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Les difficultés du petit commerce de la Bastide St-Louis

On ne peut pas toujours désigner les commerçants du centre ville comme ne faisant pas des efforts pour leurs devantures; certains le voudraient mais ne le peuvent pas. 

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 Le magasin de jouet dans la rue piétonne, loue 40 m2 de surface commerciale pour 2800 euros mensuels. Les locataires avaient un beau projet validé par les Bâtiments de France (photo ci-dessus), mais ils ont été bloqués par le propriétaire et par le prix du loyer. Dans ce cas précis il s'agit d'un investisseur ayant ses bureaux sur les Champs-Elysées à Paris, fondateur de la marque Célio et Jennyfer. Quand on sait la difficulté pour faire du chiffre actuellement, on risque de voir de plus en plus se fermer les boutiques. Cela explique que ces propriétaires ayant souvent l'appât du gain comme devise, préfèrent laisser rideau baissé que de louer moins cher. La plupart du temps, ils louent et exigent des nouveaux locataires de faire les travaux à leurs frais. Ceci sans les exonérer d'un ou deux mois de loyer. Voilà en gros, la situation du commerce en Bastide.

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La devanture telle qu'on la voit aujourd'hui.

Selon des propositions que j'avais émises avant la campagne électorale des municipales, il me semblerait opportun pour relancer les commerces du centre-ville, d'obtenir son classement en zone franche. Cela permettrait pour une durée à définir, d'exonérer de charges les commerçants désireux de s'y installer. Est-il normal par exemple, de faire payer la TLPE (taxe sur les enseignes) aux petits commerces? Le bénéfice pour la ville est bien mince comparé à la fermeture d'un commerce et au licenciement des employés. Cette taxe votée et perçue par la ville de Carcassonne va de 15 euros à 91 euros par m2. On pourrait simplement la faire appliquer et l'augmenter pour les panneaux de plus de 50 m2 qui ne touchent que les grands groupes de la distribution.

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L'ancien magasin de vêtements Mim (autrefois, librairie Collot) fermé depuis plus d'un an, est un des symboles des problèmes du commerce en Bastide. Ces locaux appartiennent à des investisseurs, très éloignés de la réalité et contexte commercial de notre ville. Le plus souvent, ils ne sont même pas carcassonnais. Les prix des loyers qu'ils proposent sont exorbitants, comme d'ailleurs le prix des pas-de-porte, à charge pour le locataire de réaliser à ses frais des travaux. Dans le contexte de crise que nous connaissons, couplé à la désafection des clients pour le centre des villes, comment voulez-vous revitaliser ce secteur?

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