Après l'affaire Pierre Curry – célèbre marchand d'épices de l'instituteur Pasteur – nous pensions que la pathologie dont souffre le malade avait été diagnostiquée. Surtout, nous imaginions sa mise en quarantaine. Force est de constater qu'il n'en est rien. Peu avant l'été, le souffreteux, atteint d'écholalie, a dû reprendre ses activités au sein des services techniques de la ville. C'est, du moins, notre hypothèse. Un nouveau panneau, tout neuf, a été posé dans la rue Paul Cazaux, juste à côté du monument à Bigeard. Il a pour fonction d'indiquer la caserne Laperrine et son régiment. Or, deux fautes figurent sur l'oeuvre de notre érudit municipal, docteur ès-lettres. La Perrine, sans doute une quelconque maîtresse de ce général. Quant au régiment de parachutistes, il s'agit du 3e R.P.I.Ma.
Ce n'était pourtant pas bien compliqué. Il aurait suffi de recopier avec exactitude, les informations imprimées sur le panneau qui a été remplacé. Nous en avons pris une capture d'écran sur Google maps. Vous remarquerez également avec quelle habileté on a placé désormais la plaque de la rue. A dos de girafe, je pense que l'on pourra la lire. Tout ne s'arrête pas là...
Nous avons appris par ricochet qu'une autre erreur a touché le 3e R.P.I.Ma. Au milieu de l'été, le bureau du chef de corps a contacté le service urbanisme afin qu'il corrige le panneau posé peu avant les vacances. Il ne s'agit pas du "Centre mixte de garnison", mais du "Cercle mixte de garnison". Là, encore, il suffisait de recopier l'ancien panneau. Après la vente aux enchères de Pierre Curry pour l'institut Pasteur, nous attendons la prochaine vente au profit des orphelins de guerre, Pupilles de la Nation.
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