Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'histoire du Chapeau rouge, rue Trivalle

A l'origine le Chapeau rouge était une auberge située dans la rue Trivalle, dont le nom venait de la couleur du couvre-chef des postillons au temps des calèches. Le bâtiment passa par la suite entre les mains de plusieurs propriétaires dont le plus notable fut le Chanoine Verguet, (auto-proclamé Evêque de la Trivalle) avant de devenir un garage en 1938. Jacques Cau s'en porte ensuite acquéreur en 1954 et transforme l'ancienne auberge en salle de cinéma. L'architecte Henri Castella est chargé de la transformation.

musique

Le 15 décembre 1954, le rideau se lève sur la première séance du Chapeau-rouge avec "Pain, amour et jalousie" avec Gina Lollobrigida et Vittorio de Sica

849362458.jpg

Sur cette vieille carte postale de 1900 que j'ai volontairement agrandie, on remarquera l'enseigne sur le mur. A la loupe, on y voit clairement inscrit "Chapeau rouge".

2013-05-31_09h06_33.png

La salle de cinéma avait une capacité de 517 places assises. Le personnel faisant tourner cette entreprise artisanale était composé d'un opérateur, d'une caissière, d'un contrôleur, d'une femme de ménage, d'un gardien et de trois ouvreuses. Les films les plus plébiscités furent "Il était une fois dans l'ouest", "La strada" et "Johnny guitare". Il n'y avait pas pour ce cinéma de spécialisation et l'on pouvait très bien y voir des films art et essais et des films interdits aux mineurs. La dernière séance, ce fut hélas un triste jour de l'année 1987...

690314064.jpg

Jacques Cau (à gauche), fondateur et directeur du Chapeau-rouge de 1954 à 1975. Cette salle de cinéma a projeté dans les années 80 des films à caractère pornographiques. Elle a connu une période d'abandon avant que la municipalité Chésa ne la transforme en salle de spectacle. Capture053_555.jpg

Mise à jour en 2017

 _____________________________

© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2013

Commentaires

  • alors cela n'est plus une salle de cinéma? je ne le savais pas j'y passe en allant voir mon amie d'enfance Suzanne la mère de Fred Phi qui habite a coté .Je ne savais pas que c'était une salle ou l'on donnait des concerts...une auberge ou s'arretaient des calèches avec des postillons qui portaient des chapeaux rouges d'ou le nom j'aurais jamais pensé a ça ......encore merci ....

  • La particularité,c'est que pour la 1er fois dans un ciné (du moins à Carcassonne) l'entrée dans la salle se faisait du côté,et dessous l'écran.

  • Le chanoine Verguet Leopold (1817-1914) etait aussi photographe , on lui doit de nombreuses photos de la Cité , il pose sur certaines de ces photos ,en effet il avait mis au point un systeme pour declancher à distance .

  • Et sur les murs, des dessins de Jean Camberoque, gravés en blanc . Ils ont été conservés.

  • Merci Martial pour ces précieux renseignements. Quid du "Chapeau rouge" qui se trouvait accroché au mur d'une maison rue de Verdun ? Un homme aurait tiré sur la foule après la guerre de 40 prenant les passants pour des allemands. J'étais petit alors mais je m'en souviens. La maison où se trouvait ce Chapeau rouge accroché n'était pas loin de celle de Joë Bousquet mort en 1950. Je n'ai retrouvé aucun article de journal relatant l'incident. Qu'en savez-vous?

  • Bonjour Joseph,
    Le chapeau accroché à la vitrine d'un magasin de la rue de Verdun, n'a rien à voir avec le Chapeau rouge. Il s'agissait de l'enseigne du chapelier Blain.
    Cordialement.

  • Bonjour Martial, bonjour à tous,

    Meilleurs vœux pour la nouvelle année et bonne continuation dans les recherches historiques !

    Puis-je ajouter ceci, s’il vous plaît : le motif sculpté, encore visible en façade, représentant le chapeau de postillon et des masques de théâtre à l’antique, est une œuvre d’Yvonne Gisclard-Cau.

    Bien à vous,

    Martine Rouche

Écrire un commentaire

Optionnel