Cette semaine, Monsieur le maire de Roullens, a eu la surprise de découvrir un message et une rose, au pied de la stèle de Jean Bringer à Baudrigue. Sur ce petit bristol, délicatement mis sur une gerbe déposée lors des commémorations du 19 août dernier, on peut lire en allemand : "Euer Vermächtnis? Gemeinsam für den Frieden". En-dessous, une traduction en français : "Votre héritage. Ensemble pour la paix." L'auteur de ce symbole n'a évidement pas laissé son nom, ni son adresse. Toutefois, il s'agit de l'une de mes connaissances avec laquelle je corresponds depuis près de dix ans. J'ai rencontré Sven par la magie des réseaux sociaux. Son grand-père avait été envoyé dans l'Aude durant l'Occupation comme sous-officier dans le 71e régiment de l'air, basé à Carcassonne. En totale opposition avec l'idéologie nazie, Sven recherche à quoi son grand-père a bien pu participer. A-t-il combattu les maquisards ? Est-il le complice ou l'auteur de crimes de guerre ? Toutes ces questions le hantent.
Venu spécialement dans l'Aude depuis l'Allemagne le 6 septembre dernier, il s'est recueilli sur les différents sites. A la grotte de Trassanel, comme à Baudrigue ou à la Galaube, il a déposé le même message. Tout ceci sans tambours, ni trompettes. Rappelons-nous simplement que nul n'est responsable de l'héritage de ses parents. Il nous appartient simplement de le refuser et de condamner, s'il se détourne des valeurs auxquelles nous croyons.
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Peu de paroissiens ont assisté à cette messe, malgré la prestation chorale des Petits chanteurs de Béziers. La messe qui, désormais, est célébrée chaque année à la basilique pour le repos de l'âme de Louis XVI trouvera t-elle davantage d'auditeurs ?
La tombe abandonnée de l'évêque Guillaume Besaucèle (1712-1801) – ancien curé de Limousis et vicaire général – dans le cimetière de la Cité. Il avait prêté serment à la Constitution civile du clergé de 1790. L'episcopat n'honore pas tous ses serviteurs de Dieu de la même manière, mais le dénuement de cette tombe n'a-t-il pas valeur de symbole ?
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Commentaires
Il semble normal que l’église n’honore pas ces deux prêtres de la même manière. La république fait de même quand elle honore Jean Moulin, Héros et martyrs de la résistance et ignore Jacques Doriot ancien communiste du comité central devenu principal collaborateur des nazis.
Vous voudrez bien m'expliquer le rapport entre ces comparaisons ? Je ne vois pas en quoi l'évêque qui s'est exilé est à qualifier de héros comme Jean Moulin. Je ne vois pas en quoi Guillaume Besaucèle peut être comparé à Jacques Doriot.
On pourrait aussi parler du silence du Vatican sous Pie XII dans la déportation des juifs. Et d'ailleurs de son efficacité à délivrer des passeports pour les miliciens français, maculés du sang des patriotes, dans leur exil vers l'Argentine. Sur ce point, heureusement que les abbés Courtessole et Gau ont sauvé la face de l'église Carcasssonnaise tout collaboratrice du régime de Pétain entre 1940 et 1944. Qui organisa une belle veillée et messe en mémoire de Philippe Henriot à la cathédrale Saint-Michel en juillet 1944, avec Mgr Pays. Philippe Henriot, propagandiste antisémite et appelant au meurtre des gaullistes.
L'inventaire risque d'être long et douloureux.
Loin de moi l'idée de comparer des personnages, des époques et des situations différentes, tout ne se met pas dans le même sac seulement un exemple, une image. Votre tombereau de citations où se mêlent vérités déformées et mensonges éhontés ne m'impressionne pas.
Nous avons les preuves de ce que nous avançons. Il suffit d'aller aux archives départementales de l'Aude.
Ce qui est honteux c'est ce révisionnisme que vous transportez dans vos écrits.
Je faisais remarquer que l'Eglise n'est pas obligée quand elle prie pour une personne de choisir une autre d'un courant opposé. Vous m'avez agressé de façon intolérable. Le silence de Pie XII ? Il a été le seul chef d'état à parler des atrocités nazies a fait beaucoup en faveur des juifs, il devrait être déclaré "juste parmi les nations", c'est pas dans les archives de l'Aude! Votre révisionnisme en la matière est suffisamment éclairant pour ne pas en rajouter.
Ceux qui liront ce que j'ai écrit plus haut auront la preuve qu'il n'y a aucun révisionnisme de ma part.