Le 21 avril 1952, eut lieu la pose de la première pierre de la future Cité Paul Lacombe, sur l'ancien parc au matériel de la ville de Carcassonne ; précisément à l'angle de l'avenue Achille Mir et de la rue Paul Lacombe. Cette cérémonie officielle se déroula en présence de MM. le préfet de l'Aude accompagné de M. Manière (Chef de cabinet), Guille (Président du Conseil général), Francis Vals (député), Courrière (sénateur), Larche (Commandant de gendarmerie), Noubel (Conseiller général), Lespinasse (Président des HLM) et bien entendu, M. Marcel Itard-Longueville (Maire de Carcassonne). A l'origine de ce projet, citons le conseil municipal de Carcassonne présidé par le Dr Philippe Soum qui, dans sa séance du 27 février 1948, décida d'instituer un concours pour la construction de logements à cet endroit. Le 12 juillet 1948, le jury désignait Henry Castella, jeune architecte D.P.L.G, comme lauréat du concours. Après approbation définitive le 12 juin 1950 par le ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, l'adjudication revenait le 31 août 1951 à l'entreprise Fiorio. Le montant total des travaux s'élevant à 97 millions de francs.
La Cité Paul Lacombe en 1955
Le président de l'Office départemental des HLM signala que cette réalisation n'était que le prélude à beaucoup d'autres sur toute l'étendue du département de l'Aude : Coursan, Castelnaudary, Bram, Alzonne, Pexiora, Axat, Caunes-Minervois, La Nouvelle. A Carcassonne, il est prévu l'édification de 200 logements sur le terrain de Saint-Jacques.
Vingt-deux ans après la construction du théâtre municipal, l'entreprise Fiorio se voyait à nouveau confier un chantier par la ville de Carcassonne. A cette époque encore, seules les entreprises du bâtiment n'ayant pas été exclues des marchés publics pour avoir travaillé pour le compte des Allemands, pouvaient postuler. Elles se sont bien rattrapées depuis... Dans l'entreprise Fiorio, le grutier M. Pépino avait participé à la construction du théâtre municipal en 1935.
Le groupe comprend trois immeubles fournissant au total trente-six logements. Ils se répartissent de la façon suivante : 20 logements du type III B et 16 logements du type IV B. Les premiers possèdent chacun deux chambres, une salle à manger et une cuisine. Les seconds disposent d'une chambre supplémentaire. Aujourd'hui, la Cité Paul Lacombe entame sa 65e année de règne.
Source
Midi-Libre / 22 avril 1952
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Commentaires
Des cousins habitaient là ! Merci. Jicédé.
Mes parents ont habité un logement dans un des 3 immeubles. Cet appartement était assez confortable pour l'époque et il comporté un balcon appréciable.
Bonjour, j'ai une question par apport la cuisine est ce qu'elle est Grande ou petite ?. Merci d'avance.
J’y suis née la dernière de 7 enfants. Nous habitions au rez de chaussée du 1er immeuble!!
Que de bons souvenirs!!
Christiane au rdc et moi dans le même immeuble au 1er.
Nous avons eu une enfance heureuse. Et effectivement cela nous rappelle que de bons souvenirs....
j habitais dans la rue Auguste foures en face d 1er immeuble et comme copain j avais boulbes delsol keller riviere cassignol mais ça remonte a un moment
J'ai habité jusqu'en 1966 au 2 étage de l'immeuble qui est sur la photo.. Je me souviens de la famille Boulbès , de Michel qui était mon ami, de ses soeurs Anne- Marie et Jackie , de la famille Delsol et de Michel qui faisait du vélo et réparait des voitures , de la famille Péjean, Hervé, Mylène et leur frère aîné. je me rappelle nos parties de patins à roulettes, nos cabanes dans les platanes de la résidence et nos premières boum! Nous étions heureux dans ce quartier et dans cette bonne ville de Carcassonne où tant de liens nous attachent. J'habitait l'appartement en face de celui de la famille Bapt. Jean Ricard le 3/ 12/ 2019
Eh bien, j'ai habité là de 52 à 58 environ, dans l'immeuble des Bapt. Gérard était mon fiancé (j’avais 6 ans !) et son frère André était aussi un bon copain. Mon balcon donnait sur l'arrière il me semble (Aude). Merveilleuse enfance. Il y avait les Docks méridionaux pas loin. Merci pour les photos !
Anecdote : un jour d'orage, je pleure d'effroi. Ma maman me dit : "Mais on ne risque rien, c'est du "béton armé". J'ai vu du fer, des armes, et je me suis sentie protégée ! Bien à vous et merci !