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Pas de fêtes pour le 80e anniversaire de la Libération de Carcassonne

Nous étions en droit d’espérer que la préfecture audoise organisât – comme partout en France – plusieurs jours de festivités à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération. Ce fut le cas à Castelnaudary et Limoux où MM. Maugard et Durand, maires respectifs de ces communes, avaient dépensé toute leur énergie à faire de cet évènement, une réussite. Expositions, conférence, concert de jazz, défilé de véhicules d’époque, etc. En somme, ils firent leur devoir en rappelant que la liberté doit être un bien inaliénable de la République, confisquée puis dissoute par un maréchal de France, traitre de la patrie de juillet 1940 à mai 1945. À Carcassonne, on ne fit pas davantage que chaque année et le protocole s’en tint à l’ordinaire. En une matinée, tout était plié. Nos édiles municipaux, dont une dizaine avait fait le déplacement, purent retourner à leurs vacances, tout en se préparant pour la Féria la semaine suivante. Quatre jours de fiesta, de beuveries, de décibels pour amuser les éthylotests et mobiliser des forces de l’ordre. Le Comité des fêtes de Carcassonne. Pardon, je me trompe. Pour les services culturels de la ville c’était visiblement un Dupont trop loin que d’organiser le 80e anniversaire de la Libération de Carcassonne.

On retiendra tout de même

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L'initiative privée et non subventionnée de mon livre sur Jean Bringer, chef de la Résistance de l'Aude. Une quarantaine de lecteurs s'est déplacée le jour de la dédicace à la librairie Breithaupt. Je les remercie chaleureusement. On peut toujours se procurer cet ouvrage en m'écrivant par mail : andrieu-martial@wanadoo.fr

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Le travail de mémoire du Souvenir français à l'égard des "Justes parmi les Nations" audois. Une plaque a été dévoilée sur le parvis de la cathédrale Saint-Michel en présence de Mgr l'évêque de l'Aude. On regrettera l'absence à ses côtés de représentants des associations israélites et d'un rabbin. Je suis très heureux que l'idée que j'avais lancée en 2015 ait été reprise cette fois et menée à bien.

On oubliera peut-être

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Des tags, d'une autre forme de résistance, n'ont pas été effacés avant la cérémonie au Quai Riquet en mémoire des 21 victimes civiles des nazis. C'est précisément à cet endroit qu'elles furent fusillées le 20 août 1944. D'ailleurs, la plaque commémorative se trouvait autrefois à l'endroit de l'inscription en rouge. Ignorance des uns, négligence ou j'en m'en foutisme des autres.

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Commentaires

  • Quel triste constat. 80 ans. Merci à vous et à ceux qui œuvrent comme « passeurs de mémoire », pour qu’on n’oublie pas, toutes ces vies sacrifiées pour que l’on puisse vivre libres, c'est un héritage qu’il faut entretenir bien sûr, encore et toujours

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