La ville de Carcassonne et son maire sont nullement responsables de la non représentation du concert symphonique Paul Lacombe au festival 2014. Cette affaire n'a pas de contexte politique et concerne uniquement les mensonges ou incompétences d'un service culturel par lequel j'ai été trompé et en qui j'avais confiance. Le directeur du festival n'était pas au courant et ne peut pas statuer sur des projets qu'on ne lui a pas présentés.
J'aurais dû monter moi-même ce dossier et le proposer au festival, mais je me suis laissé abuser par ma fidélité en un ami que je croyais capable et déterminé à agir avec une structure officielle dont il me disait avoir le feu vert.
Cette malheureuse histoire doit être considérée en dehors du contexte électoral actuel. Il s'agit de musique et de culture! Laissons la politique en dehors de cela. Je sais qui soutient Paul Lacombe depuis le début, c'est à dire en 2009. Cet homme c'est Jean-Claude Pérez qui a programmé deux concerts de mélodies piano-chant aux festivals 2010 et 2011, quand d'autres par le passé avaient balayés d'un revers de main mes propositions.
Je suis un homme d'honneur et de devoirs qui sait reconnaître ceux qui l'ont aidé. Demain, je présenterai ce projet au Pôle culturel de Carcassonne comme j'aurais dû le faire, sans intermédiaire. J'ai fait une erreur en remettant la destinée de Paul Lacombe entre les mains d'une amitié que je croyais fidèle à mes idéaux.
Martial Andrieu