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La barbacane, ses vieux commerces

La Barbacane, quartier parallèle à la Trivalle, vivait comme un village avec son église (St-Gimer), ses commerces et ses fêtes. Seule artère reliant les deux quartiers, la rue de la Gaffe permettait les réunions diplomatiques entre les bandes rivales telles celles des Sharks et des Jets de West Side Story. Là, pas des Porto-Ricains mais des baraquets (espagnols) et des gitanos (gitans) prêts à défendre leurs quartiers. Loin du vandalisme, des incivililtés et des agressions que l'on connaît aujourd'hui ; la jeunesse qui s'ennuyait faisait des "Tustets". Lo Tustet, qu'es aco ? Ce mot occitan dans son usage vulgaire signifiait surtout taper à une porte dans le but de réveiller le propriétaire et s'enfuir à toute jambe, une fois la porte ouverte. Mais, il y avait des variantes... qui restaient toutefois dans le cadre des farces. Un tust, c'est aussi une anti-sèche à un examen qui n'a de valeur que si l'on ne se fait pas attraper. C'est quand même pas recommandable !

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L'entrée de la rue Barbacane, au siècle dernier

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Le premier commerce, lieu de rendez-vous de la jeunesse, c'était le café "Chez Paulin" (Azéma). Il fut ensuite repris par le Café Salen, puis par la discothèque "La bulle".

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En descendant la rue on croisait la boucherie Valette et l'épicerie Gorlain.

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Plus mais de l'autre côté, il y avait les Docks méridionaux qui dernièrement avaient abrité une agence de la Caisse d'Epargne. Puis deux coiffeurs, Alphonse Bauret et Botelat qui devint "chez Jules Soler"

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En face, la pharmacie Saunière que l'on trouve désormais sur la place en bas du pont vieux.

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D'abord ici le volailler Pénavaire, ensuite le bureau de tabac Bricol repris par la famille Cathary

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En face, l'épicerie Epargne

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A l'angle de la place St-Gimer, l'épicerie Sentenac

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En face, une autre épicerie tenue par M. Bajouet

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A côté, l'épicerie Morlain

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La boulangerie Rives

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La mercerie Boutibou

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Sur le même côté, la boucherie Romieu.

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En face, la boulangerie Rajol et encore plus loin, l'Etoile du midi et la boucherie Deramond.

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Le café Espeluche, mais aussi plus loin l'épicerie Soler, le jardinier Pradel, la menuiserie Andrieu...etc.

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Force est de constater même si toutes ces photos ont été prises un dimanche matin, que plus rien ne bouge à la barbacane. On a mis la clé sous la porte, et les rares petits commerces se battent pour ne pas faire de même. Pour aller à la cité, le touriste peut aussi passer par la porte d'Aude en empruntant la montée de St-Gimer. Malheureusement, rien n'est fait pour l'inciter à y aller à pied par là quand il descend du pont vieux. Il serait plus judicieux d'inverser les sens interdits, ainsi les voitures prendraient la rue barbacane à son entrée en direction de la cité et reviendraient par le moulin du roi vers la ville. Comme pour la rue Trivalle... 

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Commentaires

  • Apres le café espeluque à gauche, ce que l'on appelle la Rt de St hilaire ,à l'emplacement de l'artisan(artiste) sur métaux bronze,laiton.
    Dans les années 1950 Raymond PUJOL (Champion cycliste carcassonnais des années 1940) à eu son premier atelier magasin,avec la pompe à main pour le 2 temps scellée au mur.

  • Toute une vie de quartier, comme celle des Capucins, qui tombe dans l'oubli.
    Merci de nous rappeler que ces quartiers étaient bien vivants avant l'arrivée des zones et de la société de consommation exagérée, celle qui crée des besoins et qui n'en veut qu'aux portefeuilles des consommateurs alors que feus les petits commerçants d'avant avaient le souci de satisfaire le client par la qualité de l'accueil, des produits proposés et du professionnalisme dont ils faisaient preuve.

  • Et le tripier Sautel qui avait un etal aux Halles ,dans une petite rue qui mene au beal

  • Quand on me disait d'aller cueillir les "baraquets" c'était les haricots verts-(d'origine Catalane "LERIDA"-AYTONA), je ne savais pas que l'on surnommait les espagnols ainsi!

    Pour les tustets: championne pour faire des farces mais en "adulte" et ce n'était pas "méchant". J'ai eu droit à l'arroseur "arrosé".....

    L'ancienne carte postale : toute une vie d'architecture qui revit et la Cité qui domine....Nostalgie quand tu nous tiens.

    Comme dit Jacques Blanco : on déroule la pelote et le fil continue.....

  • Mes parents tenaient l'épicerie à l'angle de la Place Saint Gimer dans les années 1948/49 (ne suis pas sure de la date)..

  • La corvée des baraquets, c était de leur couper la queue avec l'ongle.
    Et ça déroule!!!!

  • La corvée des baraquets, c était de leur couper la queue avec l'ongle.
    Et ça déroule!!!!

  • Bajouet c'était le boucher

    cette place St GImer était très fréquentée :circulation dans les 2 sens, camionnettes et chevaux des jardiniers rentrant du marché à La Plaine Mayrevieille et s’arrêtant pour que leurs propriétaires fassent des courses,le curé de ST GImer en soutane qui disait un mot à tous......

    toutes ces personnes se connaissaient depuis l'enfance, avaient fait leur jeunesse ensemble:une grande famille !

