Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La manufacture de chaussures Fidel Perxachs

802_001.jpg

Fidel Pexachs né en 1855 à Ripoll en Catalogne, s'installe à Carcassonne à la fin du XIXe siècle avec son épouse Dolorès Fuste et fonde une manufacture d'espadrilles au n°30 de la rue du marché (actuelle rue Tomey). On retrouve cette entreprise dans le Guide de l'Aude de 1897 avec celles de Albouze (49, Grand rue), Audouy (67, Grand rue), Coux (16, place Carnot), Fontvieille (26, rue de la gare), Lalanne (9, rue du port), Larregola (24, rue de la préfecture), Madaule (46, rue du 4 septembre), Pastre (32, Grand rue) et Salles (17, rue V. Hugo).

fidel.jpg

En 1904, on retrouve la manufacture sur le boulevard Omer Sarraut au rez-de-chaussée de l'hôtel St-Jean Baptiste (Photo: J. Blanco). Les magasins faisaient face à l'actuelle Rotonde; précisément sur l'emplacement du cinéma le Colisée. Pour bien comprendre, sachez que cet hôtel a été détruit vers 1912 pour construire le Grand hôtel Terminus et par conséquent, le Colisée n'existait pas encore. C'est juste pour donner sa position.

753_001.jpg

A gauche, l'entrée de l'ancien hôtel St-Jean Baptiste. Dans son prolongement, on aperçoit le store tiré du magasin Perxachs. L'entreprise d'espadrilles compte une quinzaine d'ouvriers, mais il faut également compter avec des familles entières qui travaillent à leurs domiciles pour Perxachs. Ainsi par exemple, au hameau de Villalbe, j'en ai dénombré moins de cinq.

216_001.jpg

Au moment de la construction de l'hôtel Terminus, c'est à dire en 1914, Fidel Perxachs ira s'établir à l'angle de la rue Pinel et de la rue de Verdun. L'ancien hôtel particulier de St-Martin dont il prendra possession, devient lieu d'habitation, atelier et magasin. A la morte du père fondateur en 1922, l'hôtel est vendu. Il y aura désormais deux lieux de vente.

172_001.jpg

Le premier, dans l'actuelle Maison des mémoires 53 rue de Verdun est géré par la veuve et l'un de ses fils. Une espadrille de plus d'un mètre était accrochée à la façade pour attirer le client. Le second, au n°34 de la rue de Verdun est géré par l'autre fils, Louis Perxachs. Là, un atelier produit des espadrilles et des bottes de cuir pour les vignerons. L'ensemble de la production est arrêtée vers 1950 en raison d'une trop forte concurrence, mais la vente se poursuivit en faisant une affaire plus que centenaire.

4-jo (11).JPG

Aujourd'hui, c'est Paul Appaix qui vend des chaussures sur l'emplacement du magasin Perxachs.

Source

 Claude Marquié / La dépêche /17 septembre 2000.

_______________________

© Tous droits réservés/ Musique et patrimoine/ 2013

Les commentaires sont fermés.