Le quartier des Capucins autrefois si actif, n'échappe pas à la règle de la désertification des commerces de proximité. Dans les années 1950, sans l'intervention énergique de ses habitants, il faillit être entièrement rasé dans le cadre d'un plan de rénovation urbaine de la SIDEMCA. L'enquêteur chargé de l'étude, monsieur Savet, fut encadré et éconduit manu-militari par les contestataires. Le projet fut finalement abandonné. Que reste t-il aujourd'hui des commerces des Capucins? Tour d'horizon...
A l'Angle de la place Joseph Poux et de la rue Marceau Perrutel, se trouvaient les Docks Méridionaux.
L'épicerie "Chez Boyer"dans la rue Fortuné. Elle était tenue par les parents du disquaire, établi dans les années 1980 à la place de l'actuel bar "La casa" dans la rue Courtejaire.
A côté de l'épicerie, La boucherie Piquemal
Juste en face de la rue de Metz, une épicerie "Chez Fages"
A côté, la boulangerie "Chez Castel".
Au coin de la rue de Metz et de la rue de la rivière, une épicerie communément dénommée "Chez la blonde"
Au coin de la rue de la rivière et du 24 février, la droguerie Saunière. Sur le mur à droite, il y avait un miroir "Bébé Cadum"
Rue de la rivière, une épicerie tenue par M. Saignebosc reprise ensuite par un volailler de la rue du Cherche midi. La famille Nieves qui vendait sur le marché, abattait là les poulets reçus dans de grandes cages en bois.
Rue de la rivière, le bureau de tabac en face du Café de l'Industrie. Il s'est déplacé depuis, sur le boulevard Barbès.
Le plus ancien café de quartier de la ville encore en activité. C'était le rendez-vous des clubs sportifs et de l'organisation de la fête des capucins. Il a été tenu pendant 30 ans par Claude Tarrès avant d'être repris depuis peu par un jeune patron.
Le cinéma "Les capucines"dans la rue des amidonniers. A la fin de la séance on sortait par une cour qui donnait sur la rue Fortuné. On y a vu notamment "Le pont de la rivière Kwaï". Il a été détruit à la fin des années 1980, c'était sa dernière séance...
L'école des frères. Aujourd'hui, le lycée St-François (2, rue des amidonniers)
Autrefois, les enfants allaient au patronage catholique situé place Joseph Poux que tout le monde appellait "la placette". Ce patronage était animé par l'Abbé Vaqué (cinéma et sortie au champ de tir de la route de Montréal).
Une mercerie, place Joseph Poux
La boulangerie Bonnafil
Rue Laraignon, un buraliste
En face le buraliste, une épicerie "Chez Menserey"