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Le Cinoch" : la fin d'un cinéma militant

Au début des années 80, le projet d'ouvrir une nouvelle salle de cinéma à Carcassonne prend corps poussé par le regain d'intérêt en France pour le 7e art jusque-là moribond. Ce pari va tout de même à contresens de la fermeture progressive des cinémas de quartier dans Carcassonne : Le Rex, Le Paris, Le Boléro, Les Capucines... Quand Le Cinoch' ouvre ses portes le 10 octobre 1984, avenue Pierre-Charles Lespinasse, il ne reste plus que Le Lido, Le Colisée, l'Odéum et le Chapeau-rouge ; ce dernier diffuse des films à caractère pornographique. Peu importe, les fondateurs ont la certitude qu'il existe à Carcassonne une place pour le cinéma d'Art et d'essai à l'attrait culturel et militant. Force est de constater que malgré les efforts du repreneur M. Picard, pour modifier l'heure des séances et animer son cinéma, le Cinoch' ne vendit pas assez de tickets. Malgré des films de qualité comme "Contes de la lune vague (Érice Rohmer), "Lettres d'un homme mort" (Leouchansky) ou "Les ailes du désir (Wenders), cette programmation n'aura jamais rempli que la moitié de la salle.

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Le Cinoch' a déposé le bilan en 1988, mais l'association "Les amis du Cinoch " est née. Elle continue sa mission militante au sein du cinéma Le Colisée.

Pour combien de temps encore ?...

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