Marguerite Bénédetti ouvrit une mercerie dans les années 1930 au 22 rue Courtejaire, juste en face des Nouvelles Galeries (Monoprix). Ce commerce occupé autrefois par l'armurier Belloc ferma ses portes en 1996. C'est aujourd'hui, un marchand de sandwichs à emporter.
Marguerite Bénédetti
Au 41 de la rue Clémenceau - à 100 mètres de là - M. Bénédetti tenait le magasin Tricoton dans lequel on se fournissait en laines à tricoter. Avant la Seconde guerre mondiale, la boutique se nommait "Au chic féminin".
Le magasin Tricoton dans les années 1950
L'intérieur de la boutique
Monsieur Bénédetti et sa fille
Dans les années 1960, les publicitaires rivalisaient d'imagination pour faire connaître les produits. Quoi de plus simple que de faire atterrir un hélicoptère au portail des Jacobins pour impressionner le chaland ?
L'ancien Tricoton s'agrandit et se rénova ; il prit le nom des laines Pinguoin.
On savait fabriquer en France...
Les clients faisaient la queue dès l'ouverture
En 2008, l'ancienne mercerie Bénédetti a été vendue à une enseigne nationale de prêt-à-porter masculin. On rénova la façade, ce qui permit de mettre au jour des arcades et des fenêtres à meneaux. La mercerie venait de tirer un trait sur plus d'un demi-siècle d'existence.
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Commentaires
il me semble que monoprix est rue clemenceau et non courtegaire
J'adore ce genre d'article !
Moi aussi!!!! Suis partagée entre nostalgie,émotion et regrets de ce temps définitivement derrière nous.
Bonjour
J'ai quelques blogs de retard.
Mon commentaire concerne le quartier des Capucins: En juin 1967 lorsque mon grand père ,Norbert,est décédé,dans la nuit,les pains étaient quasiment tous façonnés ,et prêts à cuire .Un des deux ouvriers,étant malade, mon père était descendu au fournil pour travailler.L'autre ouvrier,Félix Gayraud,ancien apprenti de mon grand père,qu'il appelait toujours "patron",après un quart d'heure de prières au pied du lit,a tenu à finir le travail seul.Le "Patron" lui avait appris à finir le travail.Haltérophile et lutteur de Gréco-Romaine,dans ce cas ,il n'était pas à contrarier .Le lendemain matin les deux autres boulangers de la rue, François Timoreau et Louis Castel,sont venus avec leurs camionnettes prendre tous les pains pour les vendre dans leurs boutiques,et permettre à la famille de fermer le magasin .