Notre cité n'a pas attendu d'être classée Patrimoine mondial par l'UNESCO pour attirer des visiteurs du monde entier. Les fêtes du bi-millénaire en juillet 1928 avaient déjà donné un élan indiscutable à l'essor touristique de Carcassonne. Nous en reparleront dans une prochaine chronique. A l'issu de cet évènement, les américains ne tardèrent pas à pointer leurs objectifs sur "The walled city of Carcassonne". La légende dit même qu'ils voulaient acheter la cité médiévale et pierre par pierres, la transporter aux Etats unis comme ils le firent avec une partie du cloître de St-Guilhem le désert.
"The mentor"
publié
par
"The crowell publishing company at Springfield (Ohio)"
consacre six pages à la cité, en novembre 1928.
The "Medieval Silhouette" of the city of Carcassonne. A view of such unique and perfect loveliness as to create a feeling that the onlooker has been transported afar to a world of dreams".
Voilà une impression qui n'a pas changé depuis, si j'en juge par cette anecdote. Un soir d'été, alors que je revenais vers la ville par le pont-vieux, comme à l'accoutumée je me retournais pour admirer notre belle cité illuminée. Comme si je la voyais pour la dernière fois. Une personne de nationalité américaine s'avançant vers moi me dit alors avec son délicieux accent: "C'est plus beau que le château de la belle au bois dormant" Il est vrai que la jeune nation américaine, ne peut avoir d'autres références.
"No more perfect setting for such a pictorial chronicle could be chosen. Everything that learned works on medieval fortifications describe can be seen on and about these walls. Nowhere in the world is there a rival of romance in reality, that splendid blending of fact and fancy called Carcassonne."
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