    1988

    Centre médico-psychologique

    1990

    Unité d'angéiologie

    1991

    Unité d'endoscopie digestive

    Néonatologie

    Réfection de la pédiatrie

    Aménagement de la Maison de retraite Iéna

    1992

    Agrandissement du parking

    1993

    Construction de l'hélistation du SAMU

    1994

    Ouverture du CAMSP

     

    Le nouvel hôpital

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    Un hôpital tout neuf est inauguré le 16 juin 2014 sur le hameau de Montredon. L'ensemble des bâtiments possède une surface de 59 209 m2 et peut accueillir 496 lits. Son équipement : 1 IRM, 2 scanners, 4 salles de radiologie, 2 gamma caméra, 1 salle de coronographie, 5 salles d'accouchement, 24 postes de dialyse. L'investissement total représente 160 millions d'euros. A cela, il faut ajouter les 6 millions pour la création d'un rond-point et l'élargissement de la route.

    La dette

    Le déficit s'élève à 2,8 millions d'euros. Le déménagement a coûté très cher  (300.000 euros), comme le financement sur fonds propres. Ajoutons 250.000 euros pour la mise en sécurité et le gardiennage de l'ancien hôpital. Selon la dépêche, l'équilibre financier ne sera pas atteint à la fin 2016 et déjà les syndicats se plaignent des économies réalisées sur le dos des employés, avec le risque d'altérer la qualité des soins aux patients.

    Le constat

    Aujourd'hui, notre ville possède deux structures neuves que sont l'hôpital général et l'EHPAD (Maison de retraite médicalisée) et deux structures vides, l'ancien hôpital Antoine Gayraud et le Centre de Séjour du Pont-vieux. 

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2015

  • La construction du Centre hospitalier Antoine Gayraud

    L'hôtel Dieu construit en 1728 (actuelle salle du Dôme) constituait encore jusqu'en 1974, l'unique hôpital de la ville. Les conditions sanitaires étaient déplorables; les malades se retrouvaient entassés faute de place et des cafards leur tenaient compagnie. La commission des hospices prend la décision de construire un nouvel hôpital le 15 mars 1963. Il faudra attendre le 16 novembre 1970 pour que l'entreprise "Les travaux du midi" puisse commencer les travaux de construction.

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    L'allure du bâtiment est impressionnante: 120 mètres de long, 60 mètres de large, un rez de chaussée bas, un niveau inférieur, six étages, des ateliers indépendants. les bâtiments annexes abritent la centrale électrique, le centre eau-glace, le service d'incinération d'ordures, le dépôt d'oxygène et la morgue. A l'entrée, deux grands parkings et un terrain de sport. L'aménagement des espaces verts a été confié au jardinier municipal M. Viéro.

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    Antoine Gayraud pose la première pierre

    Les travaux auront coûté 65 millions 134 000 francs, sans dépassements de budget. Le financement s'est effectué en deux temps: jusqu'au 31 décembre 1973 (39% de subventions d'état, 30% d'emprunt sans intérêt à la sécurité sociale, 31% d'emprunt à la Caisse des dépôts); après le 31 décembre (La subvention de l'état est passée de 39 à 20%, celle de la Secu de 30 à 50%, celle de la caisse des dépôts de 31 à 30%). Le Conseil général a pris en charge une partie des annuités de remboursement des emprunts et la ville, l'autre partie. Par ailleurs, cette dernière a été Maître d'oeuvre de la voirie, des accès et du pont de l'hôpital.

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    L'inauguration a lieu le 9 décembre 1974 en présence de MM. Gayraud (Maire) et Pellegrin (représentant du ministre). Le 6 janvier 1975, le nouvel hôpital est livré avec l'entrée en fonction du premier service, la cardiologie. Au mois de mai, les 15 services sont fonctionnels. Au total ce sont 623 lits et 891 agents: plus d'un agent par malade ! L'hôpital constitue à ce stade l'employeur le plus important après la mairie, avec 250 nouvelles créations d'emplois sur 400 fonctionnaires employés.

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    © Guy Anduze

    Grâce à la création de nouveau services et à l'agrandissement de ceux existant, le nouvel hôpital compte 200 lits de plus que le précédent. A part la maternité, la pouponnière, les prématurés qui seront transférés plus tard, tous les autres services sont regroupés au nouveau centre hospitalier (cardiologie, pédiatrie, analyses). Les services créés sont: La rhumatologie (40 lits), la réanimation (20 lits), les urgences (7 lits), la réadaptation fonctionnelle (12 lits), la cobalt thérapie, les convalescents chroniques. Le bloc opératoire avec ses cinq salles, en fait le deuxième de France. L'équipement aura coûté la somme de 21 millions.

    L'Hôtel Dieu sera détruit en 1977 et l'on ne conserva que le dôme de la chapelle. La mairie acheta l'emplacement au Président de la commission des hospices pour, pensait-elle, en faire la nouvelle mairie de Carcassonne. Finalement, le conseil municipal fit l'acquisition de l'Hôtel de Rolland qu'elle transforma en Hôtel de ville. L'ancien hôpital devint parking puis la Salle du Dôme, décidée sous le mandat du maire Ancely et construite sous celui de Raymond Chésa.

    Article modifié le 30 juin 2020

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    © Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2014