  • Petite précision : M. Bajouet était boucher et non pas épicier.
    Jean Botela, le coiffeur, avait d'abord eu comme aide ou apprenti Jules Soler, un enfant du quartier, (on l'appelait"le garçon"), lequel prit ensuite le salon à son compte. Jean "dit le coiffeur" avait fait placer une paire de porte-manteaux très hauts et me disait en me les montrant, alors que j'étais gamin : "tu vois, ces porte-manteaux, je les ai faits mettre à cette hauteur pour ton grand-père". Il s'agissait en fait de mon arrière grand-père qui mesurait 1m96.

  • Je me rappelle de la rue barbacane en double sens. Mais si nous faisions cette inversion de sens, cela poserait problème car dans le sens St-Hilaire - Pont-Vieux, on se retrouverait sur la file de gauche...
    Sauf à faire un grand rond-point, au détriment du parc...
    Pas facile la science des déplacements !!! ;o)

  • Tout les jours à la"rassègue" du béal ,les anciens de la cité, de la trivalle, de la barbacane(moi quelquefois de partout et nulle part),les entre 60 et 80 ans,descendants de ces anciens contruisent un nouveau monde.Sport,politique,faits divers , bricolage, jardinage fêtes de la cité,de St gimer,GUALDO etc.C'est du PAGNOL.La! il y a des souvenirs enfin? c'est du PAGNOL .

  • Je crois qu'il y avait aussi un boucher, M. Bajouet (rue Alba?), dans le quartier des Capucins. Il faisait ses livraisons sur sa motocyclette. Est-ce le même que celui de la rue Barbacane?

  • Mr Andrieu
    a cote du café espeluche il y a eu pendant 35ans Mr et Mme galy qui au début ont été a cote du café et quand mr chesa a agrandi le virage ils ont aménages juste après le petit jardinet la ou ils restèrent jusqu' a leurs retraites et après pour information c est le bronzier d art qui a racheter le local et ont peut voir toujours l enseigne

  • Sophie,
    Le Bajouet de la rue barbacane(ancien 2eme ligne de l'asc 15 des années 30 était le frère ou le cousin de celui de la rue Alba.
    Les livraisons étaient assurées par le fils.
    Les boulangers c'était des Timoreau .(3 au moins, rues perrutel,liberte,barbacane,puis un fils Av Mullot.
    Les laitiers des Pujol. 3 quartier capucins ,1 à charlemagne,peut être plus.
    Les Bertrou médecins. Rues Voltaire,A Ramon,Barbes.

  • Mes parents tenaient l'Epargne vers les années 1950- 51 - 52 - j'allais à l'école maternelle à la cité de Carcassonne -

  • L'arrière grand-père de mon mari Baptiste Mazurié était forgeron au 65, quartier de la Barbacane.
    Il me semble que la grand-tante de mon mari Marie-Jeanne Mazurie et son mari Georges Thévenot tenaient une épicerie dans ce quartier.
    J'aimerai bien trouver des cartes postales de ces commerces.

  • L'arrière grand-père de mon mari Baptiste Mazurié était forgeron au 65, quartier de la Barbacane.
    Il me semble que la grand-tante de mon mari Marie-Jeanne Mazurie et son mari Georges Thévenot tenaient une épicerie dans ce quartier.
    J'aimerai bien trouver des cartes postales de ces commerces.

  • toute mon enfance et adolescence dans ce quartier si vivant , empli de jeunes et de moins jeunes qui animaient la fète st Gimer , la plus belle de la ville - un véritable village indépendant ,plein de charme
    que de souvenirs - - - merci martial

  • Pour répondre à Sophie et à jacques Blanco (3 ans aprés )

    René Bajouet,boucher à la barbacane,effectivement pilier ou 2 éme ligne de l'asc ,était parent de loin avec Henri Bajouet ,boucher rue Alba (données paternelles); Henri ,était le fils de Margot LAVIGNE ,qui veuve s'était remariée avec Raymond SAUTEL ,tripier,oncle de Momon .
    Lorsque les gamins allaient à la boucherie,Raymond ne manquait pas de sortir l'accordéon pour nous jouer un morceau,le magasin pouvait être plein,ça ne changeait rien.... c'était pour les enfants !!!on avait le temps !!!!!.
    La famille SAUTEL (puis Henri BAJOUET )avait aux abattoirs une "marque" . C'est à dire qu'avec un ciseau ils marquaient le pelage des bêtes qu'ils réservaient. (peut être quelqu'un a t il plus de précisions.)

  • L'étoile du midi ( à l'angle de la rue dujardin baumetz et de la rue barbacane) est citée mais pas de photo. Durant la guerre de 1940-45, elle a été tenue par Antoinette MAZIERES et surtout par sa jeune fille Adrienne. Cette occupation était nécessaire car la famille traversait une période difficile. Le père, Paul MAZIERES, ancien combattant de la guerre de 14-18 refusait de travailler pour le compte des allemand et le rationnement des fournitures (ciment, ...) l'avait contraint à fermer son entreprise de maçonnerie.

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